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3,79

sur 2908 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
De nos jours, Diégane Latyr Faye, un jeune écrivain sénégalais, est totalement fasciné par un ouvrage de 1938, le Labyrinthe de l'inhumain, de T.C. Elimane. Il mène alors l'enquête sur ce mystérieux écrivain à la fois qualifié de génie et accusé de plagiat, qui fut surnommé le « Rimbaud nègre ». ● Alors que ce livre qui ne parle que de littérature aurait dû me plaire, j'ai réellement détesté son extrême confusion narrative qui perd et exténue le lecteur. D'autant que cette confusion n'est pas au service d'une intrigue, inexistante. ● La complexité bouffie de ce roman, les multiples références littéraires, les mots savants, tout cela ne sert que soi-même dans un mouvement autotélique d'où ne ressortent que la pose et la prétention de l'auteur. ● Mais peut-être justement est-ce une réussite dans la mesure où celui-ci fait explicitement sienne la fameuse aporie de Flaubert de faire un livre « sur rien ». Malheureusement, il y parvient. Sans pour autant, comme c'était la pensée de Flaubert, que le livre ne tienne que par le style, ici outrancièrement alambiqué, contourné, le contraire même de la prose flaubertienne (avec en prime quelques mots grossiers pour faire jeune et moderne). ● du moins les jurés Goncourt, une presse délirante dans le dithyrambe et une écrasante majorité de lecteurs, notamment de Babelio, ont-ils jugé que la réussite était patente (panurgisme ?). ● Pour ma part je me demande comment un même jury a pu couronner l'Anomalie l'année dernière et ce livre-ci cette année. Cela va faire bien des déçus parmi les lecteurs achetant les yeux fermés « le Goncourt ». ● Deux mois après avoir écrit ce qui précède, j'ajoute que je trouve assez amusant de voir certains lecteurs attribuer trois étoiles, voire davantage, à ce roman, tout en avouant n'y avoir rien compris et/ou s'y être mortellement ennuyés : si tout le monde l'a tellement aimé, et qu'en plus il a eu le Goncourt, alors c'est moi qui suis dans l'erreur en ne l'aimant pas ! se disent-ils peut-être.
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Mes espoirs d'un moment de lecture inoubliable furent vite réduits à néant. J'ai suspendu ma lecture après 20 % : C'est décousu, incompréhensible, ça part dans tous les sens et je ne discerne pas l'intrigue au milieu de ce fatras… Pire, je ne comprends pas le but ultime de l'auteur dont le style est bien trop pompeux, limite orgueilleux. le « JE » est omniprésent pour tous les personnages, c'est dire….
et puis : « Non ! ce n'est pas possible ! c'est un Goncourt, ça doit forcément être bon à un moment ou un autre !? ». Je me suis donc fait violence et traînée au bout de cet ouvrage, que je qualifierais de prétentieux, confus, égaré par moment, lourd, pénible, comme un boulet que l'on tente arracher au sol, un repas prétendument gastronomique, gargantuesque que l'on se doit de finir parce qu'on l'a payé et qui au final vous reste sur l'estomac, avec une réelle déception voire indigestion.
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L'année dernière, moi qui ne lis que rarement les livres primés, j'avais apprécié le gagnant avec "L'Anomalie" et donc, pour 2021, j'étais bien décidée à découvrir le nouveau Goncourt. On en avait parlé en bien à La Grande Librairie et c'est donc avec fébrilité que j'ai ouvert le nouveau primé.

Je fis comme Hélène, qui Segara… J'ai perdu ma voie, ma route, le fil du récit, je me suis embourbée, j'ai lâché le roman, j'y suis revenue à reculons, les pieds de plombs, je me suis morigénée, me disant que j'allais y arriver… Ben non, loupé de la plus belle manière qui soit !

La qualité de l'écriture n'est pas à mettre en cause, la plume de l'auteur est belle, mais elle était sans doute trop verbeuse, trop ennuyeuse et le récit partait dans trop de direction différente, faisant sauter le GPS de mon cerveau.

Comme ça semblait interminable, cette quête, les stores de mes yeux se sont abaissés tout seuls et j'ai fait une bonne sieste… Ma foi, je retiendrai ce point positif de cette lecture !

Le Goncourt de 2021 n'était pas pour moi, apparemment, je n'en ferai pas une maladie, même devant l'immense étendue des critiques élogieuses (de Babelio ou d'ailleurs) : oui, j'aurais aimé rejoindre la majorité de ceux et celles qui ont appréciés leur lecture, pas de chance, je serai dans le peloton de queue, avec tout les autres qui se sont perdus en cours de route.

Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive et ce ne sera sans doute pas la dernière (long soupir).
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Prix Goncourt oblige... on m' a offert ce livre en cadeau de Noël, et j'étais sincèrement heureux de le recevoir. La couverture et l'auteur ont attisé ma curiosité. Je m'y suis plongé au coin du feu rapidement. Un plongeon dans une piscine vide. Comment vous dire... Cela m'a semblé être un récit nombriliste, dont on ne saisit pas très bien les tenants et les aboutissants, une histoire alambiquée autour d'un auteur secret dont on ne voit pas l'intérêt, parsemée de mots compliqués à intervalles extrêmement réguliers pour "faire littéraire".
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Ce Goncourt, je ne le sentais pas. Les livres qui cuisinent la littérature et ses adorat.eur.rices-servit.eur.rice.s ne m'attirent pas, à priori. de plus, une de mes libraires préférées m'a avoué à l'oreille l'avoir lâché après 50 pages. du coup, les dithyrambes unanimes (si rares) du Masque et la Plume m'ont fait presque peur, pour dire. J'ai donc réservé l'opus en bibli et patiemment attendu mon tour...
Lequel (tour) est arrivé plus vite que prévu.
Tiens ? Pourtant le chef-d'oeuvre annoncé est réputé difficile à lire. Alors ? Les réservataires précédents auraient-ils sauté des pages ?

Je ne le saurai jamais mais si c'est le cas, je les comprends.
À mes yeux, ce Goncourt 21 est un salmigondis amphigourique prétentieux vaniteux égocentré et creux.
Il ne m'a pas du tout intéressée. Il relève de la pensée magique. Écriture narcissique. La quête soi-disant essentielle tourne en rond à la recherche du chef-d'oeuvre inconnu absolu perché sur un piédestal et bien sûr introuvable... Pour moi : arnaque et panurgisme. J'ai lâché au milieu (ma PAL est trop haute et contient forcément de meilleures surprises). Joie de me délester dudit Goncourt au guichet de ma bibli tout en faisant le bonheur des réservataires suivants (meilleurs voeux :-) 007.




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Je serais curieux de connaître les critères du jury au moment d'élire le prix Goncourt de l'année. On trouve en effet parmi les derniers lauréats :

- Des romans destinés au plus grand nombre de lecteurs, faciles d'accès, comme "Rouge Brésil" de Jean-Christophe Ruffin (2001), ou "L'anomalie" de Hervé le Tellier (2020) ;
- Des romans plus intimistes, moins populaires, comme "Leurs enfants après eux" de Nicolas Mathieu (2018), "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon" de Jean-Paul Dubois (2019), ou encore "Les bienveillantes" de Jonathan Little (2006) ;
- Des romans dont on se demande s'ils sont destinés à être lus au delà d'un petit cercle d'élus autour de l'auteur, comme "Boussole" de Mathias Énard (2015).
Sarr

Pour moi, "La plus secrète mémoire des hommes" appartient, hélas, à cette troisième catégorie...

Je me suis accroché pourtant, mais je n'ai pas pu aller au-delà du premier tiers du livre !

L'écriture n'est pas en cause : elle n'est pas facile à lire, mais elle est agréable et riche. On sent que l'auteur maîtrise son art. J'aurais pu retrouver le plaisir de lecture que j'avais connu avec "Terre ceinte", un précédent roman de Mohamed Mbougar Sarr.

Hélas, l'histoire que nous raconte ce roman tombe trop vite, et trop profondément, dans le nombrilisme. Il ne fait guère de doute que l'auteur s'est incarné dans son héro, Diégane, à moins que ce ne soit dans la peau de l'énigmatique T.C. Elimane, ce mystérieux écrivain, ou, peut-être, un peu dans les deux. Mais il m' a oublié en route, moi, le lecteur...

En résumé : cette lecture m'a profondément ennuyé. C'est à se demander si l'auteur a écrit ce livre pour être lu ou seulement pour se faire un plaisir d'écrivain...

Ce qui ne m'éclaire pas beaucoup sur les critères de choix des Goncourt.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Que de longueurs et de pédantisme dans ce livre de plus de 400 pages. Un exemple? "Marème, une écrivaine sénégalaise d'une soixantaine d'années, que le scandale de chacun de ses livres avait transformée, pour certains, en pythonise malfaisante, en goule, ou carrément en succube."
Je n'irai même pas jusqu'au bout tant je suis lassée. le prix Goncourt ne couronne pas que des chefs-d'oeuvre, loin de là.
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J'ai lu il y a longtemps "Le Devoir de violence" de Y. Ouologuem, qui à l'époque m'avait soufflé par sa puissance, et sur les traces duquel se lance l'auteur. Je n'ai pas pu dépasser une centaine de pages, tant le style de ce livre me paraît prétentieux, vide, affecté - de la prose de et pour khâgneux en chambre, verbeuse, fleurie jusqu'au comique involontaire, avec des accès de vulgarité anale pour faire frémir dans les salons...
Un livre dont le sujet est la littérature, Proust l'a déjà fait. Et j'ai beaucoup de mal avec les écrivains qui ne savent parler que d'écrivains, le pire étant les écrivains profs qui parlent d'écrivains profs (Cusset, Lodge, Alison Lurie...).
Ici, il ne se passe rien, rien n'est drôle ni tragique, du bla-bla emphatique et creux - bref, un Goncourt. L'an dernier, on a eu droit à un sous Stephen King. Jadis on a eu les platitudes sans fond de Modiano ou Weyergans... Vuillard, Rahimi et Ferrari étaient intéressants, mais un peu minces. Mais les médias parisiens s'extasient d'office, alors tout va bien. Cent après Maran, fallait bien commémorer ça... Dommage pour Mariamma Bâ, Abdoulaye Sadji, Sembene Ousmane... dont les romans auraient mérité une consécration parisienne. Mais ce n'était pas dans l'air du temps.
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Je m'étais procuré ce livre avant qu'il ne reçoive le prix Goncourt et là je me suis dit "c'est fichu, je n'aime jamais les livres ayant reçu des prix prestigieux... mais sait-on jamais ".
Celui-ci ne fait donc pas exception à la règle.
J'ai trouvé l'écriture tellement alambiquée, pompeuse. Les personnages parlant tous à la première personne, je me suis plus d'une fois "perdue".
C'est plat et ennuyant.
J'en viens à me demander si c'est le Goncourt (en général) est vraiment mérité ou si c'est moi qui suis une lectrice trop stupide, pas assez érudite pour apprécier !
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J'avais vu l'auteur en interview et je l'avais trouvé sympa, érudit et assez subtil. du coup, je me suis fait offrir ce livre lauréat du Goncourt pour noël et me réjouissais d'avance.
Quelle déception !
Je me suis rarement autant ennuyé avec un livre. C'est très bien écrit MAIS:
Il n'y a pas d'histoire et l'auteur se regarde écrire une suite de phrases travaillées qu'il veut absolument placer (à tel point que certaines bonnes maximes se retrouvent écrites 2 fois à l'identique à 10 pages d'intervalle !). Il veut également absolument nous montrer qu'il connait plein d'auteurs en en citant 2 par pages. Puis de temps en temps, il lâche quelques grossièretés qui tombent comme un cheveu sur la soupe, comme ça, juste pour faire jeune et moderne. Enfin, il fait porter à certain de ses personnages un regard post-colonial raciste/paternaliste sur l'Afrique. Ce pourrait être intéressant, mais c'est forcé et très mal amené (je vais instruire les foules...).
Résultat, cela ressemble à un exercice du bac de français absolument insipide. C'est ampoulé, boursoufflé...chiant à mourir. Un exercice de style pour l'auteur, un ennui profond pour un lecteur comme moi. Je ne doute pas de la bonne volonté mais je trouve cela complètement raté: restent les belles phrases.
Je me suis pourtant accroché à mon cadeau. Mais j'ai vite vu que ce serait comme cela jusqu'à la fin du livre. La sauce ne prendrait pas. M'apercevant que je m'acharnais à continuer la lecture malgré un déplaisir croissant, j'ai fini par abandonner à contre coeur à la page 95. Si l'auteur, lui, s'est fait plaisir, moi je n'en pouvais plus !
Je pense qu'un certain lectorat s'y retrouvera en se sentant érudit (il s'agit tout de même de belle littérature) et intelligent (je comprends que le racisme et la pauvreté c'est pas bien et je suis d'accord avec ce grand lanceur d'alerte des temps modernes).
Dommage, j'aime bien le bonhomme. Mais avec un Goncourt en poche, je ne m'en fais pas pour lui. Et puis, on ne peut pas plaire à tout le monde...
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