Personne n'y échappera

Deux policiers découvrent 24 corps tués d'une balle. Peu de temps après, un jeune professeur intègre une université prestigieuse. Les deux policiers souhaitent mener l'enquête, or, elle est confiée d'office au FBI. L'enseignant va être mêlé à cette enquête et chacun s'appliquera à faire jaillir la vérité.

Palpitant. On essaie de trouver qui peut être celui ou ceux qui sont de connivence avec l'assassin, une fois que celui-ci est identifié. Machination, manipulation au programme.

C'est le deuxième roman que je lis du même auteur-j'avais lu "Pardonnez nos offenses"-. Là il s'agit d'un autre style, tout aussi bien voire mieux. Eviter de le lire le soir, sinon, le moindre rideau qui virevolte vous effraiera.

Romain Sardou nous gratifie d'un thriller de haut vol. Un excellent moment de lecture !

Bien ficelé, le dénouement est un vrai suspense tout comme l'ensemble du livre.
Ecrit dans un registre très différent de ses autres romans.

J'avais lu beaucoup de critiques à propos de ce livre, bonnes ou moins bonnes surtout concernant la fin. le temps était donc venu de me faire ma propre idée...

Tout d'abord, l'action a l'avantage de se dérouler en grande partie dans un cadre comme je les affectionne : un campus universitaire avec un collège aux allures de manoir, entouré d'un immense parc, d'une forêt, d'un échiquier à taille humaine et d'un labyrinthe végétal, le genre d'endroit où je me plairais quoi , quoique...

Disons le, dans ce roman, il n'y a que le cadre qui soit idyllique car les meurtres qui s'y déroulent sont paticulièrement horribles hi hi hi...

Le méchant est pervers, d'un machiavélisme rare et complètement barjot, j'adore !
De plus, la motivation du tueur est originale et inédite.
Les descriptions ne nous épargnent pas et il y a énormément de suspens et de rebondissements. J'ai trouvé le début un peu long mais ensuite je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Quant à la fin, je ne vois pas le problème, bien au contraire !
A la lecture de la 4ème de couverture, je m'attendais à être plongée au coeur d'une secte, adepte des suicides collectifs mais que nenni. J'ai été surprise, bluffée, c'est bien écrit, saignant à souhait, vivement le prochain !

Quelques détails m'ont gênée.. L'impression d'un roman (mal) traduit de l'anglais alors qu'il n'en est rien, par exemple l'emploi redondant de "toucher" à la place de "joindre". Et puis cette fin! Dommage qu'elle soit si rapide presque bâclée.
Mais à part ça, j'ai passé un bon moment de lecture avec un bon suspens, un tueur psychopathe à souhait, beaucoup de pistes et un dénouement inattendu.

Beaucoup de bien sur ce bouquin lu partout où je le croisais sur la toile m'a poussé à me le procurer. Et je dois dire que bien m'en a pris. Enfin oui et non parce que c'est un bon polar qui détend et occupe les jours gris mais il ne restera peut-être pas longtemps marqué dans ma mémoire.

Le contexte est impressionnant. 24 cadavres retrouvés bien rangés sans aucune trace de lutte. Un jeune professeur de….. littérature. Une université bien mystérieuse dans un décor gothique et un écrivain un peu étrange.

L'élément le plus réjouissant dans ce roman de mon point de vue est le thème de la littérature. J'ai bien apprécié certaines réflexions sur les écrivains et les livres en général. Je ne pensais aucunement trouver un prof de lettres, une université, un auteur. Ce fût donc LA bonne surprise !

L'intrigue est bien ficelée et la fin est même assez retorse. le style, sans être transcendant reste simple et accessible quoiqu'un peu trop scolaire peut-être…
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Quelle bonne surprise !! un thriller superbement construit, une intrigue et des personnages qui nous tiennent en haleine du début à la fin !!
C'est un coup de coeur !

Sur un chantier de construction, les autorités découvrent les cadavres de 24 personnes qui ont été froidement exécutés après avoir vécus en captivité, certains torturés. le FBI s'empare de l'affaire, mais le capitaine Sheridan refuse de céder et continue à enquêter.Pas très loin, Frank Franklin est un tout jeune professeur de littérature contemporaine qui intègre une université renommée -Duris Dire- après la mort de l'enseignant en place. A priori, il n'y a rien qui pourrait relier ces deux débuts d'histoire. Et pourtant. Quand le capitaine remonte la piste jusqu'à un auteur, Ed Boze, dont les livres sont la parfaite réplique de crimes recensés quelques temps auparavant, il fait appel à Frank Franklin pour approcher le supposé tueur en série. Ni l'un ni l'autre ne sait que leur vie est sur le point de basculer.J'ai été déconcertée tout au long ma lecture car je ne voyais pas ce qui pouvait relier les deux hommes, les deux récits, puis, une fois la connexion faîte, je n'arrivais vraiment pas à savoir où l'auteur m'emmenait. J'ai été complètement trimbalée et je n'arrivais tout simplement pas à savoir qui était qui exactement. J'avais une autre peur : que du coup la fin soit complètement tirée par les cheveux. En fait, elle est juste formidable! le dénouement est complètement inattendu et à la hauteur de tout le reste de ce roman très bien écrit et très bien ficelé.

Avant de commencer à critiquer ce livre, je conseille vivement aux personnes qui comptent le lire de ne pas s'attarder sur ce commentaire car je risque de révéler une partie de l'intrigue. La couverture promettait une histoire assez palpitante et le résumé suggérait implicitement un lien entre les vingt-quatre victimes, l'université Durrisdeer, Frank Franklin...Eh bien non !
L'auteur essaie de nous plonger dans une atmosphère assez inquiétante: une université très élitiste isolée en pleine forêt, un groupe d'étudiants "le Scribe Club" qui dénonce l'assassinat d'un professeur, des meurtres macabres... Mais la sauce ne passe pas. L'auteur use et abuse de "standard de thrillers" et il m'a donné l'impression de s'inspirer d'éléments venant de bouquins et autres séries télévisées célèbres: un bout de Maxime Chattam sans pour autant verser dans des descriptions macabres, un décor à l'américaine, le FBI vs la police locale..
L'histoire m'a paru assez invraisemblable, surtout la psychologie du tueur "parfait". En révélant son identité au milieu du livre, l'auteur enlève tout le suspens et les pages restantes décrivent de manière assez brouillonne les tentatives pour le coincer. Concernant le style d'écriture, il utilise beaucoup le dialogue au détriment des descriptions, comme si l'ouvrage était destiné à un producteur hollywoodien.
Conseil: prudence concernant les éloges sur ce livre !

Lien : http://leslecturesdehanta.ek..

Septembre 2015