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Citations sur A la lisière du temps - Le voyage d'automne (56)

COUCHé dans la prairie, je glisse en Asie, un pré c'est comme la Chine . Si on regarde mal toutes les herbes sont pareilles et tous les chinois se ressemblent.
c'est ce que pensent les faucheurs et les commandants de canonnières, mais je sais que le ................
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Nous deux quelquefois un



Nous deux

Quelquefois un

Les deux doigts de la flamme

Deux c’est ton ombre et moi

Un c’est le rire ensemble

Ma transparente et mon ombreuse

voix lisse et nue A marée basse

une frange d’eau qui chuchote



Nous deux

quelquefois un

Les deux pieds nus du vent

Deux L’eau Le bruit de l’eau

Rêver Se taire ensemble



Le ciel mangé de jour

Qui n’a qu’un seul regard

Quelquefois un Nous deux
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Dormante, Clair comme le jour

Toi ma dormeuse mon ombreuse ma rêveuse
ma gisante aux pieds nus sur le sable mouillé
toi ma songeuse mon heureuse ma nageuse
ma lointaine aux yeux clos mon sommeillant œillet

distraite comme nuage et fraîche comme pluie
trompeuse comme l'eau légère comme vent
toi ma berceuse mon souci mon jour ma nuit
toi que j'attends toi qui te perds et me surprends

la vague en chuchotant glisse dans ton sommeil
te flaire et vient lécher tes jambes étonnées
ton corps abandonné respire le soleil
couleur de tes cheveux ruisselants et dénoués

Mon oublieuse ma paresseuse ma dormeuse
toi qui me trompes avec le vent avec la mer
avec le sable et le matin ma capricieuse
ma brûlante aux bras frais mon étoile légère

je t'attends je t'attends je guette ton retour
et le premier regard où je vois émerger
Eurydice aux pieds nus à la clarté du jour
dans cette enfant qui dort sur la plage allongée.
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Le déchiffrement
pour Octavio et Marie-Jo Paz


Ce que les pattes des sternes ont écrit
sur le sable luisant de la marée basse
la mer en remontant l’efface
avant que j’aie pu déchiffrer le message

Ce que les astres d’Occident inscrivent
sur le ciel de la nuit d’automne entre le Lynx
et Fomalhaut le jour en se levant
l’a fait pâlir avant que j’aie pu traduire les signes

Ce que les pliures du temps sur l’écorce des chênes
ont gravé leurs annales enfouies leurs prophéties
le gel et la pluie l’ont creusé et brouillé
avant que les paroles aient été épelées

Déesse Mère Matrice première Source de vie
s’il y a un texte à traduire que je n’ai pas su lire
gardes-en pour moi le secret perdu
Et s’il n’y a ni texte ni sens
berce-nous longtemps sur ton sein obscur Orée du temps
Mère de tout
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La petite flamme


La flamme modeste d’une bougie
dans une nuit sans un souffle

Brûler droit se consumer
Le parfum calme de la cire

Puis s’éteindre sans résister
La mèche fume un court instant

Ne possédant plus rien
l’univers me possède
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