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EAN : 9791028528225
128 pages
Leduc (10/05/2023)
4.65/5   31 notes
Résumé :
La nouvelle BD autobiographique poignante de Samboyy sur le double statut de maman devenue infertile
« Moi, c'est Sam, à la fois maman et stérile. Et l'une et l'autre. Je fais partie de ces deux mondes a priori incompatibles, avec les étiquettes et les préjugés qui les accompagnent. Voici mon histoire. »
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Et l'une et l'autre est une jolie BD autobiographique réalisée par Samboyy.

Trois principaux sujets sont abordés : la maternité, le deuil et la stérilité. Des sujets importants pour la vie d'une femme.
Les histoires vécues sont toujours mieux racontées et j'ai été particulièrement touchée par cet ouvrage.

L'auteure nous raconte dans un premier temps, sa vie d'adolescente (dans les années 90), puis sa vie de femme et enfin sa vie de maman. Elle met aussi en avant la relation très particulière qu'elle entretient avec son utérus (cet organe plus qu'important pour une femme). Il n'y a aucun tabou, aucun jugement dans ce roman. Elle nous livre son ressenti et c'est très beau.
Cette BD se dévore d'une traite. C'est un condensé de douceur, de bienveillance, de résilience. Samboyy m'a fourni des informations que je ne connaissais pas. Elle met également en avant le poids de la société que certaines femmes peuvent ressentir quand notre horloge biologique tourne ou lorsqu'une jeune-femme tombe enceinte et qu'elle réfléchit à ce qu'elle souhaite faire (avorter ou non).

Le sujet de la maternité est quelque chose de personnel, chaque femme réagit comme elle le souhaite. Certaines veulent devenir maman, d'autres le deviennent sans vraiment le vouloir et réfléchissent au choix à faire et il y en a d'autres qui ne souhaitent tout simplement pas avoir d'enfant. Il suffit de respecter chaque choix !

Le parcours de Samboyy est remarquable et c'est une femme très courageuse qui a, par moment, ressenti des doutes, des craintes. Certains évènements qui nous tombent sur le coin de la tête peuvent nous achever et il est très difficile de remonter la pente. Et elle y est arrivée, elle a réussi à vaincre « ses démons » si je puis dire. Je n'ose pas en dire plus car je souhaite que vous découvriez cet ouvrage si magnifique, dans son entièreté.

Bravo à l'auteure pour avoir mis des mots sur des maux, de faire tomber certaines barrières, de mettre le doigt sur certains préjugés absurdes et qui, malheureusement, existent encore à notre époque.
En tant que femme, nous traversons tellement d'épreuves tout au long de notre vie, on ne s'en rend pas forcément compte mais nous sommes fortes et nous pouvons être fières de nous car ce n'est pas tous les jours faciles.

La couverture est lumineuse malgré le sujet très dur. Comme quoi, il y a toujours un peu de lumière dans une sombre situation.
Les planches sont réalisées avec 3 teintes : le bleu, le jaune, le gris, ce qui permet de bien distinguer les émotions, les ressentis, j'ai trouvé cela très juste, très parlant.

Vous l'aurez, sans doute, compris, j'ai passé un très bon moment. C'est une très belle lecture que je vous invite grandement à tenir entre vos mains.

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En étant lectrice Leduc et avec Marie aux commandes, on doit s'attendre à de superbes surprises livresques. Samboyy nous propose ici une totale immersion dans le coeur d'une femme et d'une mère avec Et l'une et l'autre, en librairie depuis le 10 mai. Lu en une petite heure et demie, j'ai été submergée par l'émotion. En abordant l'intimité d'une jeune fille et ensuite d'une femme, Samboyy brise les tabous autour de la féminité tout en abordant des thèmes forts pour une femme : les règles et ses mythes, l'avortement, la grossesse, les complications, les diktats d'une société dont les mentalités restent figées sur " la femme est faite pour être mère" et enfin, la difficulté de surmonté l'épreuve de l'hystérectomie. Mise en lumière par des illustrations parfaitement en adéquation, la richesse de ce roman graphique est importante. Les ressentis, le vide, la peur, la reconstruction, les relations amoureuses tout est abordé avec beaucoup de justesse et d'empathie. Et l'une et l'autre, c'est porter la voix de ses femmes qui se sentent "vide de l'intérieur", c'est disposer de son propre corps et le dire haut et fort...C'est l'histoire d'un utérus qui se fait la malle et laisse des séquelles psychologiques difficiles... Ayant vécu cette situation, je peux vous dire que ce roman est incroyablement beau, fortement juste ! 


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Un journal sous forme de BD pour un parcours de femme très touchant sur quelque chose que je ne connaissais pas : l'hémorragie de la délivrance.
Mais avant d'arriver là on accompagne la narratrice avec ses premières règles, le premier petit ami et un avortement.
Après son accouchement elle subit une intervention qui la rend sterile et il y a toujours une voix comme une personne BIS qui l'accompagne.
C'est parfois minimaliste mais à la fois suffisant et riche. J'ai adoré les dessins et l'expression des personnages. C'est l'histoire d'une femme mais l'autrice y inclut des données et zoom sur des sujets qui donnent une plus grande portée à son expérience. Elle inclut toute la pression sociale qui pèse sur les femmes, l'injonction à la maternité.
J'ai aimé les zooms avec une page consacrée aux croyances en fonction des pays sur les règles, une sur le SIDA ou l'avortement.
Une belle découverte malgré le sujet difficile abordé, ce n'est pas le ton du drame mais de la reconstruction à chaque fois.
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Il s'agit d'une BD autobiographique qui revient sur les étapes importantes dans la vie d'une femme, depuis l'arrivée des règles jusqu'à l'accouchement...
L'accouchement. Parlons-en... Il est question de celui qui ne se passe pas comme prévu. Celui qui a des complications. Celui qui se finit mal... Qui se termine par une hystérectomie.
Et puis il y a l'après. L'acceptation. Physique et psychologique.

Dans ce magnifique roman graphique, l'autrice met en lumière les traumatismes auxquels elle a dû faire face. Avec sincérité et tendresse, elle évoque les sentiments de vide, de solitude, de culpabilité, d'abandon... Qui l'ont rongée pendant des années.

Et puis, évidemment, elle pointe du doigt avec beaucoup de justesse la pression sociale à laquelle elle a été confrontée... Cette pression que met la société sur les femmes en général, concernant la maternité et le fait d'avoir ou non des enfants.
Avoir des enfants n'est pas une fin en soit, ça n'est pas nécessairement un but ultime à atteindre. Il y a celles qui ne désirent pas en avoir. Il y a celles qui ne le peuvent pas... Liberté de choisir, liberté de vivre sa vie sans jugement d'autrui...
On a encore du boulot pour y arriver.

Une histoire des plus touchantes dont les illustrations servent le propos avec douceur.
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| 👊 de ❤ |

🖍roman graphique
�utobiographique
🤰maternité
𦐏éminité
🩹résilience

Dans ce récit autobiographique, l'autrice revient sur son son enfance, son rapport à la féminité défini dès son plus jeune âge, son rapport à la maternité aussi. Parce que selon les contes, sans enfant, il n'y aurait pas de happy end...

Et puis Sam veut un enfant, et puis Sam se bat, et puis Sam a un enfant, et puis quand Sam ne peut plus avoir d'enfant, qu'est-ce qu'elle devient ?

Est-ce qu'elle peut encore devenir quelque chose ?


J'ai aimé les mots posés sur les diktats de la société.

J'ai aimé les dessins plein de poésie et de justesse.

J'ai aimé la sincérité qui ressort de cet ouvrage, celle de ne pas se cacher de vouloir des enfants parce que c'est toujours comme ça qu'on nous a appris les happy end.

J'ai pleuré aussi, parce que bordel la vie parfois ça fait mal, et ce livre était un véritable coup de poing.

J'ai aimé pleurer.

J'ai été remuée, emportée, et d'une certaine façon, apaisée aussi, parce qu'on ressort toujours plus fort.es des épreuves qu'on traverse, et que parfois, de jolies choses en naissent, comme le prouve ce livre 🌙
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Je n’avais pas de protection hygiéniques, alors je devais faire avec les moyens du bord : du papier toilette. Et ça impliqué d’aller souvent vérifier que tout était OK… Pas très pratique.
- Le papier toilette, ça se mange pas, hein… Pendant la guerre on faisait attention !
- Oui, mamie…
(Quarante ans que la guerre est finie, mamie…)
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Les règles c’était pas drôle, mais ça pouvait se cacher, personne ne le savait. Mais… l’acné ! Ça, c’était un réel problème visible
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