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3,7

sur 1032 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
(Avertissement : cet article n'est pas à proprement parler une critique)

« Hou hou ! Y a quelqu'un ? Hou hou ! »
Nan mais je suis où là ? Tiens, voilà un vieux manuscrit poussiéreux… qu'est-ce qu'il y a d'écrit là-dessus ? 1284. Ah, le bon vieux temps ! Bon, y a vraiment personne, on dirait.
« Hou hou ! »
Tiens, mais qu'est-ce que c'est que cette masse informe recroquevillée dans le coin ? Aaarrgghh mais ça bouge ! C'est vivant !
- Qui êtes-vous ? Attention, je suis armée !
- Ne criez pas si fort, sinon ils vont me retrouver.
- Qui donc ?
- Ben, les villageois de mon livre.
- Qui êtes-vous ?
- L'auteur, Romain Sardou.
- Ben ça tombe bien, c'est vous que je voulais voir. J'ai deux ou trois questions à vous poser.
- Je vous écoute.
- C'est quoi cette histoire de village maudit que vous nous avez pondue, là ? Et pourquoi le XIIIème siècle d'ailleurs ?
- Les gens aiment bien l'époque médiévale, je pensais que ça plairait.
- Non mais franchement mon vieux, vous ne voudriez pas plutôt faire du cinéma ?
- Impossible.
- Pourquoi ?
- Night Shyamalan a déjà exploité l'idée d'un village maudit, j'ai peur de la concurrence. Vous n'avez pas aimé le livre ?
- Je n'ai pas pu le finir, je m'ennuyais trop et puis j'aime bien le Moyen-Âge mais en fait votre livre n'en parle pas. Vous auriez pu créer un univers fantasy pour donner un décor à votre intrigue. Enfin, moi je dis ça, je dis rien.
- Vous n'avez pas eu peur ?
- Non.
- Vous n'aimez pas mon style ?
- Non.
- Mais qu'est-ce que vous me conseillez alors ?
- Essayez la chanson, mon vieux ! »
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(NB : la fin est divulgachée dans cette critique)

Jusqu'à environ la page 400, j'ai lu ce livre avec beaucoup d'intérêt. La base de départ est accrocheuse : un évêque assassiné, un curé jeune et brillant qui vient prendre possession d'une paroisse isolée au fond des bois, et escorté de 2 acolytes atypiques. Dans le même temps, le vicaire et bras droit de l'évêque décide de prévenir ses supérieurs et de partir vers Paris avec le cercueil de son évêque. Enfin à Rome se jouent des intrigues qui pour l'instant ont l'air détachées de toutes ces affaires.
Le vicaire Chuquet, homme tout simple et déterminé, avance cahin caha et finit par mener une véritable enquête pour comprendre le passé de son maître.
Henno Gui le prêtre dans son village perdu, tente d'apprivoiser les villageois et de comprendre comment ils en sont arrivés là : village autarcique avec sa propre religion.
A Rome, les intrigues avancent.
Ces trois mondes évoluent parallèlement et on sent bien que quelque chose va les relier, ce que l'on comprend en abordant les pages 400. le lien est tordu, et c'est là la première grosse déception : quelle idée que cette pseudo apocalypse expérimentale ?! Irréaliste et surréaliste, je n'adhère pas du tout. Mais ok, pourquoi pas, voyons la suite, la fin me réserve peut être des surprises ?
Mais, non. La fin se précipite, et donc dans une unité
qui unit les 3 mondes que l'on a côtoyés depuis le début, tout le monde meurt, sauf les manipulateurs ! Quel artifice de romancier minable. Allez, pour terminer, hop ! on les fait tous mourir ! Vite fini, bien fini !
J'ai proprement détesté cette fin qui entache irrémédiablement l'ensemble du roman.
Pourtant les personnages sont sympathiques, les situations souvent surprenantes : une recluse qui se remet à parler, un hérétique que l'on "redresse", des souterrains sous les marais, un loup apprivoisé, un curé qui se révolte contre l'apparition de Jesus, un labo de moines savants .... pour n'en citer que quelques uns.
Mais bon.... tout ça pour ça !
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Un roman d'une rare médiocrité. Inscrire son récit à l'époque médiévale nécessite de se documenter considérablement comme a pu le faire notamment Umberto Éco pour le Nom de la Rose. Apparemment, le Moyen-Âge n'est ici qu'un moyen pour l'auteur de racoler les foules en leur promettant une immersion dans une période totalement obscurantiste bien loin de ce que cherchent, au contraire, à démontrer les grands médiévistes comme Jacques le Goff ou Georges Duby. Miné par des clichés que tout quidam peut aisément éviter et ne lésinant pas sur les entorses à L Histoire, Romain Sardou est en outre un mauvais conteur. Les péripéties de Pardonnez nos offenses sont invraisemblables, peu passionnantes et manquent cruellement d'originalité. Et que dire du style. Sans âme, sans passion, sans talent. Confus, maladroit, bâclé. En résumé, le néant, tant sur le fond que sur la forme. Et la désagréable sensation d'être pris pour un imbécile, rien de moins.
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Il m'est tombé des mains ! J'ai persévéré autant que j'ai pu.... mais à quoi bon se forcer. La lecture doit rester un plaisir et non une corvée. L'écriture et le style ne m'ont absolument pas charmé. Quant à l'histoire, bof ! Je crois que quand on a lu les enquêtes médiévales d'Umberto Eco, on devient beaucoup plus exigeant....
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A la lecture de la 4e de couverture, j'attendais beaucoup de ce roman. Au final, je me suis ennuyée.
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