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4,2

sur 10088 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Livre trouvé récemment (en 2022) en boite à livres et cela m'arrange énormément car on me l'a offert depuis au moins 5 ans en ebook et j'en ai toujours repoussé la lecture. Il a été commencé avec le roman papier et continué avec Audible. J'espère que le choix aura été judicieux car je ne m'étais pas intéressée à cet opus avant.

Le début était intéressant avec le cimetière des livres oubliés et le narrateur Daniel, jeune garçon à l'époque. Nous le suivons dans l'apprentissage de la vie et de l'amour, puis dans son enquête sur l'auteur de L'ombre du vent, le tout dans les rues de Barcelone. le problème est que l'auteur intercale des passages de la vie d'un peu tout le monde avec cette enquête. Au final, au lieu d'être intrépide, l'histoire devient vite ennuyeuse et lassante. L'auteur a créé un trop grand nombre de personnages en les caricaturant : les femmes par leur aspect et leur plastique, les hommes par leur esprit. Machiste au possible… Certains passages m'ont fait sourire mais l'enquête n'avance pas et je n'en vois pas trop l'intérêt. Elle tourne un peu en rond avec beaucoup de remplissage et de blabla en tous genres. En commençant ce roman, je ne m'attendais pas du tout à ça, plutôt à une histoire sur le cimetière des livres oubliés. Au final, on le voit très peu et peu d'informations en ressort. Au bout de 7h d'écoute (environ 220p), je l'ai donc abandonné car il devenait soporifique et j'en oubliais une grande majorité de passages et de personnages. le début seul était ancré dans ma mémoire et non, tous les détails de la vie et de l'adolescence de l'auteur fictif du roman L'ombre du vent. Ce qui aurait pu être intéressant concernait l'amateur de ces ouvrages pour les rendre aux cendres. Quelle était la raison de cette haine envers l'auteur ? Dommage pour moi car celui qui en avait donné l'idée à mon frère l'avait adoré… Et je n'ai rien vu d'historique dans tout cet enchaînements d'évènements, certains sans lien apparent entre eux.

Comme vous l'aurez compris, ce 1er tome aura été une grosse déception et un abandon avant même la moitié de celui-ci. le style de l'auteur était agréable au début quand on découvrait le cimetière des livres oubliés. Après, avec l'accumulation de personnages, de descriptions et de détours dans tous les sens, c'était un peu plus compliqué à apprécier. Si vous êtes amateurs de littérature espagnole, je vous conseille de découvrir ce roman pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je passe mon chemin…

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre, il est extrêmement long répétitif, triste, déprimant, avec des êtres définitivement, condamnés, à l'échec, sentimental, prive, Professionnel, avec des histoires de famille, catastrophiques des trajectoires personnelles fracturées une déchéance physique et intellectuelle inéluctables, on a l'impression que le récit recommence à zéro toutes les 200 pages pour raconter à nouveau l'histoire de la chute d'un homme, bien que parfois très émouvant, l'histoire des livres qui est au coeur du récit semble artificielle Quelques personnages ont des trajectoires montantes, puis à nouveau s'effondrent dans l'échec et la souffrance. Pourquoi diable quelqu'un peut-il se donner autant de mal pour écrire autant de pages qui ne sont que souffrance, torture de l'esprit et vision déprimante du monde et de la famille
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Le livre se lit certes d'une traite, mais plusieurs éléments m'ont profondément déplu :
Tout d'abord le sexisme omniprésent, qui est d'ailleurs le moteur de tous les déboires des personnages. C'est une chose de décrire la place des femmes à une époque donnée, c'en est une autre de se complaire dans ses moindres facettes, réelles ou fantasmées par l'auteur. Il s'appuie à cet effet sur le "sympathique" Fermin qui se fait porte-parole de l'auteur à coup d'aphorismes qui se veulent flamboyants mais justes, et qui en réalité enfonce dans le crâne du lecteur d'aujourd'hui les clichés sexistes les plus éculés.
Par ailleurs, je suis toujours mal à l'aise devant les auteurs qui ne savent pas parler d'autres choses que de livres, de bibliothèques et d'auteurs, et qui à travers leurs romans abreuvent là encore le cliché de l'écrivain-héros.
Enfin, j'ai une grosse déception sur le contexte politique, qui est finalement peu évoqué, et disparaît complètement derrière les aventures des personnages englués dans leurs drames intimes.
En conclusion, une lecture haletante mais qui ne laisse pas de trace constructive, bien au contraire.
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📖 1ère ligne Je me souviens encore de ce petit matin où mon père m'emmener pour la première fois visiter le cimetière des livres oubliés

📕 Barcelone, après guerre. Daniel, dont le père tient une librairie de livres anciens, l'emmène choisir un livre « qui marquera toute sa vie » dans en endroit secret où sont abrites les livres oubliés des lecteurs. Il choisit, au hasard L'ombre du vent de Carax, ce livre va l'amener à la recherche de cet auteur qui semble avoir disparu dans un grand mystère.

💔 ce livre était l'un des plus ancien de ma pile à lire. Après avoir lu beaucoup de critiques élogieuses j'ai malheureusement été déçue car finalement cette histoire ne m'a pas embarquée. L'écriture est riche, poétique, dense, recherchée et souvent empreinte d'humour
mais j'ai trouvé que les nombreux apartés l'alourdissait parfois inutilement. La quête de Carax m'a semblé un peu comme ces rêves où l'on courre inlassablement pour rattrapé un train qui aurait définitivement quitté le quai, dommage pour moi...je suis passée à côté.
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Sincèrement désolée, ce fut pour moi une lecture pénible et interminable.

Vous allez sûrement me demander pourquoi l'avoir lu au complet? Parce qu'au fil de ma lecture, qui fut pénible dès le départ, je me suis mise à espérer que la magie finirait peut-être par opérer à un moment donné, mais en vain. Finalement, ma lecture s'est résumée en une quête pour comprendre ce pourquoi les gens sont aussi envoûtés par ce roman.

Résultat: j'ai échoué lamentablement.
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J'avais déjà tenté de lire ce livre il y a quelques années et abandonné au bout de quelques pages. Après avoir lu quelques critiques enthousiastes n'hésitant pas à le placer dans leurs livres favoris j'ai voulu réitérer l'expérience. Même cause même résultat, je n'ai tenu que quelques dizaines de pages avant qu'il ne me tombe des mains.
Je trouve le style ampoulé et lourd (dès la 5ème ligne, le soleil "fuligineux" m'a perdu) et je n'ai pas accroché au récit.
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Je suis entrée dans cette histoire avec excitation et en suis sortie irritée, toutes griffes dehors, réprimant des rires nerveux !
Je ne sais même pas par quel motif commencer ... celui dont personne ne parle peut-être ? le sexisme ! de l'auteur ? du narrateur ? Des personnages masculins ? Tous ! Ça transparaît partout : dans les répliques, dans la distribution des rôles, dans les descriptions ...
Les femmes ici sont des corps et les hommes des têtes pensantes. La description de la femme s'arrête à sa plastique, celle de l'homme s'aventure (fébrilement) jusqu'à son esprit, son intellect, son aura, ce qu'il inspire. Des femmes de pacotille, des femmes créées par un homme, des objets amoureux sans complexité aucune. Elles sont incohérentes, suiveuses, passives, vulnérables, assistées, dans l'attente du sauveur comme des princesses en cage. Si elles rêvent, c'est d'enfanter.
Quelques répliques pour illustrer :

Page 145 :
Bea : Mon père trouve que les sciences ne sont pas faites pour le sexe faible.
Le narrateur : C'est vrai. il y a trop de chiffres.

Page 175 :
Fermin : Comme nous l'enseigne Freud, la femme désire l'opposé de ce qu'elle pense ou déclare, ce qui, à bien y regarder, n'est pas si terrible, car l'homme [...] obéit aux injonctions de son appareil génital ou digestif.

Page 180 :
- Lire, c'est pour les gens qui ont beaucoup de loisirs et rien à faire. Comme les femmes.

Page 211 :
Le narrateur : jolie paire de mères maquerelles ! (En insulte affectueuse à Fermin et son père.)

Page 244 :
Fermin : En ce qui concerne Beatriz [...] viande tendre de premier choix

Page 251 :
Fermin : Vous êtes l'homme, et l'initiative vous revient.
Le narrateur : L'initiative ? Moi ?
Fermin : Que voulez-vous ? Il faut bien payer le privilège de pisser debout.
Le narrateur : Mais puisque Bea m'a fait comprendre qu'elle me ferait signe.
Fermin : Vous ne connaissez rien aux femmes, Daniel. Je parie tout ce que vous voudrez que la donzelle est en ce moment chez elle, en train de guetter langoureusement par la fenêtre, style Dame aux Camélias, dans l'espoir de vous voir arriver pour la sauver de la barbarie de monsieur son père et l'entraîner dans une spirale irrésistible de stupre et de luxure.
Le narrateur : Vous en êtes sûr ?
Fermin : C'est scientifique.
Le narrateur : Et si elle avait décidé de ne plus jamais me revoir ?
Fermin : Ecoutez, Daniel. les femmes, à part quelques exceptions qui confirment la règle [...] sont plus intelligentes que nous, ou en tout cas plus sincères avec elle-même quand il s'agit de savoir ce qu'elles veulent. ça n'a rien à voir avec ce qu'elles vous disent [...] Vous affrontez une énigme de la nature, Daniel. la femme, c'est Babel et labyrinthe. Si vous la laissez réfléchir, vous êtes perdu.

Page 274 :
Ricardo : Chez nous, la seule personne qui lit et réfléchit est ma fille Pénélope, donc tous ces livres sont voués à la disparition.

Page 420 :
Fermin : Faire confiance aux femmes est une chose, et faire confiance à ce qu'elles disent en est une autre.

Page 421 :
Le père de Bea : Moi, je serais mort de honte de savoir qu'une fille de 17 ans en a plus que moi dans le pantalon

Page 506 :
- Mr Ricardo voulait un successeur digne de lui. Jorge, élevé dans du coton, vivait toujours à l'ombre de ses privilèges, allant d'échec en échec. Pénélope, l'adorable Pénélope, était une femme, donc un trésor, mais un trésor ne fait pas un trésorier.

Sans compter entre les lignes ce qui accentue cette obsession de la virilité et de l'assujettissement du féminin. Reflets du rapport de l'auteur aux femmes ?

Fallait-il subir en plus un narrateur froid, égoïste, illogique ? Des scènes impossibles ou inutiles ? Des personnages décoratifs (Merceditas, le père, le prof) ? Et plus important : un antagonisme très virulent sans motif véritable. le seul qui est suggéré verse aussi dans le sexisme. Mais c'est un antagonisme à hauteur des protagonistes après tout : mal dégrossis, rendus torturés pour obéir aux règles du roman gothique : le malheur par défaut, la mort violente et les deuils interminables.
Moi qui aime pourtant le roman gothique ! Je n'ai vu dans celui-ci qu'une imitation ratée. Loin de mériter tout le tapage autour ...
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Ni un page-turner, ni un roman historique, même pas un roman policier. Aucun enseignement ni réflexion profonds. Les références littéraires semblent plaquées et n'apportent rien.Mon sentiment à la lecture: Tout juste un titre pour la bibliothèque rose. C'est affligeant de voir le succès qu'à connu cet ouvrage (simple opinion)
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Je n'aie pas réussie à rentrer dans l'histoire. J'en avais entendue beaucoup de bien mais la rencontre avec ce roman ne s'est pas faite. C'est donc au bout de 150p que je le referme.
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Dans la Barcelone d'après-guerre, Daniel Sempere, le narrateur, a 10 ans quand son père, un libraire réputé, l'emmène au Cimetière des livres oubliés. Là, Daniel doit adopter un livre pour faire en sorte qu'il ne disparaisse jamais. Il choisit alors, au hasard, « L'ombre du vent » de Julian Carax. Il ne sait pas encore que ce choix va bouleverser sa vie.

Il faut d'abord que je spécifie que j'ai commencé ce livre par la fin du coup je connaissais deja les personnages et disons la suite ... le cote positif entre le dernier et celui la j'ai eut l'impression de lire deux histoires différentes qui en même temps se reliés .

L'histoire si le début paraissait mystérieux et je pensais que l'univers allait etre fantastique ce ne fut que par les premières pages, la découverte de cette bibliothèque m'a plu, après l'auteur revient sur Barcelone , son histoire , Daniel et sa poursuite obsessionnelle de l'auteur de l'ombre du vent (je trouvais que cela faisait un peu fan obsédé qui allait un peu trop loin ...) . On a les personnages qui m'ont ennuyée pensant plus a leur vie sexuel (de longues pages a ce sujet ...) et amoureux bien après ...alors oui des fois le cote mystérieux de la vie de Julien Carax me faisait rentrer dans l'histoire mais trop de pages pour un livre qui aurait été tout aussi bien , voir mieux si celui ci avait été réduit ( il y a d'autres livres comme ça ...) .

Ce livre a été cité comme le meilleur , je vais donc pour l'instant laisser cet auteur de coté .



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