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3,8

sur 2910 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'auteur écrit dans l'épilogue page 455: "j'ai lu plusieurs fois le manuscrit...Il débute somptueusement....Mais après quelques pages tout change: le livre s'égare et ne trouve jamais sa voie. " C'est exactement ce que j'ai ressenti en essayant de lire "la plus secrète mémoire des hommes" non sans m'endormir plusieurs fois dessus. C'est long (459 pages) , verbeux, filandreux, ennuyeux. La qualité de l'écriture ne suffit pas à palier les défauts de la narration et encore moins les ambiguïtés de la construction. le récit emprunte mille voies, part dans tous les sens et s'égare partout. C'est le type même d'ouvrage qui plaît aux lectéromanes, aux critiques littéraires et aux éditeurs. Il aborde les sujets littéraires chers aux hommes et aux femmes qui ne vivent que de ça. Mais ce genre là m'assomme, me saoule, me barbe, me tale et, surtout, me donne une fois de plus l'impression de m'être gentiment fait rouler par les critiques.
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Livre abandonné au bout d'une centaine de pages.
Une collègue en avait parlé avec enthousiasme, mais je n'ai pas éprouvé de plaisir du tout à cette lecture.
Les phrases de deux ou trois pages sans aucune ponctuation m'ont vite perdue et lassée, de même que le niveau de vocabulaire, qui montre que l'auteur a une immense culture, mais c'est rapidement devenu pénible de devoir avoir recours au dictionnaire.
Le côté mystérieux dont ma collègue m'avait parlé doit avoir lieu plus loin dans le roman, je ne l'ai pas ressenti, je suis donc très déçue et j'ai préféré passer à autre chose.
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Critiquer la plus secrète mémoire des hommes n'est pas facile face à l'avalanche d'éloges qui emporte tout. je suis déçue, très déçue. j'avais lu en son temps "Le devoir de violence" (1968) et j'ai lu récemment "Batouala"(1921). C'étaient de vrais livres, alors que "la plus secrète mémoire des hommes" m'a fait penser au "Da Vinci code". Certes l'auteur a beaucoup lu (pas toujours bien digéré), il ne nous apprend rien, ne maîtrise pas sa narration et fait peut-être quelques belles tirades, mais le plus souvent reste bien fade. Quelle folie a touché les critiques, alors que la littérature compte tant d'écrivains noirs fascinants et talentueux qui écrivent en français qui parlent vraiment de la colonisation et de ses ravages. Lisez un peu Maryse Condé ou même Christiane Taubira, ça vous fera du bien...ou tous ceux qui écrivent en anglais. Je suis triste et en colère.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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J'ai toujours eu un gros problème avec les prix Goncourt et autres mais ce livre m'attirait par sa couverture et les bons avis.
Malheureusement je n'ai pas accroché du tout. Très bien écrit mais cette quête est interminable, beaucoup de belles phrases, énormément d'adjectifs pompeux.
Il a surtout montré la difficulté pour les auteurs africains de se faire une place.
Je souhaite une bonne lecture à ceux qui vont le lire .
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OUI MAIS NON

Oui j'ai lu le Prix Goncourt 2021, celui dont tout le monde parle, celui que beaucoup encensent.
Oui je l'ai lu parce que j'en avais très envie. J'avais lu les premières chroniques dithyrambiques mais aussi les abandons et les réserves, j'avais écouté avec intérêt ici ou là les interviews durant lesquelles Mohamed Mbougar Sarr m'est apparu comme un écrivain de son temps, au discours pertinent et incarné par la littérature.

Alors oui ce roman m'appelait, m'attirait au point que j'en ai précipité la lecture, en laissant d'autres sur le bas côté, pour une lecture commune qui s'annonçait passionnante.
Mais finalement non- non je ne peux pas dire aujourd'hui comme d'autres l'ont fait à force d'élogieuses chroniques, que j'ai aimé le dernier Prix Goncourt.

J'entends d'ici que ça chuchote : « quoi ? Elle n'a pas aimé ce chef d'oeuvre ? Enfin un vrai Goncourt mérité et elle ne daigne même pas l'apprécier ? »
Eh bien non, en effet. La magie Mbougar Sarr n'est pas passée par moi. Portant dès le premier quart du roman quelques beaux passages me laissaient espérer et même entrevoir un sursaut possible. On me disait en coulisse « mais si tu vas voir, tu vas finir par être transportée comme jamais ». le problème c'est que jamais je n'ai été transportée.
J'ai plutôt tour à tour été lassée, perdue, agacée (oui ça m'arrive) et de trop rares fois séduites par quelques passages.

D'aucuns me diront que ce roman est exigeant et qu'on peut alors comprendre les lecteurs qui ont décroché. Mais sincèrement ce n'est pas son exigence qui m'a rebutée, je ne l'ai d'ailleurs pas trouvé si exigeant que cela.
En revanche son irrégularité, sa tendance à vouloir accumuler les éléments ou les effets, ses nombreuses digressions, ses systématiques changements de narrateur non identifié, jusqu'à son découpage insondable des chapitres, le tout dans un rythme très lent, étirant mon temps de lecture comme jamais… oui tout ça a provoqué rapidement une forme de divorce entre Mbougar Sarr et moi. Nous avions goûté sur quelques pages au bonheur d'un coup de foudre (mutuel ?) glissant peu à peu vers un quotidien amoureux bien trop routinier pour terminer dans une séparation résignée après 457 pages de lutte et de lassitude.

Alors oui, Mohamed Mbougar Sarr a écrit un roman en forme de déclaration d'amour à la littérature et à sa puissance, et oui je l'ai lu jusqu'au bout, mot après mot, sans diagonale, mais non je n'ai pas été éblouie. Et force est de constater que ce Prix Goncourt n'a évidemment pas besoin de moi pour briller en librairie ou sous le sapin mais aussi dans le coeur des lecteurs séduits.

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Le début m'a plu avec ce roman d'un écrivain fantôme. Et puis cet étalage d'auteurs « qui fait bien » m'a énervée. Un bel argument commercial que d'avoir comme sujet la littérature pour un produit destiné à des lecteurs, sans oublier d'y mettre, mine de rien, le nom de Busnel. Trop de personnages, trop d'époques, trop de lieux, trop de bavardages, trop de chemins. le troisième tiers je l'ai survolé, ne cherchant même plus à savoir qui était le narrateur et qui était qui. Mon avis : tout ça manque de simplicité et pourquoi le mot imposteur m'a martelé le cerveau tout le long de cette lecture ? ⭐️ ⭐️
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En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre devenu mythique, le labyrinthe de l'inhumain. Ce livre, paru en 1938, a déclenché un scandale à sa parution et son auteur, T.C. Elimane, qualifié à l'époque de « Rimbaud nègre », a totalement et mystérieusement disparu.
Diégane va alors se lancer sur les traces du mystérieux écrivain, en tentant de reconstruire l'histoire de sa famille de la première guerre mondiale à nos jours, se confrontant à plusieurs des grandes tragédies du 20ème siècle que sont le colonialisme ou la Shoah. Pour cela, il se plonge dans les archives d'époque et découvre que toutes les personnes ayant critiqué le livre, en bien ou en mal, sont morts peu après. du Sénégal à la France en passant par l'Argentine, quelle vérité l'attend au centre de ce labyrinthe ?

Après avoir lu plusieurs bonnes critiques sur le livre j'étais très enthousiaste au moment de me plonger dedans. Malheureusement, le roman m'est vite apparu difficile d'accès. En effet, Il est dense, alternant récit, articles de presses et éléments historiques entrecoupés de retours dans le temps, de digressions et de passages biographiques sur les différents personnages. L'écriture de Mohamed Mbougar Sarr, faite de longues phrases avec très peu de ponctuation, si elle montre bien tout l'art littéraire de l'auteur, ne m'a pas permis de trouver un bon rythme de lecture. le récit, de son côté, est très intéressant, proposant notamment des réflexions sur l'écriture mais aussi sur la décolonisation. Mais il se trouve desservi par un enchevêtrement qui rend difficile l'identification des personnages et des différents narrateurs.

Lien : https://mangeurdelivres.word..
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J'ai arrêté de lire ce livre à la page 261. Je lui reproche de ne pas être crédible dans la description de l'admiration que les différents protagonistes portent à Elimane, le romancier mystérieux. Ils sont là à s'extasier sur un texte et fantasment sur son auteur. de mon point de vue, cela sonne faux. Je n'ai pas réussi à y croire. C'est totalement forcé et on atteint le summum avec l'officier allemand. Il fallait l'inventer, ce personnage. Un Allemand sous l'emprise de l'idéologie nazie qui s'intéresse à un Noir uniquement pour la beauté de la littérature. Je n'y ai pas crû un instant et j'ai donc refermé le livre. Par ailleurs, je n'ai jamais goûté les grands discours sur la littérature et le statut de l'écrivain. En conséquence de quoi je me suis ennuyé tout au long du livre, sauf pour l'histoire de Mossane que j'ai trouvé réussie. Autre point positif (qui contrebalance les lourdeurs de style) : l'humour. Quoi qu'il en soit, que le roman ait obtenu le Goncourt et qu'il ait des critiques élogieuses, en particulier de la part des journalistes littéraires, ne change pas mon impression d'ensemble. Je trouve cela surfait.
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Ça sent le sapin.
Dimanche 26 décembre.
Comme tous les ans, le Goncourt était au pied de l'arbre de Noël, dans l'immuable papier cadeau bleu du libraire. Il garde un très bon souvenir du Pierre Lemaître. du Dubois, un peu moins. L'Anomalie ? C'était une bonne surprise. Là, il ne connaît ni l'auteur, ni l'éditeur. Mais la couverture est jolie et le titre lui plaît.

La maison est calme, il est temps d'ouvrir ce livre. Les premières pages, déjà, le laissent perplexe. Il va lui falloir un dictionnaire. Il emporte avec lui le Larousse 1985, depuis le temps qu'il prend la poussière sur le piano. "Pythonisse, pythonisse... ah, ce ne sera pas facile de le placer lundi prochain devant la machine à café !" Il rigole un peu. Il ne sait pas trop qui est le narrateur. "Mais c'est qui qui parle ?" Il rigole un peu moins, ça en devient vexant ce roman qui se prend pour de la Littérature. Qui parle Littérature. Mais qui n'est pas foutu de donner le nom du personnage qui cause.
"Gamahuchage ? Ah, bah celui-là, sûr qu'il va faire son effet à la pause café ! Tu vois, Thierry, c'est quand tu mets ta lan..."
Il se demande s'il va continuer. La lecture, c'est fait pour se faire plaisir, il n'est pas venu là pour souffrir. Mais bon, c'est un cadeau et puis, il n'a pas grand chose d'autre à lire en ce moment (c'est un personnage lambda, qui n'a pas une PAL de bookstagrammeur et qui distingue donc encore la couleur de sa table de salon, heureux homme).
Il n'abandonne pas, il trouve de jolies phrases, se dit qu'il pourrait les noter. Ne le fait pas pour autant. Il somnole un peu, pourtant la bûche est déjà loin. Il s'endort carrément et ne rêve pas du labyrinthe de l'inhumain. Jusqu'à quelques images du Sénégal et d'un crocodile géant. Il se réveille en sursaut. Reprend. Ne sait toujours pas qui est le narrateur. Les mots sont plus simples mais la construction toujours aussi complexe. Il ne trouve pas très excitant le trouple que Thérèse, Charles et Elimane forment. Ne sait pas trop si ce qu'il lit est une enquête."Mais enfin, c'est quoi cette nécrologie ?" Et en boucle : "Quiiiii paaarleeee ?" C'est le moment d'attaquer les After Eight. Joyeux Noël Félix !


J'ai une pensée émue pour tous ces lecteurs occasionnels qui vont trouver ce roman sous le sapin. Un livre exigeant qui ne laisse aucune prise. J'ai pourtant des lettres mais j'ai eu ce sentiment constant d'être mise à l'écart du texte. Qu'il n'était pas pour n'importe qui. Qu'il fallait des références culturelles pour déceler la subtilité. On peut parler de connivence avec le lecteur qui sait, qui comprend. Je n'y vois qu'une mise à distance.
Il m'a fallu courage et abnégation (Sandra et Anthony sous leur véritable identité) pour persévérer. Certains diront mais la dernière phrase ! La dernière phrase ! Alors oui, je l'ai lu ce retournement de situation. Pour autant, il n'a pas réussi à me convaincre. La pirouette littéraire est maîtrisée, mais elle divise plus qu'elle ne rassemble. Alors évidemment, il n'y a que les grands livres pour provoquer le débat (et du débat, il y en a eu poke Stéphanie et Céline) mais n'est-ce pas terriblement vain ? La littérature doit-elle à ce point se nourrir d'elle-même ? Et à ce point se flatter ? En tout cas, la prochaine fois, c'est sans moi.
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C'est dit, j'abandonne!
J'ai persisté jusqu'à la page 125 " Deuxième livre", avec l'espoir de rejoindre la pensée de l'auteur, sans doute excellent, trop pour moi!
Outre les nombreux mots auxquels j'ai essayé de donner un sens par le contexte ( je ne tiens pas à stopper ma lecture en courant au dictionnaire), je n'ai pas réussi à suivre le cours de l'histoire.
Il s'agit donc de la découverte d'un livre écrit en 1938, dont la sortie provoqua un scandale et dont l'auteur est inconnu.
Un jeune écrivain sénégalais se lance donc sur la piste de ce mystérieux " Rimbaud nègre"...
La couverture du livre est magnifique, l'auteur probablement très érudit, mais j'aime lire pour le plaisir.
Je suis sans doute passée à côté d'un grand livre, tant pis pour moi!
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