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4,08

sur 519 notes
Je m'attendais à bien mieux que cela lorsque j'ai lu le résumé du livre. Je m'attendais à une critique plus acerbe des régimes politiques de l'Inde. L'auteur aurait peut être mieux fait de rester à une seule période de l'Inde plutôt qu'en prendre aussi large.

Le livre m'a fait penser par moment à Candide de Voltaire mais écrit d'une façon plus décousue. Je vois beaucoup de ressemblance entre Candide et Saleem mais Rushdie n'est pas aussi efficace que Voltaire.

En fait, pour moi ce livre souffre d'un gros problème. C'est celui d'avoir été lu après l'Équilibre du monde de Rohinton Mistry. Sans être mauvais, il n'est pas excellent non plus.
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Ce fut mon deuxième roman de Salman Rushdie (après les « Versets sataniques ». Et il me confirma dans l'opinion que cet homme devenu célèbre par la malédiction d'un théocrate dément méritait la gloire pour son remarquable talent de romancier . Personnellement je le considère comme une sorte de Voltaire du XXème siècle . de plus , j'ai failli être un enfant de minuit ( bon à 6 mois près et en France mais ne mégotons pas…) ! J'aime beaucoup le réalisme magique (à la Garcia Marquez) qu'il utilise pour raconter avec une ironie féroce les naissances de l'Inde et du Pakistan , mêlant sa double culture indienne et anglaise de manière jubilatoire . Un grand livre.

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Super roman, un de mes livre préférés.
Impossible à resumer tellement l'histoire est riche et complexe. Les premières 60 pages sont d'ailleurs très confuses (à l'image d'un début de série HBO); je ne comprenais quasi rien et j'ai failli abandonner. Mais soudain, par magie (ou grâce au style de Rushdie) tout s'assemble et on est porté par un mélange de fantastique, histoire de l'Inde et aventures personnelles.
Ce livre m'a vraiment impressionné !
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Salman Rushdie est célèbre à cause de la fatwa qui a été prononcée contre lui par l'ayatollah Khomeini en 1989 suite à publication des Versets Sataniques. Au fil du temps, cette condamnation à mort qui le menaçait de par le monde avait été un peu oubliée, mais en août 2022, il fut victime d'une attaque au couteau qui le laissa grièvement blessé. Si cette fatwa l'a propulsé dans l'actualité, c'est cependant « Les Enfants de minuit » qui a établi sa réputation littéraire.
Le héros du roman, Saleem Sinai naît à minuit précise, le 15 août 1947, au moment où l'Inde accède à l'Indépendance. Ce hasard du destin lui donne des pouvoirs magiques, puisqu'il peut lire dans les pensées de tout le monde. Dans un pays aussi vaste, il n'est bien sûr pas le seul à être né alors que minuit annonçait la libération du joug colonial. Au même moment, d'autres enfants sont aussi nés avec certaines capacités hors du commun. Saleem, utilisant ses dons de télépathie parvient à les rassembler en pensée. Parmi ces enfants, on retrouve Shiva, qui deviendra l'ennemi juré de Saleem, et qui pourtant se révèlera on ne peut plus proche de lui, et une fille, Parvati, qu'il finira par épouser.
Le récit de Rushdie offre aussi une vaste fresque, brossée d'un point de vue critique et ironique, de l'histoire de l'Inde moderne. Des origines familiales au Cachemire, le lecteur suit Saleem et ses parents à Agra, à Delhi et à Bombay. Avec la partition du pays, la famille se retrouve au Pakistan, tandis que, plus tard, Saleem, devenu jeune adulte, doit combattre dans la jungle de Sundarban pendant la guerre qui débouchera sur la séparation du Bangladesh d'avec le reste du Pakistan au début des années 1970. A la fin du roman, il débarque à Delhi pendant la période de l'état d'urgence (1975-1977) décidé par Indira Gandhi. Il est témoin de la destruction des bidonvilles entourant la mosquée Jama Masjid ordonnée par Sajay Gandhi, le fils d'Indira.

Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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Je ne sais pas comment on fait pour arriver à terminer un livre pareil tellement ça part dans tous les sens, j'ai abandonné un peu avant 200 pages, impossible de donner un sens à cette lecture, trop de personnages, trop de lieux, de monstres, de dieux, de croyances....
J'ai compris grosso modo l'essentiel, mais que c'est long, mais que c'est long...... tout ça pour ça.
Pourtant je me faisais un plaisir, c'était mon premier livre de l'auteur, ouch, quelle déception, et dire que j'ai déjà commandé les versets sataniques..... j'espère que ça n'est pas dans le style de celui-ci.
Je vais laisser du temps avant de revenir vers cet auteur et lorsque je recevrai les versets, il risque de se passer un peu de temps avant que je me jette dans ses pages....
Grosse déception pour moi, je pense qu'il faut aimé ce genre, sinon il vaudra mieux passer son chemin.
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Une lecture très intéressante où l'on va suivre le destin de Saleem et de sa famille dans l'Inde du 20eme siècle. le roman se concentre évidement sur Saleem, narrateur de sa propre histoire, mais l'histoire commence dans la jeunesse de son grand-père en 1915, pour se finir avec un Saleem adulte au début des années 80. Saleem nait à minuit pile le 15 août 1947, à la seconde précise à laquelle l'Inde devient indépendante, date précise qui va donner des pouvoirs magiques à Saleem ainsi qu'à tous les enfants nés entre minuit et une heure. le coté magique de cette histoire est évidement important, mais est en fait surtout un prétexte à une (re)visite de l'histoire de l'Inde de ces quelques décennies. Une histoire donc visitée avec plaisir et intérêt à travers les yeux de notre jeune héro, ou plutôt antihéros Saleem qui vivra plusieurs vies différentes en dépit de son jeune âge à la fin du livre, et dont les évènements importants de la vie seront en lien étroit avec les évènements importants du pays. Les multiples aller-retours dans le temps sont d'abord assez perturbants, mais on finit vite par s'y faire. le coté réalisme magique n'est évidement pas sans rappeler ''Cent ans de solitude'' de Gabriel Garcia Marquez qui a beaucoup inspiré Salman Rushdie pour ce premier livre. J'ai très clairement préféré ''Cent ans de solitude'', mais ''Les enfants de minuit'' est une oeuvre majeure que je ne peux que conseiller.
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C'est dans la douleur et la lassitude que j'ai fini ma lecture…

Pourtant, l'idée de base était bonne : lier l'histoire d'un jeune garçon avec celle de la jeune Inde, en mêlant historique et fantastique.

Mais il aurait fallu éviter les phrases trop longues et alambiquées, les digressions qui partent dans tous les sens, éviter les métaphores et allusions obscures…
J'ai lu certains passages avec beaucoup de plaisir, mais la plupart du temps, tout était juste trop lourd...
J'ai donc lu les cent dernières pages en diagonale, quelque chose qui ne m'arrive jamais mais je n'en pouvais juste plus !

Il faut dire que le format de mon édition n'a pas aidé : en plus d'exiger de la concentration, la typographie était petite et serrée, ce qui, accentué par le fait que c'était un grand format, fait que les pages se tournent trèèès lentement et donne vraiment un sentiment de frustration (et pourtant habituellement, ce n'est pas quelque chose auquel je fais attention).

Je suis vraiment déçue, mais ce sont des choses qui arrivent !
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J'ose dire que je n'ai pas apprécié ce chef d'oeuvre. Quelques passages m'ont amusée, intéressée, d'autres m'ont entraînée à tourner les pages, mais je suis allée au bout et j'en suis fière.
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J'avais hâte de commencer cette lecture pendant les vacances (le roman en poche compte 816 pages).

J'en ai lu à peu près le quart très sérieusement, prenant des notes sur la famille du narrateur dont le prénom n'apparait que très tard.

Les métaphores ont fini par me paraître bien lourdes, la répétition de phrases commençant par Mais m'a exaspéré.

Le pompon a été que des événements décrits comme cruciaux avec des dizaines de pages d'explication précédent le moment, ces événements sont expédiés en une phrase bien vague.

J'ai laissé reposer le roman une journée. Je l'ai repris mais terminé en avance rapide.

J'aurais aimé aimer ce livre, le meilleur de l'auteur parait-il, mais trop de circonvolutions ont gâché ma lecture.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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Raconter une tranche de l'histoire d'un pays ou décrire une société par une saga familiale est courant, c'est sur la forme que "Les enfants de minuit" sort du lot commun.
Salma Rushdie fait preuve d'une imagination et d'une verves bluffantes, il marie le réalisme magique au roman picaresque dans une fresque torrentielle qui bouscule le lecteur.
L'histoire de la famille Sinai lui permet de mettre en perspective les différents visages de l'Inde et d'aborder les moments clés de son histoire récente.
Saleem le narrateur est né le 15.8.1947 jour de l'indépendance. Comme mille et un autres enfants nés vers minuit ce jour là il est doté de pouvoirs magiques qui lui donnent une perception aiguë des évènements. Au fil du roman les enfants de minuit seront pourchassés par le pouvoir indien qui les craint, cette dimension politique est majeure, le message de Rushdie est que l'Inde n'a pas su tirer profit de son potentiel immense, de ses talents incroyables comme ceux des enfants de minuits par la faute d'un pouvoir corrompu et de l'obscurantisme religieux qui a amené aux partitions sanglantes avec le Pakistan et le Bengladesh.
Si les deux premières parties sont plutôt enthousiasmantes, la troisième qui raconte la maturité de Saleem est laborieuse, le lecteur a l'estomac chargé et commence à voir les ficelles : l'emploi du fantastique permet à l'auteur de sortir facilement de ses impasses narratives. de plus le lecteur occidental ne saisit pas toutes les références à la culture et la mythologie indienne.
Il n'en reste pas moins que l'on est devant une oeuvre brillante et pleine d'humour qui mérite que l'on fasse des efforts pour suivre une narration endiablée, pleine de digressions humoristiques et d'images ensorcelantes.
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