Après deux ou trois numéros de "Doggybags" un peu en deçà de ce qui se faisait auparavant, ce treizième tome remonte la barre.
Toujours avec ses trois histoires courtes mais efficaces, plus une mini story en début de volume qui donne le ton et une courte histoire écrite tirée du recueil de nouvelles "Doggybags Sang d'Encre"; ce treizième opus de cette franchise du Label 619 est un très bon cru.
La première histoire nous conte un récit dans le milieu de la pègre avec sa vision de domination à grande échelle.
La seconde est inspirée par des pranks avec des clowns milieu des années 2010 qui sévissaient sur la toile avec ses dérivés. Ici la fin est bien tournée.
Pour la troisième histoire, c'est un récit que perso j'avais déjà pu lire dans l'anthologie des "Doggybags". Elle est scénarisé et dessinée par RUN qui n'est autre que le maître d'orchestre du Label 619. Il en est aussi le fondateur.
Je retiens à préciser comme souvent sur cette série, que c'est trash, violent et sanglant... ce n'est vraiment pas tout le monde qui pourra aimer ces genres de BD/Comics indépendantes à la française. On pourrais croire que c'est de la violence gratuite, mais les "Doggybags" ont pour but et essence de renouer avec les magazines pulps d'horreur américains des années 30/40 qui ont été interdits à la vente par la suite aux États-Unis.
Puis les tomes sont agrémentés de petites anecdotes, de faux articles de presse et d'autres jovialités pour peu que vous accrochiez et soyez réceptifs à la ligne éditoriale de cette série.
Commenter  J’apprécie         333
Ultra-violent et dérangeant, ce chapitre tient en haleine de bout en bout, démontrant une maestria remarquable dans sa mise en scène et une vraie lucidité sur les enjeux soulevés.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Run en interview pour planetebd com