AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,3

sur 68 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
1 avis
La découverte d'une déesse aztèque sur un parchemin arabe est le point de départ d'une enquête et de découvertes époustouflantes pour le vieux professeur Borges et son assistant, Hakan.
Christophe Colomb n'aurait pas été le seul à se lancer sur la mer océane......
Plaisant, distrayant et aussi amusant!
Commenter  J’apprécie          50
Ce premier roman de Mélanie Sadler est une grande réussite ! Il est très court, et pourtant, il s'y passe tant de choses qu'on ne se rend même pas compte qu'on arrive déjà à la fin ! L'histoire, complètement fantaisiste (ou pas ? on finirait presque par y croire à cet empereur aztèque échappant à Cortés pour se retrouver en Turquie) est en plus servie par un style savoureux et plein d'humour. Je me suis vraiment régalée dans cette lecture, le personnage de J.L. Borges, universitaire sud-américain complètement imbu de lui-même, est vraiment excellent, de même que son comparses turc, Hakan. J'ai aussi beaucoup aimé les allers-retours entre le temps présents et les personnages issus de l'Histoire avec un grand H. J'ai aimé le déroulement de l'intrigue et la résolution du mystère, non sans rappeler quelque aventure d'Indiana Jones (le côté bad-ass en moins) et nous délectant jusqu'au bout de cette farce historique. Génial !
Merci aux éditions Flammarion et à Babelio pour cette superbe découverte !
Commenter  J’apprécie          50
Un livre brillant et bien écrit mais sans âme.
L'histoire me paraissait pourtant invitante et alléchante: deux professeurs d'université vont chercher à dénouer le mystère que constitue la representation d'une déesse aztèque dans un manuscrit turc du XVI siècle.
D'aucun ont dit que l'intrigue est digne d'une bande dessinée de Tintin. C'est vrai. Mais il aurait peut-être été preferable que l'auteur confie son histoire à un dessinateur car au moins le dessin aurait su créer l'ambiance.
Je suis en effet restée sur ma faim tout le long du roman car si j'aime les intrigues bien ficelées (et celle là a été à la hauteur de mes attentes), j'aime aussi les romans d'atmosphère et là, rien. Mais rien, vraiment rien. Quand le professeur stambouliote traverse le souk à la recherche d'un indice, on ne sent rien,on ne voit rien, on n'entend rien. Pareil dans le palais de Suleyman le Magnifique, le palais de Topkapi ou l'université de Buenos Aires. Rien. J'en suis fâchée. Melanie Sadler manie avec virtuosité l'Histoire mais elle ne vous fera pas vibrer à l'unisson des personnages qu'elle anime. Quant à l'humour, elle le pratique sans doute pour un groupe d'initiés qui n'ont pas séché autant que moi les bancs des cours d'histoire. Car j'avoue que j'ai seulement pressenti le comique de la fin de l'histoire malheureusement je n'avais pas les bases pour l'apprécier vraiment.
Dommage.

Un exemple d'essai râté d'envolée littéraire:

"Le soir tombait et un albatros solitaire emportait entre ses ailes les restes de la journée consommée. Le ciel se décomposait en lambeaux d'un pourpre délavé"
Aouch. On est loin de la prose de Céline:
"Les crépuscules, dans cet enfer africain, se révélaient fameux. On n'y coupait pas. Tragiques chaque fois comme d'énormes assasinats du soleil. Un immense chiqué. Seulement, c'était beaucoup d'admiration pour un seul homme. Le ciel, pendant une heure, paradait tout giglé d'un bout à l'autre d'écarlate en délire, et puis le vert éclatait au milieu des arbres et montait du sol en traînées tremblantes jusqu'aux premières étoiles. Aprés ça, le gris reprenait tout l'horizon et puis le rouge encore, mais alors fatigué le rouge et pas pour longtemps. Ca se terminait ainsi. Toutes les couleurs retombaient en lambeaux, avachies sur la forêt comme des oripeaux aprés la centième. Chaque jour sur les six heures exactement que ça se passait."
Voyage au bout de la nuit .... qui n'a pas eu à disserter sur ce passage au moins une fois pendant les années d'école?
Commenter  J’apprécie          40
Ce premier roman est un ovni, il y a de l'histoire avec les références à l'empire ottoman et à la conquête aztèque, de l'intrigue avec un mystérieux secret historique, à la Indiana Jones. Les références sont précises et on plonge dans le monde universitaire avec les 2 personnages principaux tous les 2 professeurs.

Il y a beaucoup d'humour avec le personnage du vieux professeur ronchon J.L Borges et de son collègue turc Hakan prêts à tous pour percer les mystères de ce fameux secret historique. Borges vieux professeur qui veut prouver au monde intellectuel qu'il est encore capable de faire une découverte révolutionnaire même si il est en fin de carrière et qui s'associe à son jeune collègue turc qui se prend au jeu des énigmes. le caractère bien trempé voire caricatural du professeur egocentrique et très imbu de lui même est compensé par l'amour de son jeune collègue, sa passion pour l'histoire. Beaucoup plus sympathique, il va tout faire pour mettre à jour cette énigme malgré les périls de remettre en cause l'histoire officielle turque.

Il faut ajouter à cela de belles références littéraires, avec les citations en début de chapitre ( milles et une nuit, Senghor, Rabelais, Yourcenar, Loti, Sophocle entre autres). Un voyage dans le temps à l'époque ottomane et aztèque avec une maestria certaine, de l'ironie dans la description du petit monde universitaire.Et on va d'étonnement en étonnement, on suit avec plaisir les tribulations des personnages et le livre se lit avec bonheur. L'auteur s'amuse à mélanger le vrai avec les références historiques, le faux, et nous fait plonger dans ce monde burlesque, un peu fou et voyager comme seule la littérature peut le faire. le style est vif, efficace et très imagé. A la fin du roman il y a d'ailleurs une bibliographie pour plonger dans l'époque décrite par l'auteur.

Un très sympathique premier roman, que je vous recommande à découvrir d'urgence qui fait passer un bon moment totalement déjanté mais très érudit. Alors prenez le bateau et voyez comment les grands de ce monde se promènent en bateau de Mélanie Sadler, qui fait faire un beau voyage au lecteur.

PS: mention spéciale à la première de couverture, magnifiquement ouvragée qui mélange les influences turques et azteques.
Lien : http://eirenamg.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          30
Ah! çà ! Elle nous en monte un joli bateau, Mélanie Sadler. Un bateau qui pourrait couler tant les rencontres farfelues qu'elle imagine pourraient prendre l'eau. Mais non :le style enlevé, les rencontres aussi improbables que celles de Suleyman le Magnifique et d'une princesse aztèque font qu'on a envie d'aller voir comment tout cela va évoluer. L'écriture précise et le style soutenu nous aident à maintenir le cap. C'est parfois pas si mal de se laisser mener en bateau, comme ces deux vieux profs que Mélanie Sadler embarque pour lui servir d'hommes d'équipage.
Commenter  J’apprécie          20
L'Histoire, celle avec un grand «H», peut encore réserver quelques belles surprises, même à un professeur blanchi sous le harnais et qui désespère de l'inculture de ses étudiants et n'aspire plus guère qu'à une retraite bien méritée. Seulement voilà, Javier Leonardo Borges met le doigt sur un anachronisme figurant dans un manuscrit que lui a transmis un confrère turc. La mention de Coatlicue, déesse aztèque de la fertilité, sur ce manuscrit le laisse pantois, avant de réveiller une passion bien asssoupie. Jonglant entre les époques et les lieux, s'appuyant sur l'aide de son collègue d'Istamboul Hakan, qui va chercher des indices entre le Grand bazar et Sainte-Sophie, il construit une théorie époustouflante. L'oeuvre d'une vie !
Mélanie Sadler, qui a l'art de mélanger les codes du roman historique et policier, s'en donne à coeur joie et non fait partager sa jubilation : « Il fallait remonter à l'arrivée du Colon infect, un certain Cristobal, qui, à l'époque, était encore jeunot dans l'apprentissage maritime. Il débarqua hagard près des côtes de la vieille Amérique en 1492. Il trucida un bon paquet d'Indiens, mais certains se révélèrent plus coriaces. L'Histoire se souvient notamment du fameux cacique Caonabo, pas plus commode qu'accommodant. Il tint tête à Colomb et lutta pour préserver l'île d'Hispaniola de ces ploucs en culottes courtes affublés de chapeaux à plume. Mais les fusils tuent, et le ridicule n'y peut rien. »
Dans cette grande épopée de fureur, de sang et de larmes, ne serait-il pas merveilleux qu'un prétendant au trône aztèque puisse échapper aux conquistadors, que Cuauhtémoc prenne le chemin inverse d'Hernán Cortés et puisse lui survivre ? Ne serait-il donc pas mort en 1524 après une résistance héroïque lors du siège de Tenochtitlan, comme Borges le soutenait devant ses étudiants ignares ?
A la fois érudit et truculent, ce roman rocambolesque réjouira les amateurs d'uchronie autant que ceux qui aiment le double jeu, les intrigues joliment troussées. Sans oublier l'humour dévastateur qui accompagne cette belle découverte.
A moins que, moins futile qu'il n'en paraît au premier abord, l'auteur entend nous faire réfléchir sur le sens de l'Histoire, sur les vérités que l'on croit établies et ne veuille réveiller notre esprit critique.
Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          20
Mon avis est assez partagé pour cette lecture, lu grâce à Masse Critique.
D'un côté, j'ai appris des choses sur les civilisations Aztèques et Turques ; j'ai voyagé entre Amérique et Turquie.
Mais d'un autre, j'aurais aimé passer plus de temps sur la personnalité des personnages, sur les rapports entre eux. La résolution de l'énigme arrive beaucoup trop rapidement à mon goût, sans véritable rebondissement. Par ailleurs, j'ai parfois eu l'impression de lire un livre d'"universitaire" (mais peut-être est-ce fait exprès, pour coller au personnage du professeur Borgès ?) : par exemple, dans une note de bas de page, l'auteure utilise le "nous" que l'on utilise dans les mémoires et les thèses. Ça m'a fait un peu drôle.
Toutefois, pour un premier roman, c'est prometteur. le style est fluide. Merci à Babelio pour cette découverte !
Commenter  J’apprécie          20
Avec ce 4e de couverture, j'ai eu envie, très envie même de me prendre au jeu de cette histoire folle. Mais rapidement ce fut la déception, à la hauteur des attentes. Une impression de fouilli, de fourre tout, sans cohérence et rapidement sans intérêt.
Il me reste juste une impression de livre bâclé, non abouti et donc une grande déception...
Commenter  J’apprécie          10
Petite lecture achetée et dédicacée lors d'un salon du Livre, j'en ai débuté la lecture pour le challenge Plumes Féminines 2018. J'ai toujours été intriguée par l'Histoire et l'archéologie, c'est donc dans l'attente d'un roman d'aventures sur fond de recherches historiques que je me suis lancée.

Sur la forme, je n'ai presque rien à dire, les références littéraires en début de chapitre sont un supplément intéressant.
Cependant les détails intempestifs, la brièveté du roman et le découpage des chapitres ne nous permet pas d'entrer dans une profondeur des protagonistes ou de l'environnement. Mais peut-être est-ce l'effet voulu et puis comme c'est un premier roman peut-être était-ce délicat pour l'auteur d'apporter de la profondeur sans altérer son récit ?

Sur le fond, ce remaniement de l'Histoire qui amène à des questionnements sociétaux sur l'importance religieuse sociétale et sur des mensonges historiques arrangeants, est très bien amené et construit. On y redécouvre la cupidité de l'Histoire, ou plutôt de certains historiens et le titre prend son sens lorsque l'on se rend compte .

Une bonne découverte, trop courte pas assez aboutie mais qui laisse présager de bonnes découvertes en perspective pour peu que l'auteur continue à écrire.
Commenter  J’apprécie          10
Loufoquerie historique écrite avec humour dans un style imagé et riche qui avec une grande érudition, nous entraine "tambour battant" dans une épopée fiction. Cette fiction aurait-elle pu être ? Voilà qui joue au passage avec les affirmations des professeurs d'université et historiens peu modestes et leur rabat le caquet. Une intrigue bien menée et un vrai bon moment ludique de lecture
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (117) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3184 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}