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4,54

sur 2346 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le plus gros tome de la saga pour le moment et pas des moindres. On ne peut en ressortir indemne. Lorsque j'ai refermé ce livre, il a fallu que j'en parle. Il fallait absolument que j'exprime et remette en ordre mes pensées.

Pour mon plus grand bonheur, Clémentine et ses enfants ne sont pas allés en Arabie Saoudite ! Ils sont rentrés en France, laissant le père vivre tout seul là-bas. Il ne rate pas une occasion de les culpabiliser et vante les mérites de ce pays. Son discours est de plus en plus raciste et puant. Désormais, Clémentine ne se laisse plus faire ! Il vient tout de même leur faire une surprise (pas trop apprécié c'est vrai) en arrivant en pleine nuit chez eux.

Je n'ai absolument rien vu venir. Cette fin m'a complètement bouleversé. J'ai vraiment cru à un revirement de la situation jusqu'à la fin. Je devais terminer ma soirée avant d'aller dormir avec ce tome, mais c'était impossible. J'ai donc ouvert le cinquième tome dans la foulée.
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Je dois dire que plus j'avance dans la lecture de l'Arabe du futur et plus j'adore. L'histoire en elle-même mais les dessins aussi. Je me suis habitué et c'est maintenant avec beaucoup d'enthousiasme que je me plonge dans ces tomes..

Dans les premiers tomes on s'interroge sur le père de Riad, sur son ambivalence entre vie française et vie syrienne, et celle qu'il entretiens avec la religion.

Si dans les premiers tomes, Riad raconte des bons moments avec son père, dans le 4, la relation entre les deux a bien changé.

Mais son père prend des positions très affirmé dans ce tome et cela ne correspond plus à l'idée de la vie que se fait Riad.

Jusqu'à la dernière page, où Riad est dorénavant un grand adolescent qui voit ses parents divorcés et une partie de sa famille lui être retirée.. on ne réalise pas encore le fossé qui s'est creusé dans cette famille.

Elise__♥
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Peut-être le meilleur tome de la série, en tout cas le plus gros. le monde enfantin se prend le monde social et politiques des adultes de plein fouet. Avec l 'amour en plus, et tout ce que cela amène. La haine, par exemple... Si quatre tomes vous font peur, lisez au moins celui-ci, ne vous privez pas de ce plaisir.
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À 10 ans, Riad est un petit garçon écartelé entre les aspirations de son père, syrien, et de sa mère française. L'un voudrait emmener sa famille en Arabie Saoudite où il enseigne, l'autre espère rester en France près des siens.
Dans ce quatrième volet de l'Arabe du Futur, Riad Sattouf évoque les allers-retours entre la Syrie et la Bretagne qui creusent de plus en plus un fossé entre ses parents. Les anecdotes de sa scolarité sont toujours bien présentes mais on sent une tension grandissante entre les adultes.

Le père devient très religieux et ordonne presqu'à Riad de se mettre à lire le Coran (alors que le jeune garçon a oublié sa langue paternelle). Ses remarques racistes sont de plus en plus virulentes envers les Juifs, les Noirs et les Français. Il lui est davantage difficile de vivre en France et de ne pas se sentir aussi important qu'il l'est dans son pays.C'est toujours un réel plaisir de retrouver Riad et sa famille, de se demander comment il a vécu cette enfance divisée entre deux pays et de voir comment évoluent les liens avec son père. Ce quatrième tome est une réussite à tout niveau: l'humour est omniprésent mais on sent de plus en plus le malaise s'installer sans qu'on puisse y faire grand chose. À plusieurs reprises, j'ai levé les yeux au ciel devant les énormités sorties par le père, il est difficile de rester insensible devant ce qu'il dit. Mais c'est sans compter la mère qui essaie plus d'une fois de le remettre à sa place.

Ce tome assez conséquent évoque une partie sombre de l'histoire familiale et c'est avec pudeur que Riad Sattouf nous la livre. Je n'ai qu'une hâte, retrouver le petit blond (qu'il n'est plus trop…).

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Un tome compliqué, les relations avec le père atteignent un point de non retour, ce dernier est de plus en plus raciste, intolérant, religieux aussi, et il est de plus en plus difficile à vivre. La mère, elle, a décidé de ne plus se laisser faire, et on la comprend bien.

Drôle de vie, donc, pour Riad, qui est maintenant un adolescent, il cherche à toujours bien faire mais est parfois un peu perdu, n'a pas tous les codes, repères, sûrement car il a beaucoup trop changé d'environnements pour un enfant.

La vie en Bretagne n'est pas non plus parfaite, car il est sûrement un peu trop différent. de quoi donner des leçons à ceux qui voudraient juger un peu trop facilement et instrumentaliser le récit de Riad Sattouf.

Un tome très prenant, plus conséquent que les précédents, qui se termine en apothéose, et m'a fait me précipiter sur le tome suivant (qui sera déjà l'avant-dernier !).
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Les dérives du père.
Le temps passe, les chapitres s'égrènent et Riad Sattouf grandit en Bretagne, reléguant la langue arabe toujours plus profondément dans sa mémoire. le collège et la puberté apportent leur cortège de perturbations, entre préjugés, fantasmes et acné juvénile. Riad voudrait obtenir l'approbation et l'adoubement mais il essuie moqueries et rebuffades en tout genre. Même son talent graphique finit par le desservir. Bien que demeuré en Arabie Saoudite, son père tente tous les rapprochements possibles avec des stratégies puériles, éventées d'office mais terriblement pathétiques. La souffrance du père est patente et son incapacité à l'exprimer est tragique. Les évènements qui vont s'ensuivre sont lourds de conséquence.
Le 4e tome de l'autobiographie de Riad Sattouf prend enfin sa pleine mesure avec un contenu enrichi d'une centaine de pages par rapport aux précédents volumes. Les personnages sont plus creusés et gagnent en épaisseur. Leur présence densifiée contribue à les crédibiliser et à les humaniser davantage. Il devient alors possible d'éprouver de l'empathie et de goûter pleinement l'humour de l'auteur dont une partie de la force de frappe réside dans la survenue d'une scénette qui pourrait n'être qu'anecdotique mais qui se révèle décisive et irréversible.
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Le père de Riad glisse doucement vers le radicalisme, après avoir vécu son pèlerinage à la Mecque. Il se détache peu à peu de sa famille, avec sans cesse un rétropédalage quand il s'aperçoit qu'il a très peu d'emprise sur sa famille, un pas en avant, un pas en arrière. Ce tome m'a mis mal à l'aise, notamment à cause de la scène où il brûle le pied de sa femme. C'est très violent, de surcroît devant les enfants. Je comprends mieux le tome suivant que j'avais lu auparavant.
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Riad a grandi, il rentre dans l'adolescence et cela se ressent dans la lecture. le ton est moins drôle, et le jeune garçon comprend désormais mieux ce qui se passe autour de lui. Les problèmes conjugaux de ses parents ne s'améliorent pas, ils vivent toujours séparément et le fossé semble se creuser de plus en plus. J'ai trouvé ce tome beaucoup plus touchant que les trois précédents. La fin est extrêmement surprenante et émouvante.
Je n'ai qu'une seule chose à dire : Lisez-le !
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Nous retrouvons donc la famille Sattouf en France, puisque sa mère refuse de rester une minute de plus en Syrie, ou en Arabie Saoudite. A cette époque, il a 9 ans et doit retourner à l'école en France. Il est toujours aussi blond, toujours aussi mignon.

Nous remarquons que l'état de son père ne s'arrange pas. Je ne saurais dire si c'est parce que le père devient beaucoup plus raciste, rétrograde, et intégriste, ou si c'est parce que Riad est enfin en âge de comprendre exactement les paroles de son père, ou si c'est les réactions de sa mère, tombée amoureuse d'un érudit qui s'avère être le plus arriéré des docteurs, mais le père de Riad ne ressemble à rien d'autre qu'a un chiffon pathétique qui gigotte sans cesse pour essayer d'attirer l'attention sur lui.

On sent sa frustration de voir sa femme échapper à son contrôle, son fils ne plus l'admirer comme avant, et la reconnaissance qu'il est en droit d'avoir, venir bien plus lentement que prévu. le père Sattouf se renferme sur lui-même, et disparait petit à petit de la vie de sa famille, partie en France tandis qu'il est parti enseigner en Arabie Saoudite.

Riad quant à lui, n'est pas très différent de son père, au fond. le fondamentalisme religieux en moins, il cherche lui aussi à avoir l'approbation de tous les adultes qui l'entourent, et pour cela s'emploi à être un élève excellent. Malheureusement ce talent le fera très mal voir auprès de ses autres camarades de classe, qui avec sa voix fluette et son comportement maniéré, le traiteront tout au long du tome de PD, et de garçon le plus moche du collège.

Alors qu'il refait sa vie, le souvenir de son père le hantant de moins en moins (d'ailleurs excellent running gag sur le tout petit frère Fadi, qui ne reconnait jamais son père lors de ses passages en France), celui-ci se fait virer de son poste de professeur en Arabie Saoudite et revient misérablement en France jouer le bledard. Ou est passé l'Arabe du futur ? N'était-il pas censé l'incarner ? le point d'orgue est lorsqu'il enlève ses chaussures au centre commercial, étant habitué à marcher pied nu, et se fait chasser du centre par les agents de sécurité qui le prennent pour un sans papier.

La régression sans fin de son père est signalée par l'accent bledard qu'il prend lorsqu'il est en proies à de vive émotions, et s'achève sur ce cliffhanger que je ne peux vous révéler, l'acte d'un homme désespéré, et qui réagit, maladroitement, trop maladroitement…

Un tome beaucoup plus grave que les précédents, toujours aussi passionnant.
Lien : https://cyberlecture.wordpre..
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Un tome 4 très marquant. Riad et ses frères sont toujours ballotés entre la France et la Syrie.
Mais Riad a grandi, il comprend beaucoup plus de choses au monde adulte et constate bien malgré lui que ses parents s'éloignent peu à peu, sa mère ne voulant plus faire de concession, son père qui veut vivre dans un pays musulman, une religion qui prend une ampleur assez conséquente.
J'ai été choqué par certains propos du père, un racisme envers l'Occident à peine voilé.
Ajouté à cela une entrée dans l'adolescence et vous aurez un gamin bien mal dans sa peau qui fait face comme il peut, qui voudrait faire plaisir à son père en se sentant plus "arabe".

J'ai été très touchée par cette lecture, quant à la fin elle donne envie de se jeter directement sur le tome 5.

Je pense donc le lire très bientôt.
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