AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 129 notes
5
23 avis
4
27 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai ouvert "28 jours", en ai lu dix pages et j'ai su que ce serait un coup de coeur. La faute à cette scène splendide, pleine d'audace et de tendresse, qui m'a émue aux larmes et me fait encore sourire lorsque j'y repense. A seulement dix pages du début. "28 jours" ne nous prépare pas à l'horreur de 1942 : ça frappe dès la toute première page, nous plongeant avec violence dans une panique froide et métallique.
Mira n'a que 16 ans mais elle n'hésite pas à risquer sa vie pour sa mère et sa petite soeur, Hannah. Se glissant régulièrement dans le quartier polonais, elle y récupère de la nourriture qu'elle parvient ensuite à glisser entre les enceintes du ghetto. Brisée en silence par le suicide de son père, écoeurée par un frère qui travaille pour la police juive mais apaisée par les bras de Daniel, elle est bien décidée à ne jamais capituler. Entre les fusillades arbitraires, les humiliations et les privations monstrueuses endurées par les otages du ghetto, nous vivons donc les transes, les bouleversements et les désarrois de son coeur de jeune fille. Mais très vite la répression se renforce et Mira choisit de s'allier à des groupes de Résistants clandestins…
Mira est souvent dure avec elle-même, se critiquant beaucoup, tandis que le lecteur reste ébloui par ces moments de courage fugace et brutal dont elle fait preuve. Elle agit autant avec son intelligence qu'avec son coeur, donnant lieu à de prodigieux moments d'héroïsme instinctif. Et pourtant il y a aussi une certaine naïveté chez elle qui contraste joliment avec son extraordinaire courage. Mais elle est là aussi la beauté du roman : malgré la geôle qui l'enserre, Mira reste une adolescente de 16 ans qui se dispute avec sa petite soeur et nous fait part d'espérances parfois saugrenues et de chagrins plus légers parmi les épouvantes quotidiennes. Elle nous rappelle que la guerre, aussi monstrueuse qu'elle soit, n'empêche pas le coeur de pulser, le ventre de briller, et que l'amour ne se bride pas.
L'écriture est si moderne, fluide et puissante qu'on avale les pages sans s'en rendre compte. David Safier écrit avec une grande justesse, un profond respect et une immense sensibilité. La sensation d'oppression est palpable, la misère du ghetto prend chair autour de soi et Mira n'est plus un simple personnage de roman mais elle devient réelle. On la suit dans tous les risques qu'elle prend, on reçoit l'écho intact de ses doutes, ses peurs et ses découragements. Mira est belle dans ses actes de bravoure comme dans ses infimes moments de défection, ses erreurs et ses abandons, ses "mauvais" choix pris dans la terreur et l'urgence.
J'ai lu énormément de témoignages et de romans sur le ghetto de Varsovie mais il me semble que les horreurs que l'on apprend n'ont jamais de fin. Il y a des scènes atroces racontées avec la grâce et l'immense respect d'une plume en larmes. Et c'est d'ailleurs ce qui à mes yeux place ce roman parmi les meilleurs que j'ai pu lire sur le sujet : David Safier ne cherche pas à épouvanter de façon gratuite et cruelle ni à exploiter l'horreur pour intensifier ses pages. Il n'y a aucun sensationnalisme ; son écriture est aussi attendrissante qu'elle est raffinée, sans jamais tomber dans le larmoyant. Même lorsqu'il fait surgir dans la monstruosité déjà extraordinaire l'ombre de Treblinka…
"28 jours" ne fait pas l'effet d'un film monstrueux et éprouvant que l'on se prend en pleine figure ; on y participe, on le vit dans sa chair et son coeur. Nous pourrions tous être Mira, née au mauvais moment et au mauvais endroit. Il y a un véritable lien qui s'établit entre elle et le lecteur, rendant cette lecture d'autant plus immersive et vivante. Mira pourrait même être une soeur, une cousine ou bien l'amie la plus chère. Impossible de ne pas s'attacher à cette jeune fille qu'on brise cent fois et qui se redresse à chaque fois. Et puis on croise également de célèbres personnalités du ghetto telles que le président du Conseil juif, Adam Czerniaków, le Commandant de l'Organisation juive de combat, Mordechai Anielewicz, ou encore Janusz Korczak et ses petits orphelins. C'est extrêmement bien documenté et merveilleusement raconté.
Ce roman de guerre est aussi étonnamment un très grand roman sur l'amour. L'amour responsable d'actes insensés, sublimes, désespérés. L'amour qui vous rend puissant lorsqu'il faut combattre mais aussi vulnérable devant l'Ennemi – car le SS qui se tient devant vous avec sa haine et son fusil est aussi un homme pour une femme de l'ombre, un frère, un ami, un père de famille. David Safier aborde ce sujet grave et délicat à de nombreuses reprises et sous de nombreuses formes sans émettre aucun jugement. Certaines réactions qu'il offre à ses personnages sont admirables, certains actes sont éblouissants de maturité.
J'ai tremblé jusqu'à la toute dernière page et même une fois le roman refermé je n'arrive pas à me sortir Mira, Amos et tous les autres de la tête. "28 jours" est un hommage ébouriffant aux centaines de milliers de déportés du plus grand ghetto juif de la Seconde Guerre mondiale, et à la bravoure exceptionnelle de ceux qui ont trouvé le courage de s'insurger. Je retiendrai également ce questionnement puissant qui revient sans cesse à la manière d'un leitmotiv : "quelle sorte d'être humain veux-tu être?"
Superbe et bouleversant. Inoubliable.
Lien : https://lechemindeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          82
L'histoire de Mira pourrait ressembler à des tas d'autres histoires de "juifs" se passant pendant la seconde guerre mondiale mais c'est loin d'être le cas. J'ai beau avoir lu des dizaines de livres sur le sujet, je n'en avais pas encore lu un comme celui-ci.

En effet, c'est avant tout une histoire d'amour. Un amour inconditionnel pour un père ne pouvant plus les protéger, pour une mère n'ayant plus le goût à la vie, pour une petite soeur à l'esprit fantasque qui ne devrait pas grandir aussi vite et pour un grand frère protecteur malgré les apparences. Pour un premier amour que l'on admire, pour un nouvel amour que l'on voudrait infini et pour un combat que l'on aimerait bientôt fini.

C'est impressionnant la façon dont j'enchaîne les événements dans le ghetto juif : d'une vie plutôt "calme" - tout reste relatif au vu de ce qu'il va se produire par la suite - à un combat d'une vie en mémoire des personnes qui ont compté.

Je me suis rapidement prise d'affection pour Mira qui pense et vit des choses qui ne sont clairement pas de son âge. Elle fait des choix terribles que personne ne devrait jamais faire et elle m'a impressionnée pour ça. J'ai admiré sa force, sa détermination et sa volonté a repousser ses propres limites.

Le meilleur dans cette histoire reste la fin : ce n'est que dans les dernières lignes pleines d'espoir que je n'ai compris le lire du livre. 28 jours n'est peut-être qu'un bouquin mais il raconte une partie de NOTRE histoire.
Commenter  J’apprécie          70
28 jours est un roman mais il s'inspire de l'histoire du ghetto de Varsovie et de l'insurrection de ce ghetto entre le 19 avril et le 16 mai 1943. 28 jours durant lesquels de jeunes gens courageux et médiocrement armés surent s'opposer à des Allemands stupéfaits de s'apercevoir que des juifs puissent combattre et les repousser. Quand le roman commence, nous suivons le destin de Mira, jeune juive enfermée dans le ghetto avec sa famille ou ce qu'il en reste : son père s'est suicidé et son frère qui a rejoint la police juive ne donne plus signe de vie. Comme sa mère dépérit lentement et que sa soeur est trop jeune, c'est elle qui se démène, prend des risques pour les nourrir. Elle parvient même à passer de l'autre côté du mur du ghetto pour trouver à manger et en revendre une partie une fois revenue à l'intérieur. Pour seule consolation, elle a son ami Daniel, qui vit avec Janusz Korczack et les orphelins qu'il dirige. Mais ces rares moments de bonheur vont s'envoler quand, à partir de l'été 1942, les Allemands entreprennent de vider le ghetto. La mère et les deux soeurs vont se terrer dans leur appartement, cachées dans un espace étroit , n'en sortant que le soir, toujours sur le qui-vive jusqu'à ce que l'horreur s'abatte sur elles. Restée seule, Mira décide alors de rejoindre le mouvement de résistance et sera de tous les combats jusqu' la fin. C'est un roman oppressant parce que les événements décrits ont eu lieu, parce que l'auteur a su rendre compte de la vie –si on peut parler de vie- à l'intérieur du ghetto. Sous sa plume, renaissent les habitants, ceux qui ont subi, ceux qui sont restés dignes, ceux qui se sont efforcés d'aider les autres, acceptant jusqu'à la fin leur sort – je pense à Janusz Korczack qui marcha vers la mort avec ses orphelins- ; ceux qui se sont compromis avec les allemands notamment tous ceux qui rejoignirent les rangs de la police juive, en espérant garder la vie sauve. Dans cet enfer, Mira tient le coup grâce aux histoires de sa soeur inventées pour repousser l'horreur. Ce conte pour enfant où une jeune Hannah accompagnée de son bien-aimé Ben-le-rouge part à la recherche de trois miroirs à travers sept-cent-soixante-dix-sept îles lui permet d'échapper, le temps d'une pause, à la réalité. Et le lecteur que nous sommes, apprécie lui aussi ces moments imaginaires, une respiration dans ce roman terrible. Pour conclure, je laisse la parole à Mordechai Anilewicz, un des chefs de l'insurrection qui écrivit le 23/04/1943 : « le rêve de ma vie s'est réalisé. L'auto-défense du ghetto est une réalité. La résistance juive armée et la vengeance se matérialisent. Je suis témoin du merveilleux combat des héros juifs… ». 28 jours est à lire, absolument.
Lien : https://labibliothequedeneko..
Commenter  J’apprécie          60
magnifique. Je suis habituée à autre chose avec cet auteur mais il écrit tout aussi bien ce type d'histoire. On sent le vécu...j'ai lu bcp sur cette guerre, les camps de concentration...mais j'aime bien ces livres qui font un focus sur juste une petite partie de l'histoire mais pas des moindres. Vraiment très très bien
Commenter  J’apprécie          50
Quelle sorte d'être humain veux-tu être ? Et quelles sortes d'êtres humains étaient-ils , ces donneurs de mort ? A la fin du roman, on se demande encore comment tant d'atrocités ont pu avoir lieu. Et combien d'atrocités continuent malheureusement encore ... En dépit de ce thème très douloureux, ce roman est plein de finesse et beauté, un hymne à la vie et à l'amour, un hommage à ceux qui ont tant subi. David Safier sort de son registre habituel mais toujours pour nous livrer un message, ici la nécessité de vivre dans un monde en Paix.
Commenter  J’apprécie          50
Mira une jeune fille de 16 ans vie dans un ghetto avec sa mère, sa soeur et son frère. A cause du manque de nourriture, elle s'est mise à passé de la nourriture en fraude pour la population juive. Bientôt toute la population juive est condamnée à une mort certaine Mira décide donc de rejoindre la résistance malgré les risques que cela engendre.

C'est un très beau livre qui aborde beaucoup la question des choix que l'on peut faire et ce que cela engendre.
Commenter  J’apprécie          50
28 jours . C'est le temps que les résistants du ghetto de Varsovie ont tenu tête aux Allemands avant que les derniers résidents ne soient exterminés et le ghetto détruit.
C'est le nombre de jours qu'il a fallu à Mira pour parvenir au terme de sa quête initiatique : Quel sorte d'humain voulait-elle être : combattante, vengeresse, celle qui veut simplement vivre ? Une jeune fille de 15 ans devrait-elle se poser de telles questions, en débattre

"_ et en nous défendant nous rendons la lignite à notre peuple
_ Il y a des choses plus importantes que la dignité
_ Ah oui ? Et quoi ?
_ la survie

au lieu d'être juste une jeune fille de 15 ans ?
Nous aussi nous interrogeons ce que nous voudrions être sans conditions de vie extrêmes A 15 ans nos questions existentielles sont ou ont été bien différentes de celle de Mira, faites en toute liberté de choix. . Mais dans ce ghetto, les conditions de vie et la crainte de mourir ne faussent-elles pas la donne ? le libre arbitre existe-il vraiment ?
Dans cette ville fantôme tout s'achète et tout se vend même la vie d'un autre si celle-ci peut sauver la sienne ou simplement obtenir un bout de pain. C'est condamnable non ?
Mais peut-on être juge quand la barbarie et la cruauté de certains individus vous poussent à de telles extrémités ?
Chaque individu est différent et le seuil de tolérance propre à chacun. Peut-on condamner ou élever au rang de héros telle ou telle personne suivant nos valeurs, alors que nous n'avons rien vécu de toute cette souffrance ?
Peut-on comprendre que l'on attente à la vie d'un enfant que l'on suspecte de trahison ? Peut-on condamner une mère qui sacrifie son bébé persuadée qu'elle pourra en avoir d'autres, comme si un bébé pouvait remplacer l'enfant sacrifié ?
Doit-on accepter les dommages collatéraux au nom de la survie d'un groupe ?
Qu'est-ce qui est légitime : sacrifier les autres dans le combat ou dans celui de la survie personnelle ?
J'ai pleuré à chaque sacrifice de vie humaine au nom de la survie, j'ai pleuré pour Mira, Daniel, Amos, et tous les autres, les personnages réels de cette histoire, les anonymes auquel David Safier rend hommage avec vibrante et émouvante histoire.
Une histoire authentique romancée sombre mais pas que; Mira nous fait partager ses espoirs et ses rêves, elle nous fait rire car même si la mort rode elle vit des moments intenses de joie et d'amour. C'est Mira qui nous conte son histoire, le quotidien du ghetto, les humiliations, la faim, la peur..
L'amour, l'amitié, les valeurs n'ont pas disparues totalement dans cet univers ou chaque jour vécu de plus est un jour de gagné, chaque minute est importante et il ne faut pas gaspiller les précieuses secondes de bonheur grappillé. Hannah le comprend vite. La petite soeur s'invente des histoires pour embellir sa triste vie, un moyen de tolérer un quotidien insupportable, Hannah encore une enfant dans son corps mais une adulte dans sa tête qui cherche à être transparente, son mode de survie.
" Hannah préférait devenir invisible. Dans le ghetto les invisibles survivaient plus longtemps que les plus fors"
Un roman poignant et magnifique, qui nous pousse à nous interroger sur la valeur de la vie, sur la personne que nous sommes, sur celle que nous voulons être. Sur ce que je serais capable de faire dans une telle situation . Serais-je capable de tuer quelques en soient les raisons ? Sauverais-je des vies ? Mettrais-je la mienne en jeu pour en sauver d'autres ? Serais-je un Korczak ? Ou au contraire un Simon ?
Au terme de cette lecture je voudrais ressembler à Mira, Amos et Daniel. Je voudrais avoir en moi la force de caractère de chacun, parce que tout n'est pas simple ni tout noir ni tout blanc.
28 jours est un roman initiatique bouleversant et humaniste, qui nous bascule dans une des pire tragédie de l' histoire, nous confronte aux grands questionnements de l'existence, nous pousse dans nos retranchements en nous bousculant en cette période contemporaine où les ghettos et la ségrégation existent toujours
David Safier m'avait fait rire avec son roman loufoque et désopilant Maudit Karma, ici il nous prouve que son talent ne s'arrête pas à la comédie et qu'il peut nous toucher en plein coeur. l'auteur déconcerte avec ce roman basé sur des fait réels, à mille lieux de ses comédies hilarantes
Quel que soit le genre, sa plume frappe fort et vous accroche au point que une fois lus les premiers chapitres lus, le lecteur ne peut plus abandonner les héros jusqu'à l'issue finale, et nous tient haletants et tremblants pour les protagonistes, espérant un happy-end.

Une pépite à lire absolument.

Merci à Masse Critique Privilège, Babelio, les Editions Presse de la Cité pour m'avoir permis de faire cette magnifique lecture et à l'auteur Mr David Safier pour cet hommage aux anonymes du Ghetto, le Mira, Daniel,Amos et autres, ainsi qu'aux plus connus Janus Korczak, Mordechaj Anielewicz,deux personnes luttant à leur manière. Un livre à lire quel que soit l'âge.
Commenter  J’apprécie          50
malgré tout ce que j'ai pu lire et voir sur la seconde guerre mondiale, les camps de concentration, c'est la première fois que je me retrouve au coeur du ghetto.
En plein dans l'action, on se retrouve piégé, et à vouloir combattre l'injustice avec Mira.
"Les hommes étant tous égaux dans la mort - même si la religion tante le contraire-" "si, comme il l'avait laissé entendre, la mort nous attendait toutes dans cet enfer du ghetto, n'étions-nous pas véritablement égaux? Riches et pauvres? Jeunes et vieux? les sains d'esprit comme les fous?"
Commenter  J’apprécie          50
Totale découverte d'un auteur qui apparemment à plusieurs cordes à son arc, en effet David Safier est surtout connu pour ses romans loufoques mais cette fois ci il nous montre une autre facette de son talent en écrivant sur le thème de la pire tragédie du 20 ème siècle : la Seconde Guerre Mondiale.

Nous sommes en 1942 dans le ghetto de Varsovie, Mira, le personnage principal est une jeune fille de caractère qui n'hésite pas à faire des pieds et des mains pour sa famille, jusqu'à sortir du ghetto malgré les interdictions pour se lancer dans le marché noir et de ce fait rapporter de la nourriture à la maison. Au détour d'une rencontre, Mira apprend que la population juive habitant le ghetto est condamnée, sans attendre elle rejoint un groupe de résistants...

Des romans historiques se déroulant dans le ghetto de Varsovie, il n'y en a pas beaucoup et pourtant c'est un lieu qui mériterait que l'on parle de lui plus en profondeur, plus en détails. David Safier a su traiter et décrire le contexte de vie difficile dans lequel évoluent les personnages : la pauvreté, la violence, la peur chaque seconde, l'ambiance est lourde, sombre mais derrière tous ces sentiments multiples que peut ressentir le lecteur au cours de sa lecture, il y'a l'espoir, ce groupe de jeunes qui décident d'affronter les allemands pendant 28 jours sans relâche.

Premier coup de coeur de l'année 2018, cette histoire est bouleversante et belle à la fois, alors que la situation est désespérée, les jeunes prennent les armes pour défendre les leurs tout en se questionnant sur leurs actes : quel genre de personnes veulent-ils être ? les bons ou les méchants?... Une remise en question fondamentale alors que la barbarie fait fureur, c'est grandiose et intelligent, j'ai savouré ce livre jusqu'au dernier mot. Bravo Mr Safier
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre est vraiment extraordinaire... On ne le lâche pas une fois qu'il est commencé.
L'histoire se déroule dans le ghetto mis en place en Pologne durant la 2nde Guerre Mondiale. Et la description des faits est d'une réalité cruelle mais sincère... Dès le début le personnage de Mira nous emmène dans sa quotidien, et au fil des chapitres il est difficile de se dire, de s'avouer, que tout ce qui lui arrive a réellement existé... Ici la nature humaine est dépeinte dans toute son abomination. Et nous fait réfléchir à la question existentielle de ce roman : quelle sorte d'être humain souhaitons nous être ?
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (342) Voir plus



Quiz Voir plus

Sacrée famille de David Safier

Quel est le nom de famille de la "sacrée famille" ?

Wunschmannn
Winschmonn

6 questions
12 lecteurs ont répondu
Thème : Sacrée famille ! de David SafierCréer un quiz sur ce livre

{* *}