Catherine, femme de 46 ans, vit seule. Elle se voit contrainte par sa hiérarchie de prendre des vacances. Parce qu'elle y a une amie qui y habite, son choix se port sur le Brésil. Là-bas, elle rencontre Gil, un jeune homme qui va faire basculer sa morne vie.
Le titre du roman, à la lumière des explications données en début de livre sur les croyances relatives aux salamandres, ne prend tout son sens qu'à la fin.
La Salamandre est une histoire d'amour tragique, Catherine va littéralement se donner corps et âme au beau Gil, jeune homme un peu louche issu des favelas, à moitié gigolo, à moitié petit escroc. Ces aussi la rencontre de deux mondes, l'occidental riche et moralisateur et celui de la grande pauvreté que l'on peu trouver dans les favelas du Brésil, un monde cruel et beau à la fois.
Les phrases sont courtes, simples et pourtant empreintes de lyrisme et de poésie, la langue est parfaite pour décrire cet univers où le magnifique se mêle à l'affreux.
C'est un récit philosophique, celui d'une renaissance, j'ai bien essayé d'y trouver une leçon ou une morale, en vain, peut-être faut-il le prendre juste pour ce qu'il est, une tragédie.
L'écriture de
Jean-Christophe Rufin est probablement l'atout majeur de ce roman initiatique court qui reste longtemps en mémoire après en avoir terminé la lecture.