Le jardin de l'oubli signe mes retrouvailles avec
Clarisse Sabard dont j'avais beaucoup aimé le premier roman,
Les lettres de Rose et qui avait su me divertir avec
La vie est belle et drôle à la fois.
Ce roman me tentait vraiment car la Belle Epoque est une période que j'affectionne et je trouve fascinante les courtisanes de cette période que furent
La Belle Otéro,
Liane de Pougy,
Eve Lavallière,
Cléo de Mérode,
Yvette Guilbert, Cécile Sorel ou Emilienne d'Alençon.
J'attendais donc les passages qui me plongeraient à cette époque avec une certaine délectation mais malheureusement pour moi, ils arrivent bien tard dans le roman et surtout ils sont assez peu nombreux.
J'aurai pu m'en contenter si la partie contemporaine avait été à la hauteur de mes attentes, ce qui ne fut pas le cas. Je ne me suis pas attachée aux personnages, même si je les ai trouvés au demeurant bien sympathiques, et surtout, j'ai eu l'impression que
Clarisse Sabard appliquait un canevas à toutes ces histoires, qui au fond, se ressemblent étrangement.
A commencer par l'héroïne contemporaine qui est fraichement célibataire après plusieurs années de relation, qui revient dans le giron familial et qui va tomber sous le charme du beau gosse du village, bonjour les clichés !
On voit venir la romance dès le début de l'histoire et on sait très bien comment tout ça va finir : par un happy-end général.
Toute cette partie contemporaine ne m'a pas intéressé, y compris lorsque le sujet des réfugiés tombe comme un cheveu sur la soupe, j'ai eu l'impression qu'il était juste là pour valoriser les personnages qui sont tous bons comme du bon pain, comme c'est toujours le cas d'ailleurs dans les romans de cette autrice. J'ai fini par lire ces passages en diagonale tant j'étais pressée de retrouver Agathe.
Heureusement, la partie historique est nettement plus intéressante et plutôt bien documentée même si je n'ai finalement rien appris de la Belle Otero, qui est assez peu présente dans cette histoire.
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