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3,8

sur 2994 notes
Diegane est un jeune écrivain sénégalais étudiant à Paris. Il découvre par hasard un livre publié en 1938 par T. C. Elimane. Subjugué, il part en quête de cet auteur entouré de mystère, en France d'abord puis sur les terres africaines, en passant par Amsterdam et l'Amérique Latine.

Cette enquête pour retrouver le magnétique Elimane et son livre maudit, est menée comme un thriller mystique et envoutant, à travers les légendes africaines et les mystères de l'écriture. C'est un roman d'introspection pour Diegane, en quête de sens et de légitimité.

C'est aussi l'histoire d'un livre dans le livre, avec une mise en abîme dans laquelle l'auteur se livre à une réflexion profonde sur la place ambiguë de la littérature africaine d'aujourd'hui, dans laquelle subsiste les restes du colonialisme et qualifiée de « francophonie », lui préférant une littérature universelle et intemporelle.

Mohamed Mbougar Sarr possède une plume précise, envoutante et poétique. le rythme du roman est riche et intense, labyrinthique, truffé de métaphores subtiles où chaque mot est à sa juste place. Ses réflexions sont profondes. J'ai eu la chance de le rencontrer lors d'une dédicace, et j'ai été attendrie par sa gentillesse et son humilité. Tant de talent, d'humour et de psychologie chez un si jeune auteur méritait bien le Prix Goncourt 2021. C'est un grand moment littéraire comme on en connait peu dans une vie.
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Surtout, surtout, ne me demandez pas de quoi ça parle !
D'abord je ne suis pas sûr de pouvoir vous répondre, et puis de toute façon, comme le rappelle très justement l'étonnant Mohamed Mbougar Sarr dès le début de son livre, "cette question incarne le Mal en littérature".
Il ajoute même un peu plus loin - et je vais m'empresser de suivre ce bon conseil - : "n'essaie jamais de dire de quoi parle un grand livre. Ou, si tu le fais, voici la seule réponse possible : rien. Un grand livre ne parle jamais que de rien, et pourtant, tout y est. Ne retombe plus jamais dans le piège de vouloir dire de quoi parle un livre dont tu sens qu'il est grand."

Ainsi donc La plus secrète mémoire des hommes ne parle de rien.
Mais alors un rien superbe, un néant remarquable, un vide incroyablement plein. L'histoire, en très bref, d'un génial écrivain-fantôme nommé T.C. Elimane, natif du Sénégal et auteur d'un chef d'oeuvre unique, inclassable et controversé : le Labyrinthe de l'inhumain. Depuis sa parution en 1938, ce livre maudit enflamme les esprits de tous les amoureux de Littérature. La vraie, la grande, celle qui nourrit en profondeur et produit les oeuvres essentielles dont on ressort grandis, les textes qui appauvrissent en ce sens qu'ils "ôtent de nous le superflu" ("de leur lecture, on sort toujours dénué : enrichi, mais enrichi par soustraction").

Qui fut donc cet insaisissable Elimane, ce « Rimbaud nègre » de plus en plus mystérieux à mesure que s'enchainent les témoignages de ceux qui l'ont rencontré ? Où et pourquoi a-t-il disparu ? Faut-il le qualifier de génie absolu ou de misérable faussaire ? Est-il vrai qu'"être un grand écrivain n'est peut-être rien de plus que l'art de savoir dissimuler ses plagiats et références" ? À quoi reconnaît-on une véritable prouesse artistique, et quelle peut être l'ampleur de son impact sur nos vies ? Parle-t-on encore aujourd'hui d'écriture, ou seulement d'identité ? "Du style ou des écrans médiatiques qui dispensent d'en avoir un ? de la création littéraire ou du sensationnalisme de la personnalité ?"
Autant de questions qui, sous la plume terriblement affûtée de Mohamed Mbougar Sarr, s'entremêlent en une ébouriffante mise en abyme.

Avec sa composition déstructurée, ses trois livres segmentés en sept sous-parties et quatre biographèmes (attention, première alerte "mot compliqué" !), avec sa chronologie morcelée et ses narrateurs multiples s'exprimant tous à la première personne du singulier, voilà sans conteste un roman qui sort de l'ordinaire !
Ajoutez à cela une écriture très travaillée (où certains, paraît-il, ont vu un exercice de style vain et sans chair trahissant une forme de pédantisme...) et assaisonnez le tout d'un festival de vocables oubliés (*) que même mon correcteur orthographique a bien du mal à identifier et vous obtenez - en plus d'une probable tendinite en cas d'utilisation compulsive d'un trop volumineux dictionnaire - un texte étourdissant, un dédale de virtuosité et d'érudition, une recherche de Littérature qui confine à la quête mystique, bref un Goncourt en puissance.
Un Goncourt qui m'a plu (je sais, c'est mal), un livre labyrinthique et un peu bavard, certes, mais dans lequel je me suis perdu avec délice.


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(*) Quelqu'un ici a-t-il déjà connu une "térébrante tristesse", ou craint-il les "transports suprêmes de l'épectase" ? Qui a pour habitude de "gamahucher gourmandement" ? Qui saurait définir "l'entéléchie de la vie", ou la "cantilène des corps" ? Qui a déjà entendu parler de prolégomène, de mystagogie ou de schibboleth ?
Si l'en est un(e) parmi vous, qu'il ou elle n'hésite pas à me contacter en privé !
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Quelle belle plume que celle de Mohamed Mbougar Sarr, une prose riche et poétique.
Ce livre suit la quête de Diegane qui part à la recherche de TC Elimane, auteur d'un unique roman qui change la conception de la littérature de ceux qui le lise.
Sous forme d'une enquête littéraire mais aussi d'une quête humaine, l'auteur nous transporte dans des paysages variés et des personnages assez complexes.
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Comme souvent avec moi, les évènements qui aboutissent à la lecture d'un livre sont multiples. Il y a d'abord forcément eu l'annonce que le Prix Goncourt 2021 était attribué à Mohamed Mbougar Sarr. Je ne guette pas avec impatience l'annonce des prix de la rentrée, mais en amoureux des livres, je ne peux être longtemps tenu à l'écart de l'information. J'avais aussi entendu que le Prix faisait partie de ceux qui avaient divisé les lecteurs. Pas suffisant pour me faire me précipiter chez le libraire, mais assez pour inscrire le nom du livre dans ma mémoire.

Autre circonstance beaucoup plus fortuite, mon épouse passe dans une friperie, un tas de livres abandonné et un peu abimés, la vendeuse lui dit qu'ils vont les jeter, elle peut les prendre si ça l'intéresse. Elle prend le tout, trois ou quatre livres et dedans évidemment La plus secrète mémoire des hommes, comme rongé à un coin par des souris, égratigné comme il le fut par certaines critiques.

Les circonstances m'obligeaient donc à prévoir une lecture prochaine et une inscription en livre A lire... et MaggyM en profitait pour me le choisir en lecture de challenge, la boucle était bouclée, le chemin du livre vers moi s'était tracé.

Je commençais donc la lecture et rapidement, l'enchantement. Un livre sur la littérature et les écrivains, recette facile mais diablement efficace pour intéresser les lecteurs. Un style varié, fait de très beaux morceaux de littérature, de passages parfois bien plus rentre-dedans, un auteur qui ne recule pas non plus devant la description des scènes de sexe, tout en finesse et sensualité.... L'évocation de nombreux noms d'auteurs africains me donne envie d'aller rapidement vérifier si ils sont totalement inventés ou plus directement inspirés d'auteurs réels... et sous un article consacré au livre, je tombe sur un commentaire, plussoyé par un autre lecteur, qui évoque "un auteur qui coche toutes les cases (Africain, musulman, anticolonialiste crachant sur la France), N'y a-t-il plus d'auteurs en France ?"... Je reste sidéré, me dit que c'est forcément quelqu'un qui n'a pas lu le livre, mais retrouve plusieurs commentaires du même genre un peu partout... Je revérifie la liste des Goncourt pour m'assurer que je vis bien dans le même monde que ces gens... Je suis rassuré, 4 auteurs que ces gens qualifieraient d'"étrangers" depuis 2000, les auteurs français cochent encore plus de cases, rassurez-vous messieurs...

La découverte de cette mouvance de lecteurs me fait comprendre une partie de la polémique du livre que je n'avais pas vraiment imaginé, comme quoi nous ne vivons en effet pas dans le même monde. En vérifiant sur Babelio, je me rassure un peu en voyant que les mauvaises critiques pointent des défauts plus littéraires selon eux.

Cela guide malgré moi ma lecture et je me confirme au fil des pages que le récit n'est aucunement anticolonialiste... mais qu'il vient bien sûr interroger l'influence de la colonisation et des apports culturels européens sur les auteurs africains. L'auteur ouvre le livre en évoquant la difficulté pour les auteurs africains d'être vraiment acceptés par la critique occidentale et surtout par ce qui est attendu d'eux ou ce qu'on critique particulièrement chez eux. Et j'ai trouvé amusant le fait qu'il semble tout le long du texte distiller ces attendus : les récits « exotiques » remplis de magie rituelle ; les mots extrêmement savants dont certains auteurs d'Afrique parsèment leurs romans, comme s'il fallait démontrer qu'on écrit mieux qu'un Français… Mais il y imprime aussi et surtout sa patte et démontre qu'il est un écrivain à part entière, loin des stéréotypes.

Et pour revenir à Babelio, c'est cette patte qui me semble avoir été mal comprise. Certains critiquent une certaine complexité dans le style, une difficulté à se retrouver dans les narrateurs qui brouillent les repères et perd le lecteur. Je conseille à ces lecteurs de ne jamais s'attaquer à Faulkner et de ne même pas approcher Joyce, de peur qu'ils leur donnent une note négative en étoiles… J'ai personnellement apprécié le choix des récits dans le récit, de ces narrateurs qui nous narrent ce que quelqu'un avait raconté à quelqu'un d'autre qu'il leur a ensuite retranscrit , comme une métaphore du rôle de passeur que remplit la littérature avec ses messages qui traversent les siècles en passant entre les mains des auteurs, les yeux des lecteurs et les bouches des critiques.

Parce que, au-delà d'une enquête à la recherche d'un auteur maudit à travers trois continents, au-delà d'un récit où l'on peut voir des auteurs africains exprimer des positions très variées et pas du tout stéréotypées sur les apports ou les erreurs de l'Occident envers leur continent, c'est surtout une vraie ode à la littérature que ce roman, parce que comme le dit si bien l'auteur, puisque « aucune blessure n'est unique », puisque tout « devient affreusement commun », la littérature est certes dans une « impasse » mais que c'est bien dans celle-ci qu'elle a « une chance de naître ». Pour ces mots, pour cette plongée avec son lecteur dans ce qui fait l'essence de l'humanité, Mohammed Mbougar Sarr coche toutes les cases de ce qui fait pour moi un lauréat mérité du Goncourt, en effet.
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Je suis venue à ce livre avec hésitations: l'histoire ne me tentait pas et j'étais freinée par certains retours qui la qualifiaient de longue, voire d'ennuyeuse.
C'est donc mitigée et dubitative que j'accueillis les encouragements de mon libraire lorsqu'il m'incitat à découvrir cette pépite.
Mais comme il a bien fait!!!
Je suis littéralement tombée sous le charme de ce bouquin, à la construction pourtant peu académique, voire carrément déroutante!
La plume est MA-GNI-FI-QUE! Je n'ai cessé, au cours de ma lecture, de le noter, de l'annoter, les arabesques formées par mon stylo accompagnant fébrilement les borborygmes manifestant l'exaltation de ma joie et de mon admiration.
Cette quête philosophique, ces rencontres, ces sauts dans le passé, inextricablement entremêlés dans la narration du présent et, partout, à chaque page, la beauté et la prodigieuse finesse du style de l'auteur!

D'ordinaire, je n'aime pas les "récompenses" attribuées à toute chose. Ou, plutôt, devrais-je dire, je m'en méfie car je n'apprécie pas l'injonction implicite qu'elles renferment inévitablement.
Pourtant, en ce qui concerne de joyau littéraire, je dois reconnaître que l'attribution du prix Goncourt a participé, au moins autant que les encouragements de mon libraire, au fait que j'aie succombé.
Sans cela, je serais probablement passée à côté de ce bijou qui m'aura marquée, hantée même et auquel, sans doute, je reviendrai avec bonheur.

Si, comme moi, vous aimez la douce musique des beaux textes, alors foncez: vous DEVEZ lire ce livre...!

Extrait:
"A ma droite, le crépuscule se déploie comme filmé au ralenti. le fil aiguisé de l'horizon a d'abord tranché l'iris du soleil à l'horizontale, en son milieu exactement, comme chez Bunuel; il s'est ensuite répandu, du lumineux oeil crevé, une mer de cinabre que brochent de petits éclats indigo et bleus, profonds, presque noirs, qui croissent et muent ensuite en grandes tumeurs sur le corps du ciel. La nuit tombe avec douceur sur le monde, comme une feuille à la surface d'un lac".

"La fidélité à un soi ossifié à travers le temps n'est pas qu'une chimère; elle me semble être un aveuglement dont se rit la vie: la vie, son imprévisible mouvement, ses incertitudes, ses circonstances qui, parfois, broient valeurs et principes qu'on pensait, prétendait, immuables. J'entends parfois dire qu'il faut rester fidèle à l'enfant qu'on a été. C'est la plus vaine ou funeste ambition qu'on puisse avoir au monde. (...). Devenir adulte est toujours une infidélité qu'on fait à nos tendres années. Mais là réside toute la beauté de l'enfance: elle existe pour être trahie, et cette trahison est la naissance de la nostalgie, le seul sentiment qui permette, un jour peut-être, à l'extrémité de la vie, de retrouver la pureté de jeunesse".
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Oui, oui, oui !

Un livre qui parle de plein de choses, de la mémoire, du colonialisme et de comment s'en remettre, du destin, de la politique, de l'amour... Un livre qui revient sans cesse à cette question : "faire" cela empêche-t-il d'"être", "être" empêche-t-il de "faire" ?

À travers ce dilemme qui court tout au long de l'ouvrage et traverse tous les personnages, l'auteur interroge la littérature. Ce qu'elle est, comment on la produit, ce qu'on en fait, ce qu'elle nous fait et ainsi de suite...

La construction est très ambitieuse, alambiquée, sans que ce soit gratuit. Elle sert toujours le propos qui par essence ne pouvait se satisfaire d'une ligne droite. Même si certaines sorties de route m'ont un peu laissé sur ma faim, au point de me faire sortir plus d'une fois de ma lecture, ça fonctionne plus que bien. La façon qu'à Mohamed Mbougar Sarr de passer d'un narrateur à l'autre en un bête saut de paragraphe (je vous rassure, ça n'arrive que sur une toute petite partie du livre) m'a totalement séduit.

Ce stratagème (comment appeler ça autrement), oblige le lecteur à reconsidérer en permanence ce qu'il lit, le rend particulièrement actif dans sa découverte du texte, alors même que le héros poursuit sa quête tout aussi activement. En même temps, cela montre parfaitement l'étagement des témoignages, des mémoires, des temporalités. Une merveille !
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Je viens de terminer ce livre. J'arrive un peu après vous, je "rattrape" mon retard de lecture de ces dernières années. Ce livre esrt marquant. Je crois que l'idée que j'ai envie de garder de ce livre c 'est que c est une belle oeuvre de littérature qui se moque et ironise sur la grande littérature et remet en cause son utilité dans la vie, la vraie.
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Tout d'abord je voulais préciser que j'adore ce type de livre dans lequel le protagoniste plonge dans le passé à la recherche d'une oeuvre ou de l'histoire d'un personnage et c'est pourquoi je me suis laissée tenter par la lecture de cet ouvrage qui mêlait ces deux thèmes 🤗

En outre j'aime beaucoup lire de la littérature africaine car cela me permet d'enrichir mes connaissances sur d'autres cultures et us et coutumes.

J'ai directement été immergée dans la quête de Diégane à la recherche de ce livre perdu qui en devient presque sacré 📜

J'ai un souvenir très fort et mouvementé de cette lecture dans laquelle on frissonne tout autant que l'on s'interroge aux côtés de Diégane 🤯

Ce roman est profond en ce qu'il questionne de nombreux sujets intéressants que ce soit la place de la mémoire dans notre vie, l'importance de laisser une trace mais également des sujets plus concrets comme le plagiat, la relation entre l'occident et ses colonies et la raison d'être de l'auteur 🧐

J'ai adoré le mysticisme lié à cet ouvrage à travers notamment la rencontre entre Diégane et un sage sénégalais.
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Dans 'La plus secrète mémoire des hommes' de Mbougar Sarr, nous plongeons dans un labyrinthe littéraire exquis où chaque mot résonne avec la profondeur d'une mémoire collective. L'auteur, avec une maîtrise remarquable, tisse une histoire captivante qui explore les tréfonds de l'âme humaine. le récit met en lumière les liens complexes entre tradition et modernité, mémoire individuelle et collective. Dévorant chaque page, j'ai été conquis par la manière dont Sarr navigue avec grâce à travers les méandres du passé, offrant une méditation poétique sur l'essence même de l'humanité. En bref, un livre qui se savoure comme une énigme, dévoilant la plus secrète mémoire des hommes avec une beauté envoûtante.

Les critiques négatives semblent émaner de lecteurs égarés dans le labyrinthe de l'inhumain tracé par Mbougar Sarr. Leur déconvenue ne résulterait-elle pas de leur incapacité à trouver la sortie?
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Oui un labyrinthe que ce roman. Mais quelle puissance dans la pensée. Quelle exigence !
Cependant une sorte de démesure, d'excès de réflexion sur la littérature en particulier, peut déconcerter, voire contrarier certains lecteurs qui n'y décèlent que confusion.

Et en effet, loin d'être un long fleuve tranquille, cette lecture nous oblige à une attention soutenue dont nous ne pouvons sortir qu'enrichis.

Tous les « je » différents portés par les nombreux protagonistes de cette histoire nous permettent une présence plus attentive à chaque portrait de cette grande galerie.
Nous voyageons entre le Sénégal, la France et l'Argentine en suivant le secret de T.C.Elimane raconté par bribes par tous ceux qui ont été approchés par «le labyrinthe de l'inhumain » ou par son auteur lui-même.
Il y a de la magie dans ce roman, mystère de l'âme humaine exposé souvent de façon si juste!

La vanité de la recherche d'absolu (par exemple la relation de Diegane et d'Aida) est une des composantes assez addictive de ce labyrinthe finalement très humain.

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