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EAN : 9782203136083
Casterman (01/05/1993)
3.75/5   4 notes
Résumé :
Le 16 juin 1860, dans un petit village de la Marne, naît Antoine Caton. Son appétit lui vaut le surnom de Dévorant qui ne le quittera plus. Ardent et courageux, Antoine va affronter la vie sans détour : l’école que l’on quitte trop tôt, la guerre qui toujours rôde, les fours à chaux qui hérissent peu à peu le paysage riche et austère de la campagne marnaise. Le roman d’une vie, d’une famille, d’une époque enfin, engloutie dans la brutale déchirure de 1914.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Des prémices de la guerre de 1870 jusqu'à celle de 14-18, dans un petit village de la Marne, le récit de la vie d'Antoine Caton, surnommé « le Dévorant » parce que, au tout début de sa vie, au départ de sa mère partie travailler à Paris, il n'accepta de se nourrir (et fort goulument) que des pis d'une chèvre.
Bel hommage à une région, évocation sensible des campagnes d'alors et d'un monde qui se transformait avec la multiplication des fours à chaux, la bascule, pour beaucoup, du travail vers cette industrie et le va et vient pour « Toinot » entre ce boulot terriblement exigeant et son rêve de construire sa propre ferme.
J'avais lu ce roman adolescent et je n'en avais qu'un très vague souvenir. Même à la relecture il me semblait découvrir cette histoire comme pour la première fois.
Demeurait juste comme une très ancienne, diffuse mais évidente, proximité affective avec Toinot : pendant quelques jours je faisais moi aussi partie de la famille du Dévorant, touché par sa vie simple et rude, inspiré par son héroïsme du quotidien.
Familiarité étrange avec son courage face aux drames de la vie, son sens du devoir et son obstination parfois butée qui finit toujours par se ranger à l'ombre d'un coeur honnête, petit caillou de l'enfance retrouvé par hasard, comme une graine, même minuscule, plantée en moi depuis lors…
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Toinot et Delphine n'avaient besoin que de quelques minutes d'entrevue : alors ils échangeaient des confidences, des projets, des idées, sous la banalité desquels ils percevaient confusément leurs propres frissons, comme des courants qui laissent intacte la surface du fleuve.
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