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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Bretagne une météorite manque d'écrabouiller une mamie. Une météorite qui remettrait en cause les fondements de l'humanité. Aux dernières nouvelles la mamie va bien, merci. le Muséum nationale d'Histoire naturelle de Paris convoque alors deux éminents spécialistes de la question, chacun avec des convictions différentes : un italien le père Magnani et un américain paléontologue Peter Osmond.
Vous la voyez venir l'intrigue ? Un joli débat entre darwinistes et créationnistes, avec une touche de Teilhard de Chardin, normal il fait partie des deux communautés. Bah c'est pas seulement ça.
A peine les deux spécialistes débarqués, une série de meurtres se succède. Ajoutez-y une malle au contenu précieux que personne ne retrouve, la météorite qui disparait et vous avez un scénario prêt à vous tenir en haleine.
Justement avec de tels fils conducteurs cela aurait pu être un excellent policier mais y a quelque chose qui manque. Peut-être une certaine crédibilité à l'histoire : une ribambelle de meurtre et tout un chacun continue son petit train train comme si de rien n'était. Incorporez-y quelques scènes d'amour un peu trop chaste et vous avez un livre qui m'a gardé à distance. Oh je ne dis pas que c'est un mauvais livre, que nenni. Un polar dans la bonne moyenne avec des personnages plus ou moins consistants.
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Meurtres au musée
Les parisiens connaissent tous le Jardin des Plantes qui abrite en son sein le Musée National d'Histoire Naturelle et la Grande Galerie de l'Evolution. Je m'y suis beaucoup promenée lorsque j'étais gamine, l'une de mes tantes habitait tout à côté. Vous comprenez qu'un thriller se déroulant dans ce lieu prestigieux porteur de souvenirs d'enfance ne pouvait que me séduire.
C'est une météorite qui est le point de départ du roman. Son analyse laisse penser qu'elle serait antérieure à la création du système solaire et elle pourrait apporter, ni plus ni moins, la preuve de l'origine extraterrestre de la vie. Deux spécialistes de renommé mondiale sont appelés par le directeur du Musée qui a récupéré l'objet (elle en possède toute une collection : https://www.mnhn.fr/fr/qu-est-ce-qu-une-meteorite) : Peter Osmond, un vieil ami américain, paléontologue et géologue et le père Magnani jésuite et astrophysicien, dépêché par le Vatican. Tous deux s'opposent catégoriquement sur l'origine de la vie : l'un athée convaincu et évolutionniste, l'autre défendant que la vie émane de Dieu. Mais les deux scientifiques n'ont pas le temps de s'écharper sur ces théories : une biologiste travaillant au musée est découverte assassinée, son corps disséqué… Et les meurtres s'enchaînent à un rythme implacable pendant une semaine sanglante.
Mon avis sera mitigé car je n'ai pas été convaincue par l'intrigue.
Le roman partait bien pourtant, j'étais assez excitée par l'idée de la découverte induite par la météorite et les conséquences sur la sphère scientifique et religieuse. Malheureusement, l'auteure n'exploite pas suffisamment le potentiel que recelait ce point de départ. Il y a bien, comme on s'en doute, une joute entre évolutionnistes et créationnistes mais finalement assez peu développée alors que ce débat est très actuel aux Etats-Unis notamment, où les tenants du créationnisme fondamentaliste vont jusqu'à demander la réécriture des manuels scolaires.
Autre point qui m'a dérangé est celui du parti pris de l'auteure de s'adresser directement au lecteur, dans des apartés qui –à mon sens- n'apportent rien au récit. Ce procédé m'a agacé à plusieurs reprises, j'ai eu le sentiment d'être un peu infantilisée…
Un mot sur les personnages (auxquels il ne faut pas trop s'attacher vu le sort que réserve l'auteure à certain) : j'ai bien aimé la sobriété du père Magnani qui va sensiblement évoluer dans sa réflexion au fil des pages, un peu moins Osmond qui est assez caricatural. La jeune conservatrice Léopoldine Devaire, l'héroïne de ce thriller, est malheureusement un peu trop naïve et fleur-bleue pour que son personnage soit tout à fait crédible (dommage). Fort heureusement il y a tout un aréopage de scientifiques excentriques, plus ou moins toqués qui peuplent les couloirs du musée et les allées du jardin (le professeur Florus, Alex…) donnant à cette histoire assez sombre un peu d'humour bienvenu !
Le point positif du roman, et finalement son personnage principal, est bien le musée lui-même, dont on visite chaque recoin, du sous-sol au grenier, et qui réserve bien des surprises.
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Bon on est très loin du coup de coeur, ça ne m a vraiment pas convaincue.
L histoire à la base, est pourtant attirante mais le style et l écriture ne m'ont pas du tout plu. On y découvre par moment un style très recherché mais l'histoire étant bourré de stéréotype, ce langage riche ne sert pas à grand chose et je vais même dire, fait tache.
les stereotypes sont classiques, l américain débraillé qui parle fort ( tout le long du livre j avais l'idee d'un accent yankee démesuré...), le prêtre scientifique envoyé par le Vatican et la petite française trop gentille au milieu.... je continue, des scientifiques qui se tapent dessus comme des gamins et q7e même des meurtres n empêchent pas de travailler et bien sûr, bien sûr il fallait qu'on tombe sur une gueguerre Darwin/ creationniste, rajouter à ça un petit chaînon manquant et vous tenez le jackpot.

Le style est parfois aussi très déroutant et c est là qu on voit le côté scénariste de l auteur, puisqu à la fin d une scène, d un dialogue... apparaît un commentaire de l'auteur comme s il fallait une précision pour un hypothétique cameraman, j imagine bien « le zoom sur le livre pose le bureau qui disparaît sous des documents sans que Léo fasse attention et.... coupe ». Je ne sais pas si je suis très claire mais c est très surprenant.

Bon ça a le mérite de se lire vite et sans grande concentration. Entre deux lectures plus prenantes çà passe.
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Décembre 2006 : J'ai terminé ce livre cette semaine et je ne me suis pas ennuyé une seconde. Et je peux enfin confirmer mes premières impressions : oui, Museum a sa place dans votre bibliothèque aux côtés des livres du duo Douglas Preston et Lincoln Child.
C'est un plaisir de découvrir de la sorte les méandres du Musée National d'Histoire Naturelle de Paris. Je passe tous les jours devant, en voiture et c'est assez fun de voir les rues et les lieux utilisés dans le roman.
On y trouve une superbe gallerie de personnages, certains très attachants, d'autres ambigus, ou vraiment têtes à claques !

J'ai adoré une des particularité du livre de Miss Roy : elle se met en quelques sortes en scène dans le roman en assumant entièrement le rôle du narrateur et en parlant régulièrement directement à son lecteur. Et je trouve que c'est un très bon effet, qui accapare un peu plus le lecteur.

"..., renonça à se livrer à un examen attentif. Avec les conséquences que nous verrons."

"Ce qui est une heure étrange pour déposer le courrier, convenons-en."

"Les faits qui suivirent parlent suffisament d'eux-mêmes pour ne pas nécessiter de commentaires indiscrets. [...] Nous devons admettre que cette question, si ellemanque de sentimentalisme, s'avère bigrement darwinienne."

"Profitons de cet épisode pour rendre hommage au génie scientifique d'Isaac Newton..."

Et le point culminant de ce dialogue avec son lecteur, dans les dernièrs pages de l'épilogue :

"Il tient, comme vous venez de le lire, la chronique précise de la vie du Museum."

Je trouve que c'est une bien belle manière de lier l'auteur à son lecteur. Je pense justement que ce n'est pas "too much", comme pourrait le dire Osmond, et que j'apprécie d'être pris par la main de la sorte, d'être finalement guidé, comme dans un museum quoi ! Cela crée une connivence avec le lecteur qui est très appréciable.

Un autre passage que j'ai apprécié, c'est lorsque Peter Osmond se retrouve face à une célèbre peinture de Jérôme Bosch : le Jardin des Délices. Les amateurs de Michael Connelly connaissent déjà ce peintre qui porte le nom du héros de Connelly et dont une peinture sert de "toile" de fond à "l'Oiseau des Ténèbres", si je ne me trompe pas.

Mes petits reproches :
On n'échappe pas à l'exposition super importante qui arrive bien sûr au point culminant de l'intrigue ... Et puis je reste un peu sur ma faim avec l'histoire de cette malle qui me semble être un peu trop vite "expédiée" ( Rolling Eyes ) à la fin.

PAGE 224. Je n'ai pas compris l'utilisation d'un mot anglais dans le texte :

"Peter Osmond tendit la main. le père Magnani la serra. Comme si ce simple shake-hands avait insufflé une énergie renouvelée à lAméricain..."

Alors c'est vrai que dans le roman, Peter Osmond lâche quelques "of course" mais ci-dessus, c'est le narrateur qui parle pas Osmond.

J'espère que Véronique Roy ne m'en voudra pas en parlant d'une sorte d'Univers cohérant dans lequel gravite des auteurs de romans de "sciences-adventures", où elle a sa place aux côtés de Lincoln Child & Douglas Preston, John Darnton, Michael Crichton ou Steve Alten.
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A la vue de la quatrième de couverture, je m'attendais à un vrai débat philosophique entre créationistes et évolutionnistes. Hélas, le résultat tient en quelques pages seulement.
L'action est certes là - et c'est pour cela que je mets trois étoiles - mais au bout du compte, on reste sur sa faim.
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