7/13

Un bon roman de Jacques Saussey qui est devenu au fil de ses publications une valeur sûre parmi les auteurs de romans policiers français. Selon moi, cette nouvelle enquête du couple Daniel Magne/Lisa Heslin est un peu moins palpitante que les 2 précédentes (La Pieuvre et Ne prononcez jamais leur nom) mais 7/13 reste tout de même de bonne facture et est agréable à lire.

J'ai été de prime abord attirée par l'alternance de deux histoires. L'enquête qui se déroule en 2015 et la disparition de Glenn Miller en 1944. Mais on m'avait prévenu : "Tu verras le premier meurtre est horrible." Alors en effet le premier meurtre est horrible et on regarde avec suspicion son mixer. Mais il serait dommage de s'arrêter à ça.
Les chapitres s'enchaînent sans temps mort, les deux sujets s'entremêlent sans avoir le sentiment d'incohérence et il faudra vraiment attendre la fin pour découvrir le lien entre les deux. Il y a quelques lieux communs dans le discours du personnage principal, mais pas assez pour que je boude ma lecture.
La disparition de Glenn Miller reste un grand point d'interrogation dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale qui cache encore bien des secrets. Et ce roman donne envie de creuser ce sujet.
Un très bon polar pour commencer les vacances.

C'est le deuxième roman que je lis de Jacques Saussey. J'avais déjà beaucoup aimé « le loup peint » et de nouveau je ne suis pas déçue par celui-ci. J'ai bien compris que ce n'est pas la première aventure de cette équipe de flics qui ont une longue histoire professionnelle, d'amitié et d'amour derrière eux, mais ce n'est pas gênant pour suivre l'histoire et l'apprécier. Tout le long de l'intrigue on suit alternativement les derniers instants de Glenn Miller, le célèbre musicien américain mort en 1944 et une enquête assez mystérieuse du Capitaine Magne et son équipe en 2015. Franchement, tout du long du roman, on se demande franchement le rapport entre les deux histoires et on ne voit pas du tout…. Jusqu'à la fin !
L'équipe est très attachante et j'ai beaucoup aimé les suivre dans cette drôle d'intrigue et j'ai particulièrement aimé leurs personnalités à chacun, certains cabossés par la vie mais très humains. Malgré les faits graves et dramatiques sur lesquels ils travaillent, il y a tout de même de l'humour dans leurs rapports, une grande complicité. En fil rouge, la pollution et les migrants sont évoqués avec beaucoup de sensibilité et on sent que le travail d'investigations effectué par l'auteur est fourni et intéressant.
Je ne reviendrais pas sur l'intrigue en elle-même car la surprise est toujours le meilleur ingrédient pour les thrillers. C'est très bien écrit et le suspense est excellent. Bref je vous le recommande vivement.

Dans ce roman de Jacques Saussey où les habitués retrouveront leurs héros préférés, L Histoire rencontre l'histoire, à travers un fait réel survenu pendant la seconde guerre mondiale. Les chapitres courts et le style de l'auteur font que les 459 pages défilent au rythme de la curiosité du lecteur, c'est très plaisant. Des personnages secondaires pittoresques ajoutent à l'intérêt de ce polar plein d'humour.
L'auteur est bien documenté, il décrit des faits restés longtemps mystérieux et peut-être pas vraiment élucidés à ce jour. Cela ajoute du piquant au roman.

Le roman débute de façon très classique pour un polar : un assassinat extrêmement violent, sordide. Ensuite, nous voici transportés en 1944, et on se demande bien quel est le rapport entre les deux histoires qui se déroulent en parallèle. D'autant que se rajoute une troisième couche spatiotemporelle : 1956, à Johannesburg.
Les différentes versions de la disparition de Glen Miller sont lassantes et paraissent inintéressantes ; on ne comprend le pourquoi que plus tard… et on aura aussi l'explication du titre du roman.
J'ai eu l'occasion de réécouter du Glen Miller, et de voir ces rocks endiablés et acrobatiques.
J'ai bien aimé le couple Benoît Martin et Richard Martin, qui apporte une touche d'humour, un peu les Dupont /Dupond, ou plutôt, vu leur physique, les Laurel et Hardy d'un roman qui peut parfois être lourd, car il aborde des thèmes assez graves.

Ce n'est que le troisième livre de Jacques Saussey que je dévore mais je me suis immédiatement retrouvée au coeur de la « famille » de flics créée par l'auteur : Daniel Magne, le capitaine de la Criminelle qui frise la cinquantaine, sa compagne et collègue Lisa Heslin qui vient de subir un traumatisme abominable et qui commence, grâce au travail, à s'en sortir peu à peu … et la chienne berger allemand Sham qui ne la quitte plus.

Je les ai rencontrés dans « Ne prononcez jamais leurs noms » et dans « La pieuvre » et je sais ainsi dans quelles circonstances Lisa a perdu l'enfant qu'elle attendait de Daniel. Ici, elle est encore convalescente et l'affaire qui est confiée à Daniel Magne va l'aider à sortit du trou. Car c'est une pluie de cadavres affreusement mutilés qui leur échoit. Une journaliste d'investigations sans doute trop curieuse, son mari, les propriétaires de la villa où son cadavre a été retrouvé, son rédacteur en chef, un photographe animalier, une comptable … sans aucun lien entre eux – à première vue.

Et, en fil rouge, le mystère jamais élucidé de la disparition, le 15 décembre 1944, du tromboniste génial et chef d'orchestre américain Glenn Miller, alors qu'il traversait la Manche pour venir se produire à Paris, dans un petit avion bien fragile et par une nuit de brouillard … Glenn Miller dont on ne sait pas au juste s'il n'avait pas une « couverture » sous le nom de code de 7/13, 7 pour le G et 13 pour le M ….

Une enquête très compliquée qui conduit les policiers vers les camps de migrants du Pas-de-Calais et leur survie précaire, à l'instar du dernier livre d'Olivier Norek paru quelques jours avant l'écriture de ce livre. Avec l'irruption de deux policiers envoyés en renfort du Groupe de Magne, qui font irrésistiblement penser à Laurel et Hardy et se chamaillent continuellement mais, de temps à autres, ont des éclairs de génie.

Ce que j'apprécie le plus dans un polar n'est pas seulement la mécanique bien huilée du récit et les noeuds de l'intrigue. C'est avant tout l'élégance du style de l'auteur qui sait restituer les décors, les sentiments, les hésitations des protagonistes, les scènes d'action. Les paysages, la scène finale sur les flots déchaînés, la peur, la douleur, l'irruption de la mort …

Avec Jacques Saussey, vous entrez au coeur d'un film d'action âpre, violent, humain, réaliste et vous en sortez essoré. Vite, vite, j'en commande un autre !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Nous avions quitté Lisa en très mauvaise posture à la fin de « Ne prononcez jamais leurs noms » . Nous la retrouvons ici essayant de se reconstruire psychologiquement après cette perte immense. Son compagnon, le capitaine Magne , est à ses côtés pour la réconforter mais il va vite devoir se concentrer sur une nouvelle affaire d'assassinats multiples qui va le mener de la région parisienne au Pas de Calais , d'où proviennent des clichés d'un étang pollué...
Outre son fidèle complice , Henri , et Lisa qui revient peu à peu aux affaires , il va pouvoir compter sur le renfort de deux recrues temporaires venues d'Auxerre : les brigadiers Martin et Milan . Les deux compères , qui passent leur temps à se chamailler et ne sont pas sans rappeler les Dupond et Dupont malgré leurs contrastes physiques évidents , ne vont pas cesser de surprendre le capitaine. Comme quoi l'habit ne fait pas toujours le moine ....
Décembre 1944 un avion de la R.A.F. décolle d'un aérodrome d'Angleterre par un brouillard à couper au couteau emportant avec lui un célèbre personnage américain.

Pas de repos pour les braves . Encore moins pour le capitaine Daniel Magne et son équipe que l'on retrouve toujours avec plaisir , affublé pour l'occasion de deux personnages cocasses qui apportent un peu de légèreté à ce polar noir pur jus . Une actualité plus dramatique s'invite également dans ce roman avec ces rencontres inopinées avec un gamin des rues et des migrants livrés à eux mêmes dans des campements de fortune.
Jacques Saussey nous embarque dans deux histoires parallèles à soixante dix ans de distance semblant pendant une bonne partie du roman ne rien avoir de commun ...mais l'auteur bourguignon a plus d'un tour dans sa poche - de Harley- et sait maintenir son lecteur en haleine jusqu'au pitch final.

Jacques saussey ne cessera jamais de jous surprendre avec une histoire surprenante ou,il se sert d une enquête et d un passé de l histoire pour notre plus grand plaisir de lecteur.
Il vous faudra attendre les toutes dernieres pages pour que l intrigue nous tombe sous les yeux.
Un réel plaisir de retrouver Daniel et Lisa qui doit malheureusement se remettre de ces graves blessures de ces dernières aventures trépidantes.
Comme le bon vin Jacques saussey s améliore à chacun de ses romans.
Excellente roman.

Jacques Saussey frappe fort ! 7/13, son dixième roman au titre énigmatique vient de sortir chez Toucan Noir !

Un passé / présent qui alterne entre un des grand mystère de la Seconde Guerre Mondiale (et qui ne concerne, pour une fois, pas le nazisme !) et une enquête menée de main de maître par nos compères Daniel et Lise. Ou devrais-je dire "vos" compères. En effet, j'étais tellement pressée de lire ce roman-ci, le septième des aventures de Daniel et Lise que je n'ai lu aucun des précédents encore ! Ça spoile un peu mes futures lectures du Grand Saussey pour le côté perso des héros mais c'est pas grave et celui-ci se lit très bien en indépendant !

Jacques Saussey est une des plume incontournable pour les amateurs et les fans de polars ! Il a fait sa place et elle est amplement méritée ! Son style cash et bourré d'humour rend ses romans encore plus humains.

Il a fait un travail remarquable de documentation pour son roman, autant sur la partie historique (mais pas barbante) que sur la partie présente et sur la pollution non-naturelle de l'eau. On ne peut qu'aimer cette double enquête, sorte de gros puzzle qu'on ne sait pas assembler avant la toute fin ! J'ai déjà hâte de lire le onzième roman et les précédents aussi !

J'ai beaucoup aimé le cross over avec les deux enquêteurs du Loup peint et le clin d'oeil à Nicolas Lebel et Claire Favan !

Petite info supplémentaire pour les parisiens : Jacques Saussey sera présent au salon polar Rosny Soit Qui Mal Y Pense, organisée par la libraire de la FNAC du centre commercial Rosny 2. J'ai participé l'année dernière à la saison 1 et j'ai adoré ! Toutes les infos se trouvent sur l'événement Facebook.
Lien : https://www.loeildeluciole.c..

Premier livre de cet auteur, mais sans avoir lu les tomes précédents, il est possible de prendre les enquêtes de Lisa et Daniel sans problème
J'aime bien les récits qui alternent entre deux époques. Ici c'est en 2015, avec la problématique des migrants et un retour en arrière pendant la deuxième guerre mondiale. C'est curieux, quel rapport entre ces deux situations ? Des textes et témoignages tirés de diverses archives montrent un beau travail de recherches. Une enquête qui s'ouvre sur un meurtre particulièrement horrible, puis 2, 3, 4 morts s'enchainent.
Les personnages de flics sont bien croqués, les migrants supportent des conditions de vie miséreuses, et les méchants sont vilains, très vilains.
Certains dialogues sont croustillants
Une découverte d'un auteur que je vais continuer à lire