J'avais, à cause d' "
Oscar et la dame rose", un a priori sur E-E Schmitt.
J'ai lu et adoré "Odette Toulemonde" ET j'ai "écouté" et adopté "les mauvaises lectures" sans savoir que c'était de lui. J'ai, en effet, la fâcheuse habitude de foncer sur un roman grâce à un titre ou une couverture sans m'encombrer du nom de l'auteur .... habitude qui me réservent souvent de grandes surprises lorsque le livre refermé, je m'y attarde.
J'ai, par contre, emprunté "
Les deux messieurs de Bruxelles" en toute connaissance de cause et je peux dire aujourd'hui que E-E Schmitt s'est assuré, grâce à ces nouvelles là, une fan de plus !
Des "deux messieurs de Bruxelles" (pile dans l'actualité) à "l'enfant fantôme" en passant par la gent canine, les greffes de coeurs et ... Mozart (que vient-il faire ici ? j'avais la veille écouté le concerto de piano n°23) tout est parfait.
Comment peut on passionner des lecteurs avec une histoire de 60 pages, voire même de simplement 25 ?
Comment peut-on aussi facilement passer d'un monde à un autre avec une aisance aussi exceptionnelle ?
La nouvelle est un exercice difficile dans lequel E-E Schmitt excelle.
Les nouvelles passées, on tombe sur le journal d'écriture qui recadre tout ça de façon, il est vrai, un peu démystifiante.
Je n'arrive pas à me décider sur le fait que ce soit une bonne idée ou pas.
Est-ce que les explications, le recadrage sont nécessaires ? Je n'en suis pas sure.
En tout cas, ça n'entache en rien les qualités des nouvelles, toutes excellentes.