Les 99 boyfriends de mes rêves

Lucas Summers vit à Chicago, il est amoureux de Andy McDermott, son 99ème crash, en vain. En général, il dessine les garçons qui le font rêver et il publie ses croquis sur Instagram. Il y a un certain succès et tous ses abonnés attendent le numéro 100. Un jour, sur la ligne de métro Brown près de la bibliothèque Harold-Washington, il flirte avec un grand jeune homme et au moment de descendre de la rame, Lucas s'attarde pour ramasser la veste en cuir de l'étudiant et les portes se referment sans qu'il ait eu le temps de demander ses coordonnées au numéro 100 sorti juste devant lui. Il décide de mener l'enquête pour retrouver l'amour de sa vie. Sa famille le soutient. Il grandit dans une famille aisée de Chicago, son père, Jeremy Summers, est une star de hockey-sur-glace, il est surnommé le roi de Chicago ; sa mère, Jane est médecin et sa soeur Maddie est en couple avec Manda Choi d'origine coréenne. Il rêve d'étudier à l'Art Institute et avec ses amis Hannah Bergstrom, en couple avec le mystérieux Jackson et Elliott Tremaine en couple avec Brandon, il va vite découvrir que le numéro 100 s'appelle Grant Rossi, un lycéen en stage de formation à l'Art Institute.

Adam Sass est un auteur américain de romans Young Adult queer, Surrender your sons, The 99 boyfriends of Micah Summers et Your lonely nights are over. Ils ont été chroniqués par la presse américaine, Kirkus, Seventeen Magazine et USA Today. Il vit à Los Angeles avec son mari et ses teckels. Les 99 boyfriends de mes rêves est le premier roman traduit en français par PKJ, il a déjà été traduit en 8 langues et publié dans 10 pays.

Cette comédie romantique queer adopte tous les codes habituels du triangle amoureux. le héros cherche l'amour, il croit le trouver en un jeune étudiant en art sans s'apercevoir que le jeune homme serveur dans son café habituel, est toujours là pour lui, aimant. Heureusement sa meilleure amie l'épaule et sauve sa vie amoureuse. le ton est relâché, le héros narrateur raconte, comme dans tout bon teen novel, toutes ses premières fois, première rencontre, premier baiser, premier dîner, première expérience sexuelle et aussi premiers doutes… le héros étant issu d'une famille aisée, les mises en scène sont grandiloquentes et il y a beaucoup de kitsch américain d'autant que le héros est fan des dessins animés Disney. Il veut que sa vie ressemble à un conte de fées, tout rose avec des paillettes. Il manque juste les licornes aux crinières arc-en-ciel !

Lucas Summers a une quête : le grand amour. Mais le grand amour version conte de fées, avec un prince, un carrosse, des licornes et des paillettes. Dès qu'il croise un beau garçon, il se dit que peut-être qu'il aura aujourd'hui le courage de l'inviter à sortir avec lui mais non... faut dire que la rencontre est souvent très rapide (genre un gars croisé dans un magasin), et Lucas, doté d'un certain talent en dessin, croque son "amour raté" et le publie sur son site, Instaloves. Et il en est à sa 99e publication... beaucoup de rencontres ? de rêves ? un coeur d'artichaut ? Mais là, il en est certain, le 100e sera le bon... il est bien décidé à prendre son courage à deux mains et inviter son prince à sortir avec lui, dès qu'il l'aura croisé.

Une rencontre dans le métro va tout changer et Lucas, une fois de plus, rate le coche en ne réagissant pas assez vite. Mais aidé d'Hannah, sa meilleure amie, et d'Elliot, le second meilleur ami de sa meilleure amie (vous suivez ?), le barista qui lui prépare ses dirty chaï à la perfection, Lucas va se lancer dans une quête pour retrouver son prince charmant.

Mais la réalité sera-t'elle à la hauteur du rêve ?

J'avais repéré la couverture, que je trouvais mignonne, le résumé m'intriguait, assez dans l'air du temps, et je remercie NetGalley et PocketJeunesse de ce service presse... qui ne m'a pas, à mon grand regret, emballée.

Le concept du roman est intéressant, quelques chapitres commencent par des dessins et des posts, qui nous mettent un peu dans l'ambiance d'Instaloves. le côté artistique/conte de fées est plutôt mignon et ce fil rouge de quête est amusant, la scène finale, paradoxalement, m'a fait penser à Pretty Woman, cherchez pas.

Je pense que ce qui m'a empêchée totalement d'accrocher à cette histoire, c'est la personnalité de Lucas : pauvre petit garçon riche, que j'ai trouvé absolument infect tout au long du roman, et celle de Grant, qui semble mixer allègrement mièvrerie et opportunisme. J'ai apprécié par contre beaucoup les couples d'Hannah et de la soeur de Lucas. Et on en parle de ce mignon petit barista ?

Bref, sans doute n'étais-je pas la cible de ce roman, mais je n'ai pas été embarquée par l'histoire, ce que je regrette, je trouvais le pitch amusant.

J'aime beaucoup le Young Adult, et je tente d'en insérer tous les mois dans mes lectures. Cette petite sortie de chez PKJ me faisait, du coup, très envie. Et j'en ressors mi-figue, mi-raisin je vous l'avoue. Si l'histoire avait tout pour me plaire au début, la continuité de l'histoire ne m'a pas vraiment embarquée. 🤷⠀
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Sur Instagram, Lucas Summers poste les portraits de ses "petits-amis imaginaires ", des garçons qu'il dessine au lieu d'oser les aborder. Ses millions de fans attendent avec impatience le numéro 100, et Micah aussi, car il est bien décidé à faire de son fantasme une réalité ! Quand il croise le prince charmant dans le métro, il est bien décidé à lui demander son numéro, seulement ce dernier sort du train sans lui en laisser le temps. Heureusement, il a laissé derrière lui sa veste et un paquet d'indices sur son identité. Lucas va alors partir en quête du mystérieux inconnu... et de l'amour véritable. ⠀
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En fait, j'aurais aimé que la quête dure plus longtemps. Au final, c'est n'est que le point de départ de l'histoire. Et si le message final du roman est intéressant, j'ai eu du mal à réellement accrocher à la tournure des événements. Lucas va prendre conscience de beaucoup de choses au fil de ses péripéties, mais au détriment de la romance à mes yeux. Et c'est difficile de vous en parler sans vous révéler des éléments cruciaux de l'intrigue. 😂🙈 Côté personnage, j'ai beaucoup aimé Eliott et sa bienveillance, que j'aurais aimé voir plus important dans l'histoire. ⠀
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La fin est jolie et serait très cool adaptée au cinéma, mais voilà, on est sur une lecture plutôt moyenne pour moi. Rien de forcément dérangeant, juste un emballement qui est retombé tel un soufflé. Ce sont des choses qui arrivent, et c'est pas grave. Chaque livre a son public. N'hésitez pas à vous faire un avis. 😊⠀

Je me suis lancée dans Les 99 boyfriends de mes rêves avant tout par curiosité. J'adore découvrir des auteurs et histoires queer et celle-ci me paraissait à la fois feel good et originale.

Le concept des 99 crush réinventés et enjolivés par Lucas m'a beaucoup plu et j'ai trouvé tout l'imaginaire autour du dating très réussie. Ce jeune homme qui cherche à tout prix à faire de sa vie amoureuse un conte de fée m'a touchée et le développement de son personnage est peut-être ma partie préférée du roman. On suit ses réflexions, on connait ses rêves et on le voit évoluer et grandir au fil des pages. D'un gamin légèrement trouillard et franchement pas très avenant (voire même insupportable) au jeune artiste qui prend les devants, il y a environ 400 pages très agréables à lire.

Comme je le disais, c'est un livre feel good avec une belle bande d'amis, des relations profondes, quelles soient familiales, amoureuses ou amicales et des personnages qui veillent les uns sur les autres. C'est une petite dose de bien-être sous forme de bouquin ou tout n'est pas parfait et où les personnages font des erreurs mais où la bonne humeur et la bienveillance demeurent.

C'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée et qui m'a fait plaisir mais qui ne m'a malheureusement pas surprise. La formule reste classique et on voit les choses venir de très trèèèès loin. J'avoue que la prédictibilité du récit me l'a légèrement gâché par moments, j'attendais la petite étincelle qui allait me surprendre et j'ai été un peu déçue. C'est un point qui est pour moi assez important car j'aime que l'auteur m'emmène là où je ne l'attends pas forcément mais ça n'en fait pas un mauvais bouquin pour autant.

C'est une histoire mignonne, sans prise de tête et qui laisse une impression de bien-être après la lecture. On y passe un bon moment et on s'imprègne de son ambiance avec plaisir.

Je pourrais écrire un avis court, dire que ce récit est une romance gay. Ce serait court et ce serait simpliste. 99 Boyfriends, c'est avant tout l'histoire d'un adolescent, Lucas, qui n'ose pas se lancer, parce qu'il ne sait pas comment le garçon pour lequel il a eu un coup de coeur le recevra. Oui, il est impossible de savoir, avant de le lui demander, si le jeune homme que l'on a en face de soi est gay, et Lucas de nous montrer en quoi tisser une romance homosexuelle n'est pas facile : manque de modèle (notre société est hétéronormée) et homophobie latente qui ne fait que renforcer la crainte d'être rejeté. Lucas a cependant la chance que ses proches (parents, famille, amis) le soutiennent de manière inconditionnelle, ce qui n'est pas le cas de tous.

Le second thème important est l'image que l'on veut donner de soi, notamment sur les réseaux sociaux. L'on privilégie les belles images, celles qui donnent une bonne image de soi, de sa relation amoureuse, celle qui ne va surtout pas égratigner l'image d'une apprenti célébrité, ou d'une célébrité tout court. Note : rares sont les sportifs en activité qui affichent leur homosexualité. Lucas, fils d'un homme riche et célèbre (ne pleurons pas, il y a des inconvénients mais aussi des avantages quand les parents sont aimants), doit faire face au regard que les autres poseront sur lui, à l'image que son amoureux voudra donner d'eux, et ce n'est pas toujours simple, ni juste.

Alors oui, le roman peut avoir une petite image de conte de fée, parfois j'ai même trouvé que ce livre serait parfait pour une romance de Noël ou autre, mais certains thèmes abordés ne sont pas si simples que cela.
Allez, je reprendrai bien un chaï latte.
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