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Marian Odangiu (Préfacier, etc.)Edith Torony (Illustrateur)
EAN : 9789731086798
98 pages
ARTPRESS (31/12/2016)
5/5   1 notes
Résumé :
Le projet de George Schinteie se poursuit avec 67 – poeme deznodate [poèmes dénoués] (2016), livre qui bénéficie cette fois-ci des illustrations signées par Edith Torony, d’une beauté et d’une étrangeté à part, un mix semi-transparent de couleurs violentes, tempérées par des fonds et suggestions de gris. La poésie de George Schinteie acquiert ainsi un espace graphique idéal, qui met en valeur la fracture profonde qui semble intervenir dans son discours lyrique.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Juste quelques mots sur cette lecture de 2020.

Ce livre est avant tout l'expression parfaitement réussie d'un mariage multicolore célébré entre les poèmes de George Schinteie et les extraordinaires illustrations d'Edith Torony, une jeune artiste roumaine qui mérite largement d'être admirée et connue. Personnellement j'adore son univers graphique.

Ce livre est ce qu'on appelle un beau livre : papier glacé, format assez atypique, police de caractère élégante, mise en page aérée.

Des thèmes chers au poète dont j'ai traduit le dernier recueil, le Désert de quartz : l'amour, le passage du temps, la foi en Dieu et en la création poétique. Un recueil paru lors du 67ᵉ anniversaire du poète, en 2016.

J'ai l'agréable impression que George Schinteie se renouvelle sans cesse dans ses poèmes.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le cheval blanc et le petit-déjeuner

des nuages noirs étaient passés comme un TGV
me blésant la larme endormie dans le coin de l’œil gauche
je venais tout juste de me lever le soleil n’osait pas aiguiser
mon regard indiscret dirigé vers l’horizon
j’étais un faisceau de tristesse transpercé par d’âpres lectures
oubliées sur le chevet de ciel prolongé jusqu’aux doigts
et je me cherchais dans les poches du présent
comme une pièce de monnaie nécessaire à la mise en mouvement
du caddy du supermarché duquel parfois
on s’imagine qu’on peut tout acheter sauf de la vie
l’illusion se poursuit de sorte que nous fourrons
dans des boîtes parfumées des espoirs des joies
pour les longues soirées d’une saison dessinée
avec pas mal de détails dans les fantaisies jamais atteintes
je sirote le thé du jour à la menthe
me lançant comme une fusée dans l’univers
je me détache de la terre et je flotte les yeux fermés
par-dessus la vie vécue dans une relativité incommensurable
jusqu’à ce que quelqu’un semble m’asseoir
dans la selle d’un cheval blanc qui mord ma barbe avec entrain
l’herbe convoitée se perdant dans l’univers
qui égarait mon existence
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Inceste

je fais l’amour à la poésie
que j’aime et je ne
crains pas la vérité
même si je suis son fils
adultérin
et que les gens soutiennent de plus en plus souvent
que c’est de l’inceste
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Conte de fées

[…]

l’acceptation de l’écoulement se passe
chaque après-midi perdu sous le noyer
je baigne mon odorat dans l’iode en écoutant la musique des sphères
dans le souffle léger du vent d’avril
et je continue de chercher la brebis égarée en moi
jusqu’à ce que l’ange gardien me soulève par le col
et me souffle sur les épaules des ailes de soie
glissant doucement comme un conte de fées
sur la rétine de mes yeux sans rideau
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Video de George Schinteie (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de George Schinteie
Poème de George SCHINTEIE traduit du roumain par Gabrielle DANOUX https://www.facebook.com/gabrielle.sava/ www.thierrymoral.fr Images libres de droit : Pixabay
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