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4,54

sur 2289 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A vos bouliers, calculettes ou tableurs : Riad est né en 1978, ce récit est autobiographique, quel(s) âge(s) a-t-il entre 1987 et 1992 ?

Réponse en lettres à cette question en chiffres : il est pré-ado, puis ado.

Il a donc tous les problèmes qui vont avec – questionnements sur la sexualité, physique ingrat, boutons, brimades des autres collégiens (pas facile de s'appeler Sattouf, en France...). Et d'autres en prime : Syrie, Arabie Saoudite, ou France ? Papa ou maman ? Ces deux-là se bouffent le nez non-stop et l'ambiance quand ils sont (rarement) ensemble ou échangent par téléphone est très conflictuelle. Donc traumatisante pour Riad et ses deux petits frères.
Pour ne rien arranger, la santé mentale du père semble se dégrader : un cocktail explosif de paranoïa, mythomanie, mégalomanie, manipulation, intégrisme, racisme (les Juifs sont partout, les 'négros' (sic) vont envahir la France), négationnisme, machisme... Bref, il fait peur, mais il aime ses fils, on dirait.

Je n'ai pas relu les trois premiers volets de la série avant de découvrir celui-ci. Parce que je suis tombée dessus par hasard au moment de sa parution, que je n'avais donc pas anticipé, et que j'étais vraiment impatiente de m'y plonger.
En revanche, avant de rédiger ce billet, j'ai relu mes avis sur les premiers opus. Conclusion sur le troisième : « Mariage mixte et choc des cultures, difficultés conjugales, petits et gros problèmes du quotidien d'un enfant, vie au Moyen-Orient dans les années 80 (pauvreté, pénurie, corruption...), religions. Riad Sattouf démontre encore son talent pour rendre compte des observations et sentiments d'un enfant, sans mièvrerie, avec la candeur et la brutalité de cet âge. C'est instructif, parfois émouvant et souvent drôle. Toujours très juste, en tout cas. »

Je signe et persiste pour ce quatrième volet, mais le ton de l'album change. C'est moins léger, moins drôle, et cette lecture m'a même souvent rendue triste à pleurer : à l'adolescence, on prend la vie avec moins d'insouciance, et le ciel s'obscurcit pour Riad avec les terribles querelles parentales.

Fin en cliffhanger.
Vivement la suite, pour savoir si...
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Comme dans les trois précédents, Riad Sattouf raconte, il ne juge pas.
À la différence dans celui-ci qu'il a grandi, voit donc plus de choses, et les voit mieux. Il prend aussi conscience de ce qui lui convient et de ce qui lui convient moins.
Mais voilà, je le redis : Riad Sattouf raconte, il ne juge pas. Et il le fait avec beaucoup de talent, d'honnêteté et... de courage.
Car il en faut du courage pour aborder ce sujet. Nous savons tous les insultes et menaces qui se sont abattues sur celles et ceux qui osent et ont osé le faire dès lors qu'ils ne dégoulinent pas de louanges.
Et vous remarquerez que, très prudemment, je n'ai pas employé le nom de la chose dont il ne faut que l'on parle...
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Ce volume couvre les années 1987-1992, Riad a donc entre neuf et quatorze ans. Il se passe majoritairement en France, dans la couleur bleue qui y est attachée, avec quelques incursions dans le rose de Ter Maaleh près de Homs en Syrie, le village de son père, pour des vacances. Ses parents s'entendent de moins en moins bien. Abdel, le père, part enseigner en Arabie Saoudite tandis que sa femme et ses enfants restent en Bretagne à côté des grands-parents maternels. ● Dans ce très gros volume de 280 pages, Riad devient adolescent, se fait couper ses beaux cheveux blonds qui deviennent alors châtains, se couvre de boutons et devient laid. ● La figure paternelle est très écornée : son égoïsme s'affirme encore davantage que dans les tomes précédents, son racisme anti-« négro » (c'est le mot qu'il utilise), anti-Juif (jusqu'au négationnisme) et anti-Français apparaît dans toute sa laideur. le petit Riad s'aperçoit que tout « docteur » qu'il est, son père est incapable d'écrire une lettre simple sans fautes ; sa mère doit la corriger. Il est toujours aussi vantard et pro-Arabe et se détache peu à peu de la France, y compris en reprenant un accent arabe qu'il avait perdu. Son modèle est maintenant Saddam Hussein. Dont il approuve l'invasion du Koweït. Il est proche de la paranoïa. ● La mère, quant à elle, est beaucoup plus affirmée qu'avant ; elle n'est plus prête à tout pour suivre son mari, qui se désole de sa désobéissance et conseille à son fils d'épouser une Syrienne, ou au moins une Arabe, qui, elle, lui obéira. ● Riad, dans ses retours en Syrie, s'aperçoit qu'il a totalement oublié l'arabe et doit le réapprendre pour comprendre ce que sa famille dit. Adolescent, il commence tout juste à s'intéresser aux filles, mais pas assez aux yeux de son grand-père maternel, un coureur de jupons qui a la hantise que ses petit-fils, qui grandissent sans père, deviennent des « tatas ». A neuf-dix ans, Riad croit encore au Père Noël et ne sait toujours pas comment on fait les enfants… ● Cet album se place dans la continuité des précédents, avec toujours un graphisme simple mais très efficace, une narration avec les yeux de l'ado que Riad est devenu. Cependant, il est sans doute moins léger que les précédents, car Riad se rend compte maintenant de plus de choses. Comme les autres albums, la fin réserve une surprise de taille. ● Je me prépare à lire les deux derniers albums, les tomes 5 et 6 !
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Un tome 4 un peu plus acide.
Dans ce pavé de 280 pages, changement de ton.
Riad grandit, il mûrit.
Son regard sur ce qui l'entoure change.
Son écoute aussi.
Alors que son père part travailler en Arabie saoudite, Riad et ses frères rentrent en France.
Une fracture semble se dessiner entre ses parents.
Un père de plus en plus musulman dans les actes et les convictions.
Une mère qui, elle, veut garder son indépendance et sa liberté de femme occidentale.
La rupture semble inéluctable.
Pour Riad, c'est la découverte des premiers émois amoureux, le temps des questions, des échecs et des moqueries adolescentes.
C'est aussi le temps des premiers dessins qui attirent les regards.
Et puis il y a ce dénouement, cette fin qu'on n'aurait imaginée, enfin....en attendant la suite.
Parfois drôle, parfois choquant, ce nouvel opus signé Riad Sattouf est, comme les précédents, excellent.
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C'est malin, moi qui étais contente que l'on me prête le tome 4 (pensant que c'était le dernier), je vais devoir attendre encore et qui plus est, en plus de rester sur ma fin, d'être dans l'angoisse de savoir comment cela va se terminer.

Dans ce quatrième tome, les parents de Riad et de ses frères ne s'entendent plus. Lui qui a trouvé un poste en Arabie Saoudite, elle refuse de le suivre car trop risqué pour elle et surtout, elle a peur pour ses enfants. Elle préfère de loin la France, son pays d'origine et y retourne donc avec ses trois fils pendant que lui reste en Arabie Saoudite où il dit très bien gagner sa vie. Mais ce qui intéresse son épouse n'est pas tant l'argent mais la sécurité et le fait de vivre dans des bonnes conditions de vie, sans coupure d'électricité très fréquentes comme c'était par exemple le cas lorsqu'ils vivaient en Syrie, pays dans lequel ils y retournent d'ailleurs en famille en apprenant que la mère du père (dont je ne me rappelle jamais le nom) est malade). Mais cela ne peut plus durer pour Clémentine et une fois sa belle-mère rétablie, elle retourne en France. Riad, bien que partagé au départ, lui qui ne comprend plus un mot d'arabe, va de nouveau retourner pour un temps à l'école syrienne et il est surpris que sa nouvelle maîtresse, contrairement à ses anciens enseignants, ne battent pas ses élèves. Certes, il aurait peut-être pu se faire à cette vie-là mais il apprécie néanmoins le confort et le luxe de la France. Pas facile de devoir choisir lorsque l'on est de double nationalité. J'aimerais bien vous y voir vous, si on vous demandait si vous deviez choisir entre votre père où votre mère ? Alors imaginez, pour un gamin de dix ans...Aussi, ce sera sa mère qui décidera pour lui et c'est en France qu'il fera sa rentrée au collège mais là encore, on se moque de lui, on plus en le traitant de "sale juif" mais en raison de son nom de famille...

Un quatrième tome encore plus poignant que les précédents, toujours avec ce style dessiné à la limite de la caricature et avec très peu de couleur propre à Riad Sattouf mais qui ne fait que rendre la situation plus concrète encore, oserais-je dire car c'est justement cette absence de détails qui amène le lecteur à s'immerger dans ce monde de pauvreté et extrêmement dur sans pour autant que l'auteur n'émette aucun jugement et le lecteur en fait de même. Une fin qui m'a profondément bouleversée et j'attends donc avec impatience la sortie du prochain tome et ne peux, en attendant, que vous recommander cette lecture !
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Cela fait maintenant quatre ans que l'artiste Riad Satouff s'est lancé dans l'écriture de romans graphiques retraçant les événements les plus marquants de son enfance passée entre l'Orient (en Syrie, essentiellement) et la France. le procédé n'est évidemment pas nouveau (on pense bien sûr à « Persépolis » de Marjane Satrapi ou encore plus récemment à « Coquelicots d'Irak » de Brigitte Findakly), mais le ton volontiers humoristique de l'oeuvre associé à l'acuité des souvenirs de l'auteur participent à faire de cet « Arabe du futur » une nouvelle référence dans ce domaine. [Les spoilers étant inévitables, je vous conseille de passer votre chemin si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire les trois tomes précédents.] Après le coup de tonnerre de la fin du troisième opus, on retrouve donc le jeune Riad et sa famille qui entre définitivement dans une phase plus mouvementée. Très effacée pendant l'enfance de l'auteur, voilà que sa mère se rebiffe enfin contre son mari dont l'attitude se fait de plus en plus inqualifiable. Après l'avoir suivi au bout du monde, accepté des conditions de vie difficiles et renoncé à sa carrière pour s'occuper des enfants, madame se décide enfin à penser à elle et à ne plus accepter ni les propos ni les actes condamnables de monsieur. le couple bat de l'aile, le petit Riad et ses deux frères continuent à grandir et, même si beaucoup de scènes se déroulent encore en Syrie, l'essentiel de ce quatrième volume prend place en France (et plus précisément en Bretagne, chez les grands-parents maternels). Les précédentes aventures de l'artiste m'avaient déjà beaucoup touchée, mais avec ce tome bien plus conséquent que tous les autres, Riad Satouf parvient encore à nous émouvoir, nous faire rire, ou nous choquer (le coup de théâtre final, notamment, laisse planer un suspens insoutenable et marque profondément le lecteur).

On constate dans ce quatrième tome que notre artiste en herbe quitte peu à peu l'enfance pour entrer dans l'adolescence. Cela se traduit d'abord physiquement, par une taille plus grande, une nouvelle coupe de cheveux, de l'acné... L'auteur porte d'ailleurs un regard très critique sur lui-même, et pas seulement d'un point de vue physique. Sa voix, ses manières, sa manie de toujours chercher l'approbation des adultes… : Riad Satouf dresse un portrait de lui enfant qui n'est pas forcément très flatteur, mais c'est justement cette sincérité et cette volonté de ne pas enjoliver les choses qui participent à rendre le personnage aussi attachant. Difficile de ne pas s'émouvoir de sa solitude et de sa maladresse, ni de compatir à ce tiraillement permanent entre deux cultures différentes, chacune défendue par l'un de ses deux parents. Son père, notamment, fait peser sur lui une lourde pression afin de faire de lui un arabe exemplaire et un musulman convaincu (sans jamais le forcer, toutefois). Les signes de l'évolution du petit Riad se manifestent aussi de manière plus subtile, à mesure qu'il se concentre de moins en moins sur sa propre personne et que son empathie s'étend aux membres de son entourage. L'artiste s'efface ainsi de plus en plus souvent pour donner le rôle principal à ses parents qui se déchirent. Impossible de ne pas s'identifier à la mère qu'on est ravi de voir enfin se rebeller et s'élever contre les injustices ou les propos horribles tenus par son mari (sur les Juifs, les noirs, les femmes, les Français...). On sent bien toute l'admiration que l'artiste a pour sa mère, tandis que son père est présenté sous un jour beaucoup moins flatteur. Lâche, raciste, sexiste, antisémite, obsédé par l'argent, de plus en plus radical d'un point de vue religieux : l'image du père, qui avait déjà été bien écornée dans les tomes précédents, en prend ici un nouveau coup à mesure que l'enfant prend conscience de l'injustice ou de la gravité de certains événements ou propos du quotidien.

Si on ne peut s'empêcher d'admirer le courage de la mère, on éprouve au contraire de plus en plus de mépris envers le père à qui on a désormais bien du mal à trouver des excuses. D'ailleurs, globalement, la plupart des personnages arabes rencontrés dans ce quatrième tome sont dépeints de manière négative, qu'il s'agisse de sa belle cousine très religieuse qui ne cesse de critiquer tout ce qui vient d'Occident et ce qu'elle considère comme des pratiques dégénérées, ou bien de son cousin violent qui menace sa mère parce qu'elle a eut affaire en France à un médecin homme. Et même en France, les seuls arabes que l'on croise sont des jeunes des quartiers qui s'empressent de courser notre héros pour le tabasser… Les passages en Syrie sont moins nombreux mais on a toujours l'image d'un pays très pauvre et violent dans lequel la religion occupe une place centrale et où les femmes sont toutes soumises à l'autorité des hommes. Les scènes se déroulant en Arabie Saoudite sont encore pire et ne manquent pas de révolter le lecteur (je pense notamment à la scène surréaliste au cours de laquelle le père, professeur à l'université, fait cours à un amphi de femmes… derrière une caméra, dans une pièce à part, pour ne pas poser les yeux sur elles…). le récit étant basé sur une expérience vécue, on peut difficilement douter de la sincérité de l'auteur ou de la réalité de tous ces événements, mais je m'interroge néanmoins sur l'image que cela renvoie et sur le message que certains lecteurs peu ouverts d'esprit pourraient y voir. La critique est cela dit un peu atténuée par le fait que l'artiste montre également les mauvais côtés de certains membres de l'entourage de sa mère : sa grand-mère a beau être adorable elle n'en tient pas moins des propos odieux sur l'homosexualité, quant à son grand-père, il ne cesse de lui demander s'il est « un vrai mec » et l'encourage à embrasser et peloter les filles de sa classe.

Riad Satouf continue de nous régaler avec ses souvenirs d'enfance qui prennent néanmoins une teinte plus sombre à mesure que l'enfant grandit et réalise la gravité des événements dont il a pu être témoin ou des propos qu'il a pu entendre dans la bouche de son père. L'humour est cela dit toujours bien présent, et ces touches de légèreté sont les bienvenues dans un contexte de plus en plus tendu au sein du couple parental qui semble définitivement sur le point d'exploser. Inutile de vous dire que j'attends la suite avec beaucoup d'impatience.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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L'arabe du futur est une bande dessiné ou un roman graphique autobiographique de Riad Sattouf. Il est composé de six tomes qui couvre l'enfance et la jeunesse de l'auteur.
Le Tome 4 couvre la période 1987 /1992
Riad a entre 10 et 14 ans.
Le père de Riad a accepté un poste en Arabie Saoudite. La mère de Riad a refusé de le suivre et avec ces 3 enfants, elle revient s'installer en Bretagne, dans sa famille.
C'est toujours avec un égal plaisir que l'on suit l'enfance et l'adolescence de Riad.
De petit blond Riad devient un peu plus châtain. L'enfance et l'insouciance laisse place à l'adolescence à venir.
Rias Sattouf par petites touches amène ce changement.
Des changements paraissant anodins mais entrainant de fortes conséquences que ce soit sur son père sa mère ou Riad.
A travers ce Tome 4 , Riad Sattouf débobine le fil d'une histoire commencé 10 ans avant et qui prend des tours plus dramatiques.
L'Arabe du futur a pris un coup dans l'aile. La multiculture franco-syrienne aussi.
Le propos est sombre. Il s'agit bien du coup d'Etat fomenté par le père.
A suivre...
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Est-ce moi qui m'habitue? Je persiste à lire Riad Sattouf alors que je n'accroche pas à son style, mais ce tome-ci m'a davantage plu que les autres.
je n'ai pas lu le tome 3 et peut-être pas le tome 2 non plus, je ne me souviens plus, mais j'ai pu observer quelques changements entre le tome 1 et le 4:
-les personnages me semblent moins caricaturaux, en particulier les personnages secondaires comme les autres enfants et les membres de la famille.
-la maman de Riad est plus présente et surtout s'affirme haut et fort, prend des décisions et même, rit! J'avais détesté ce personnage dans le premier tome (elle me rappelait étrangement la femme de Nicholson dans Shining!) mais dans ce tome-ci je l'admire.
-les membres de la famille, que ce soit les cousins syriens ou les grands-parents maternels, prennent de la consistance.

Enfin, ce tome reste violent à certains égards mais d'une manière différente, moins gratuite me semble-t-il (c'est une perception personnelle). Riad et sa famille traversent une période particulièrement difficile dont je ne révèlerai tien mais qui ajoute une certaine densité au récit. A la fin du tome, il est difficile d'ailleurs de ne pas vouloir connaître aussitôt la suite des événements.
Le regard que Riad porte sur son père, qui semble se transformer au même rythme que le jeune garçon entrant dans l'adolescence, est particulièrement intéressant. Encore une fois, il n'y a pas de jugement, un des aspects de l'écriture avec lequel j'ai du mal en général lorsque je lis Sattouf mais que je ne peux que comprendre ici. Une bonne cuvée.
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Ce tome-ci a tué la sympathie que j'éprouvais jusqu'alors pour le papa de Riad: cet homme déclassé, déchiré entre son envie profonde -vivre au village près de sa famille-, ses convictions panarabes et sa vie d'intellectuel occidental était touchant. Dans ce tome 4, son racisme est de plus en plus présent et violent, il s'enfonce de plus en plus dans la religion et son "coup d'Etat" final pour se venger d'une femme qui lui échappe est foudroyant. Et au milieu de tout ça, les enfants. Riad Sattouf raconte sa version de l'histoire, son attachement à ses deux parents et sa place inconfortable entre deux cultures.
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Ça m'a pris 4 tomes
4 tomes pour aimer lire les aventures de Riad l'enfant des âges farouches même si c'est Conan encore et toujours qu'il préfère.
Même si décidément une fois que les zombies ont bouffé le cerveau des adultes, il ne repousse pas. Ça empêche de stresser il paraît.
Et dans ces cas là la moue Conan ça fait tout. Ça répond à toutes les inepties des Hommes qui décidément participent à ce joyeux cirque qui n'a jamais tourné rond. Ça survit à la bêtise et ça permet de s'appliquer sur les ombres, surtout. Parce que nombreux sont ceux qui l'ont perdue sans avoir jamais effleuré le pays imaginaire.
Allez, tiens bon Riad, je m'en vais ouvrir le cinquième tome.
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