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3,64

sur 1728 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre plein d'authenticité qui retrace l'épopée d'un convoi humanitaire dans la Bosnie en guerre au cours de l'hiver 1995.
Jean-Christophe Rufin, membre de l'Académie française depuis 2008, a su utiliser son expérience de French Doctor de l'Humanitaire pour rendre ce récit très vivant. On est très loin des visions romantiques autour de l'Humanitaire. Dans cette équipe de cinq personnes, une seule femme et quatre hommes. L'entente est loin d'être cordiale entre les différents membres de l'équipe. Très vite des tensions fortes apparaissent, en raison des personnalités très contrastées et des motivations différentes et qui ne sont pas toujours très claires.
Maud est une jeune femme charmante mais qui s'est embarquée dans l'Humanitaire pour mieux fuir ou tenter de fuir un mal-être certain, en raison surtout du climat familial qu'elle a connu.
C'est certainement la plus idéaliste du lot.
Le chef de l'équipe s'enfile joint sur joint. On va voir que un des personnages est agent de renseignement, un autre est un barbouze.
Tout ce petit monde va se tirailler dans les pattes, et encore plus quand on apprend que des explosifs ont été embarqués dans le convoi.

La question essentielle, et qui est toujours d'actualité: comment aider les populations de ces zones en guerre?
Faut-il uniquement leur apporter de la nourriture ou des vêtements, ou faut-il leur apporter aussi des armes et de quoi se battre?
La question a toute son importance avec les conflits que nous connaissons maintenant, au Proche Orient par exemple.
Le titre anglais peut surprendre sous la plume d'un académicien, mais ici cela sonne encore plus vrai.
Dans cette Bosnie en guerre, les check-points, points de contrôle, sont des limites entre des zones ethniques mouvantes, obéissant à l'autorité de petits chefs locaux.
Le but du voyage est de rejoindre Kakanj, après l'enclave du Bihac,.
Là des populations se sont réfugiées dans des mines.
C'est un livre prenant, loin des idées reçues et c'est ce qui fait sa force.
Il nous éclaire sur un conflit pas si lointain et qui a déchiré l'Europe, près de chez nous, à à peine deux heures d'avion.
Un grand roman d'un écrivain dont on connaît depuis longtemps le talent.
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Une fois de plus, je suis sous le charme de l'écriture de Jean-Christophe Rufin. Est-ce un hasard que la lecture de ce roman pendant les événements terroristes qui se sont déroulés ce vendredi 13 novembre à Paris ? Plutôt que d'écrire sur le roman lui-même, je choisis de retranscrire des bribes de la Postface de ce livre Check-point.

D'un point de vue métaphorique, le check-point est aussi devenu le symbole du passage d'un univers à un autre, d'un ensemble de valeurs donné à son contraire, de l'entrée dans l'inconnu, le danger peut-être.
Nous vivons aujourd'hui, en particulier depuis les attentats qui ont ensanglanté la France au mois de janvier 2015, un basculement de cet ordre. Nous sentons que nous sommes désormais devant une frontière mentale. La nécessité de sécurité tend à l'emporter sur toute autre considération.
... Car les victimes, désormais, ne sont plus lointaines mais proches. Celui qui souffre, ce n'est plus l'Autre mais nous-mêmes.
... C'est l'Europe qui se déchire, une Europe où tout le monde décide de s'armer pour se protéger contre la menace qu'il a peur de subir. Il y a dans ce passé déjà lointain un peu de notre présent et, je le crains, beaucoup de notre futur.

Ensuite, Jean-Christophe Rufin explique que c'est un de ces voyages humanitaires en Bosnie, au sein de la centrale thermique de Kakanj, qui lui a fourni la trame de son roman que je trouve passionnant.

Un coup de coeur qui parce que je l'ai lu pendant les attentats terroristes à Paris ce 13 novembre 2015 restera dans ma mémoire comme un hommage aux victimes.
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Jean-Christophe RUFIN aborde ici la difficulté des ONG, à rester neutre dans les conflits du monde, conflits à la lisière du nôtre. Comment rester insensibles à ce qui se passe ? Continuer à soigner, à aider, sans prendre parti, à détourner les yeux sur les charniers ?

Un livre qui pose beaucoup de questions après l'avoir fermé.

Que pouvons-nous faire ? Comment devons-nous réagir devant les conflits qui s'amplifient autour de nous ? de la montée de la haine partout où nous nous tournons. Des forces maléfiques se joignent pour que les conflits, au lieu de s'apaiser s'amplifient, quels que soient les lieux où ils se produisent et quoi qu'il se soit passer dans le passé.

Le passé ne sert pas de leçon et n'apporte pas de réponse. C'est un éternel recommencement. Bien que l'on dise « plus jamais ça », et bien le « plus jamais ça » se reproduit encore et encore.

Enfin bref, cette lecture ne laisse pas indifférent et je vous le recommande. Brrrrr ! il m'a donné le cafard Jean-Christophe RUFIN.
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Une façon très habile pour Jean-Christophe Rufin d'aborder des sujets d'actualité comme l'ingérence des ONG dans les divers conflits actuels en plantant le décor de son nouveau roman en ex-Yougoslavie pendant les guerres des années 1990.

Contrairement à ce que j'avais pu lire ou entendre dans les médias , ce livre n'est pas une charge contre les organisations humanitaires : on se doute bien que ce ne sont pas que les actions charitables qui conduisent certains responsables mais,comme dans beaucoup de secteurs, la politique, les luttes d'influence viennent se mêler au jeu ( pour peu que l'on puisse appeler jeu l'aide aux populations en détresse ...)

La première partie du roman démarre sur les chapeaux de roues de deux 15 Tonnes transportant vivres et médicaments pour un coin perdu de Bosnie et conduits à tour de rôle par quatre hommes et une femme . Chacun a ses motivations, pas toujours complètement désintéressées mais chacun croit à sa mission même si elle n'est pas forcément celle prévue à l'origine, ce que l'on découvre au fur et à mesure des kilomètres et des obstacles .

La tension monte dans l' espace restreint d'une cabine de camion, véritable huis clos et l'atmosphère du livre change, le coté humanitaire passant au second plan d'une course poursuite d'autant plus palpitante que le lecteur hésite sur le camp à choisir .

Car à travers ce périple dans un pays en guerre, les questions se succèdent, comment vraiment apporter une aide, vaut-il mieux donner une couverture ou un fusil ?

Une nouvelle fois Jean-Christophe Rufin, un des pionniers de Médecin Sans Frontières, est-il la peine de le rappeler , nous fait toucher du doigt un point épineux sur l'aide aux populations qui souffrent à travers une fiction trépidante dans un style limpide comme il en a l'habitude au plus grand bonheur de ses lecteurs.
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Check-point est le dernier roman de Jean-Christophe Rufin.
Ayant particulièrement apprécié ces deux derniers ouvrages, certes très différents mais admirablement écrits, je ne pouvais que faire l'acquisition du petit dernier que j'ai laissé mariner quelques temps dans ma PAL pour être sûr de l'apprécier. C'est toujours un tel plaisir de retrouver et de lire du Rufin!

Une fois n'est pas coutume, commençons par la conclusion: quel bonheur cet ouvrage!
L'écriture est toujours aussi fine, précise, percutante quand il le faut ou démonstrative à souhait pour nous permettre de saisir, imaginer le moindre détail de cette montagne dangereuse par exemple ou ce paysage de guerre.
Quel bonheur de lire les descriptions de Jean Christophe Rufin. Cet auteur a vraiment un don dans ce domaine pour permettre au lecteur d'intégrer l'intrigue et de se retrouver au milieu des protagonistes. Aussi doux et poétique que percutant et violent... mais toujours très agréable à lire.
Et puis, la classe de l'auteur avec l'utilisateur parcimonieuse du subjonctif passé.

Cette belle écriture est surtout juste. Diplomate, médecin et ancien humanitaire, Rufin était certainement le mieux placé pour nous faire réfléchir sur l'humanitaire et nous conter les changements de ce dernier durant les derniers conflits.
On est d'accord ou pas avec l'auteur (chacun se fera son opinion) mais ce que je peux affirmer c'est que la démonstration de Rufin est magistrale.
Surtout avec cette postface, sorte d'éditorial conclusif du livre. Rufin nous y explique pourquoi il a choisi un titre anglais, pourquoi il a choisi le conflit bosniaque de 1995 et pas un conflit "plus moderne", etc...
Il nous avoue surtout que cette histoire est une anecdote de sa "vraie vie d'humanitaire".
Cette postface de quelques pages est une excellente idée et excellente conclusion du livre!

Dans le même registre, la préface, extrait de la fin du dernier chapitre de la 3ème partie, nous met directement dans le bain!

L'intrigue? Elle est effectivement assez classique et on voit arriver rapidement certains faits. Mais c'est du Rufin, c'est bien amené et on n'a pas l'impression de lire des clichés. (A l'exception peut etre de cette histoire d'amour assez improbable).

Ce huis clos à l'intérieur des deux camions des "5 humanitaires" se lit d'une seule traite ou presque. Chacun a un caractère différent, on s'attache ou on exècre. Petit coup de coeur pour la naiveté du départ et l'évolution de Maud. A travers elle, je trouve que Rufin parvient parfaitement à son but: nous montrer ce qu'est l'humanitaire aujourd'hui.

C'est toujours un peu bouleversé et triste que je referme un roman de Jean Christophe Rufin. Celui-ci ne déroge pas à la règle.
Vivement le prochain!

5/5
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Quand Rufin avec l'expérience qu'il à décide de parler des frontiéres cela ne peut qu'être digne d'intérêt .
A la différence de certains " auteurs " connus mondialement , il ne donne pas dans la provocation pour vendre ces livres .
L'on retrouve ici sur le plan formel , son aisance grammaticale , son aptitude à la maniabilité des mots .
Il n'a pas son pareil pour la création d'une ambiance très réaliste , ce qui n'est pas désagréable.
Sur le fond , cette idée d'aborder l'humanitaire et les gens qui se dévouent à cela , n'est pas effectivement très nouveau .
Pour autant l'on est pas ici dans un page turner impersonnel .
Rufin n'avait pas dans l'idée que son opus soit un énième best seller écrit par n'importe quel tâcheron .
Il tient â apporter beaucoup d'épaisseur à ces personnages , n'hésitant pas à mettre en lumière leurs fêlures , leurs zones d'ombre .
Sa vision sur un tel sujet s'avére très profonde , l'on sent qu'un vécu s'exprime dans ces pages .
L'on â pas ici une vision schématique sur le sujet des frontières , pas d'idéologie à la le Pen ou Sarkozy , ce livre vise clairement plus haut que le bistrot du coin.
C'est une oeuvre forte , au croisement du livre d'aventure et du constat politique .
Pas un chef d'oeuvre , mais un opus plus que fréquentable .
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Inspiré par un évènement réel alors qu'il œuvrait en tant que médecin lors du conflit en ex-Yougoslavie, "Check-Point" de Jean-Christophe Rufin propose au lecteur à travers un road-trip plutôt tendu (j'y ai vu des images du film "Le salaire de la peur"), une réflexion sur la réelle utilité des missions humanitaires classiques et sur l'éventuelle nécessité de leur évolution.

Deux camions affrétés par une ONG lyonnaise, chargés de vivres, de médicament et de vêtements, traversent les paysages fantomatiques de Bosnie. Nous sommes en 1995, la guerre civile fait rage. A leurs bords, une jeune femme, quatre hommes, officiellement tous engagés dans la même mission. Mais les tensions qui apparaissent vont révéler que leurs motivations profondes sont très différentes.

Je savais que l'on pouvait faire confiance au talent de l'auteur pour maintenir le lecteur en haleine alors qu'il se trouve finalement lui aussi prisonnier de ce huis-clos "roulant". L'affrontement psychologique entre les protagonistes va aller crescendo jusqu'à la scène finale (peut-être un peu trop rocambolesque à mon goût). Il ne s'attarde pas à nous expliquer les raisons de la guerre qu'ils traversent : le conflit est interne au groupe. A travers l'épopée romancée de ces 5 personnages, Jean -Christophe Ruffin évoque la possible fin de l'engagement humanitaire idéaliste du début. Plus qu'aider les populations à survivre, motivation qui parait presque dérisoire, les états optent davantage pour la solution de les aider à vaincre. L'intérêt personnel à aider son prochain change de dimension et devient politique. Comme il le dit lui-même en postface :
"Pendant un demi-siècle, nous nous sommes rêvés bienveillants, généreux, charitables. Humanitaires, en somme. Les conflits étaient ailleurs, lointains, et les citoyens qui, ici, voulaient s’engager le faisaient avec les idéaux d'Henri Dunant : humanité, impartialité, neutralité."

Malgré la fin qui m'a légèrement déçue et m'a fait lâcher un "Tout ça pour ça !", une lecture intéressante qui mêle originalité et réflexion car au final, qui a raison ? 17/20
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Un livre très européen. L'auteur a fait la meilleure des critiques concernant son roman dans l'écriture de sa postface. Inutile de passer après sans paraphraser l'intérêt du livre.

Les personnages nous font défiler cette histoire au rythme d'un film. Un grand film faut-il préciser. le profil de chacun à un côté très personnel et intimiste au fil des pages. Un roman dur édulcoré par une romance glissée habilement pour ne pas faire fuir et rendre humain ce passage de l'Histoire.
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Voilà un road novel qui ferait un excellent road movie. D'emblée on est happé par le climat dense et énigmatique de l'intrigue. Un convoi humanitaire composé de cinq personnes s'achemine vers la Bosnie en guerre. Nous sommes en 1995.

Lionel, le chef de mission de l'ONG lyonnaise La Tête d'Or, Maud, la jeune idéaliste qui cache sa beauté sous des vêtements informes, Marc et Alex, les deux militaires, et l'étrange Vauthier que ses camarades soupçonnent d'être un barbouze vont distribuer vivres et secours à des victimes réfugiées dans une mine cernée de miliciens croates.

Dans les deux camions qui forment le convoi, l'atmosphère est détestable et le machisme de rigueur. Contre toute attente, Maud, l'héroïne, se rapproche des militaires. Une idylle se noue, des secrets se dénouent. Et le groupe se scinde de manière dangereuse. L'expédition humanitaire tourne à l'équipée sauvage.

Deux conceptions de l'aide humanitaire

Jean-Christophe Rufin a écrit un livre d'aventure en terrain mouvant. Les check-points entre zones ethniques - et points de rupture métaphoriques - symbolisent la désorganisation et le flou dans lesquels les personnages évoluent et se perdent. La réussite de ce grand roman tient à son suspense et à la psychologie fouillée des protagonistes. L'ancien French doctor livre aussi une réflexion sur les enjeux actuels de l'humanitaire.

Au sein de la mission, deux conceptions s'affrontent. Les membres de l'association caritative parlent géopolitique de manière souvent abstraite et prônent un humanitaire pacifique. Les militaires, ex-casques bleus considérés par les autres comme des brutes sans conscience, veulent armer les réfugiés. Maud bascule de leur côté.

« de quoi les "victimes" ont-elles besoin? de survivre ou de vaincre?» demande Rufin dans sa postface. Ces dernières années, après avoir parachuté des vivres en Libye, en Syrie ou en Ukraine, la communauté internationale a finalement largué des armes. Dans un monde ensanglanté, l'heure n'est plus à la neutralité bienveillante. Il est minuit, Dr Schweitzer.
Superbe roman ! Magnifiquement écrit

Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Si Jean-Christophe Rufin m'a régalé dans chacun de ses livres (Rouge Brésil, le Grand Coeur, Immortelle randonnée, le collier rouge), avec Check-point, il réussit un véritable thriller, un roman qui m'a happé de la première à la dernière ligne tout en abordant le thème des missions humanitaires, sujet devenu très ambigu ces dernières années, un sujet qu'il connaît très bien.
Après un prologue qui met l'eau à la bouche, voilà deux camions de 15 tonnes partant de Lyon pour Kakanj, en Bosnie-Herzégovine : « On est des humanitaires, pas des touristes », rappelle Lionel, chef de de la mission « La tête d'or », une oeuvre caritative lyonnaise.
Au fil des pages, j'ai fait connaissance avec les quatre autres membres du groupe : Maud (21 ans), Vauthier (40 ans) qui sont avec Lionel dans le premier camion, plus Alex et Marc, dans le second. Lorsqu'ils approchent de la Krajina, « Il n'y avait encore aucune trace de combats, à part celui que les hommes menaient de toute éternité contre la nature pour en tirer leur subsistance. »
Dans le groupe, l'ambiance est lourde lorsqu'ils arrivent au premier check-point. L'auteur, membre de l'Académie française, n'oublie pas de justifier l'emploi de cette expression à la place de point de contrôle : «…l'expression du chaos, de la violence et du morcellement que connaissent les pays soumis à une guerre civile… »
Les tensions s'aggravent dans le groupe en même temps que chaque personnalité se révèle. Alex et Marc ayant énervé quelques miliciens, Lionel décide de les séparer. Maud remplace Marc dans le deuxième camion et roule donc avec Alex qui ne tarde pas à livrer quelques confidences.
L'enclave croate de Kakanj est encerclée par les Musulmans, eux-mêmes encerclés par les Serbes. le but est de ravitailler femmes, enfants et vieillards pris au piège car ils sont réfugiés dans une mine de charbon. Un camion tombe en panne, les révélations se succèdent et tout s'emballe soudain. Marc et Vauthier se battent. Respiration : un poteau indicateur troué de balles annonce « Sarajevo : 120 km » et l'auteur rappelle que, « Dix ans plus tôt, quand la ville accueillait les Jeux Olympiques, on pouvait venir se balader ici pour la journée depuis la capitale et pique-niquer en famille. »
Avant de passer un pont, quand Lionel annonce qu'ils viennent de Lyon, un ancien joueur professionnel de Lens, milicien armé jusqu'aux dents réagit : « Lyon ! Félicitations. Un grand club, l'OL. On les rencontrait tous les ans et chaque fois, on se prenait deux-zéro. » Ils venaient de quitter le QG de l'ONU et l'horreur ne tarde pas : « C'était une nature triste qui portait en elle le malheur. » Dans un champ, femmes et enfants massacrés. On accuse Arkan, chef de guerre incontrôlé.
À partir de là, tout s'emballe, deux membres du groupe franchissent une ligne invisible et je n'ai pas pu lâcher le livre… C'est pourquoi je n'en dirai pas plus.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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