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EAN : 9782070365807
192 pages
Gallimard (24/05/1974)
3.53/5   16 notes
Résumé :
"Quand il revint, Anna n'était plus là, ni sa valise. Elle avait laissé un mot: "Je t'expliquerai un jour. Merci de tout. Love. Anna." Il descendit en courant au bureau de l'hôtel. Il y avait un train pour Paris à 18 h 36. Il était 18 h 34. Quand il arriva à la gare, le train était parti. Il ne revit jamais Anna."
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Certains livres sont comme des caresses, des instants magiques suspendus au dessus de nous qui nous emportent à travers les mots et les images dans un ailleurs réconfortant. le malheur d'aimer en fait parti! une écriture splendide qui jongle entre poésie, dans la description de l'été et des plages, et profondeur philosophique, quand l'auteur plonge dans les méandres du sentiment amoureux. il nous faut arriver à la fin de l'ouvrage pour comprendre le titre, car jusque là, l'amour, même s'il véhicule des souffrances, des souvenirs douloureux pour les héros, reste une aventure fabuleuse! mais la fin reste tragique, avec la faiblesse des consciences, trop préoccupées à se souvenir de ce qu'à été un jour l'amour pour eux, une seule protection, la fuite!
Et pourtant aimer reste la plus belle chose à vivre, la plus fragile aussi, ne serait ce que pour rester vivant! approcher cette éternité qui flotte autour de nous, la capturer le temps d'aimer, puis, quelque fois le laisser filer...un livre qui nous montre les chemins du bonheur dans son vrai visage. Un très beau livre qui n'a pas pris une seule ride, écrit de façon simple et profonde, comme la très bonne littérature française savait le faire...
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Voici un tout petit livre à l'histoire intemporelle, elle n'a pas besoin de se situer dans une époque, ni dans un lieu, finalement tout ça importe peu. Et même, au-delà d'Alain et Anna, cela pourrait être l'histoire de tout le monde et de personne. Alors quoi me direz-vous ? Pas de personnage, pas de décors, pas d'époque, quoi ?
Eh bien comment dire ? Ici, on se concentre sur les êtres, sur les petits riens et le hasard qui font une histoire, sur ces instants fugaces qui déclinent le verbe « aimer ». Avec tendresse, avec force, avec violence parfois mais toujours dans la lumière. Je dirai même que la lumière est le troisième protagoniste dans cette histoire : la lumière de l'un, la lumière de l'autre et la lumière du dehors…
On lit ces pages en un souffle, l'écriture est simple et poétique, elle pousse insidieusement le lecteur à la réflexion, donne en catimini à méditer sur le sentiment amoureux. C'est une belle histoire d'amour au titre un peu déroutant, car rien de malheureux ici, rien de sombre, non pas du tout, bien au contraire… On le comprend mieux à la lecture de la phrase de Paul Éluard inscrite en avant-propos : « Rien ne vaut le malheur d'aimer. ». Et c'est vrai !
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sur la page de garde de ce beau livre prêté par Cat Cat (merci !) je lis :
les livres doivent aller de mains en mains
oeuvres de transmission
marches pour l'élévation des âmes.
Exactement ce que disait et appliquait Tony. l'immense écrivain qui n'eut pas le temps d'écrire ses romans,
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Avalé en une soirée et petit matin ensoleillé
bien aimé finalement malgré qq. longueurs
coup de théâtre, un peu comme dans la gd mère de Jade
mais presque ... ne pas déflorer l'essentiel surtout ...
laisser aux babeliennes et aux babeliens le plaisir de savourer
jusqu'au bout du bout
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Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
Les étreintes, les caresses, la fureur attentive des corps qui se cherchent, qui cherchent ce qu'ils ne savent plus qu'ils cherchent, tout s'amortissait alors. Alain savait qu'il aimait Anna impossiblement dans l'à-côté-de-soi paisible d'un corps fuyant au fil de l'ombre.
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Il est rare que ce qui nous importe nous apparaisse d'abord très beau. La beauté, la plupart du temps, c'est à nos yeux ce que nous reconnaissons, ce qui est pour nous familier, et sans trouble.

Tel que relevé pour "Les fils de la pensée" http://xn--rflchir-byac.net
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[...] l'amour commence par l'envie de tout se raconter, pour se terminer par :
" Qu'as-tu fait aujourd'hui ? - Rien. "
(p.140)
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etre envieux, c'est en réalité n'avoir aucun désir assez fort. On envie quand on a envie de rien. La jalousie est une ambition paresseuse, une démangeaison velléitaire, à peine une passion.
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La plupart des instants de la vie qui semblent à distance précieux, temps forts, mieux éclairés que le flux ordinaire des instants qui glissent des mains comme un savon mouillé, cesmoments-là n'acquièrent en réalité leur prix qu'après coup, c'est à dire quand le coup a été frappé .
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