Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus

Un court roman très joliment écrit, comme toujours avec Éric-Emmanuel Schmitt. Mais aussi la sensation d'une recette un peu éculée et d'une certaine difficulté à se renouveler. Confirmée par le fait que, chronologiquement parlant, il s'agit bien de la plus récente des trois oeuvres lues de cet auteur.
C'est joli, propre, mignon tout plein et original mais cela ne décolle que trop rarement et avec trop peu d'intensité.
C'est bien dommage car il y avait matière à transporter bien davantage le lecteur…

Malgré la richesse du texte, de la morale et la recherche approfondie entourant ce roman, j'ai tout de même de la difficulté à classer ce livre parmi mes préféré. J'ai trouvé ardu de comprendre à 100% le récit. Peut-être étais-je trop jeune pour lire cette histoire ou peut-être bien que ce n'était out simplement pas mon style de livre. Néanmoins, j'admire et je reconnais le travail du célèbre auteur Eric-Emmanuel Schmitt.

Lu par l'auteur, un petit conte plein de la sagesse orientale qui raconte les originales rencontres et discussions entre un homme d'affaires venu en Chine et ...la dame pipi de son hôtel. Dans le contexte de l'enfant unique peut-on avoir 10 enfants ou est-ce le surprenant mensonge d'une femme devenue folle, un déni de réel ? Un moment agréable.

Un homme en voyage d'affaires en Chine se met à discuter avec une dame pipi qui prétend avoir dix enfants, chose inconcevable au pays de l'enfant unique. Au fur et à mesure de leurs rencontres aux toilette, lieu propice aux confidences, elle va raconter l'histoire de toute sa progéniture. Notre homme, lors de ses nombreuses pérégrinations aux WC, va se demander si Dame Pipi dit la vérité ou est complètement mytho. L'histoire est sympa, mais j'ai trouvé dommage que la dame pipi sorte des proverbes chinois à chaque phrase. Ça fait un peu cliché. Tous les chinois ne parlent pas forcément comme Lao-tse ou Confucius.

Une histoire qui commence de façon originale : le narrateur, venu en Chine pour le business, engage la conversation avec la dame-pipi de son hôtel, l'impériale Madame Ming. Celle-ci lui parle de ses 10 enfants, alors qu'on est en pleine politique de l'enfant unique…
L'histoire n'est pas inintéressante, mais quand même très convenue, et surtout très prévisible. Et même si l'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt est impeccable, malheureusement pour le lecteur, Madame Ming connaît Confucius par coeur et nous sort une citation toutes les trois pages. La plupart sont archi-connues, j'en ai plus de la moitié dans un petit livre « Sagesse chinoise » qui dort quelque part au fond de ma bibliothèque depuis des années.
J'aurais aimé tomber sous le charme de ce tout petit roman, avoir le même plaisir qu'avec Oscar et la dame rose ou L'Enfant de Noé. Mais là le charme n'a pas opéré, et concernant le plaisir escompté en commençant ce livre, je dirais, comme Madame Ming, que la vérité m'a fait regretter l'incertitude.

Challenge des 50 objets 2021-2022

Le narrateur est un homme d'affaire qui saute d'un avion à l'autre, polyglotte doué, brasseur d'affaires sans se lasser. En Chine, il aime se poser quelques minutes lors de tractations, auprès de Mme Ming, "dame pipi" d'un hôtel de luxe. Celle-ci va lui parler par petites touches de ses magnifiques 10 enfants. Affabulation ou pas ? le narrateur, lui, ne pourra que la penser menteuse au vu de la politique de l'enfant unique chinoise. Pourtant, il l'écoute, revient souvent et elle saura diffuser en lui la sérénité confucéenne et changer sa vie. J'ai pensé aux livres d'Amélie Nothomb, même si là, on a plus de magie et moins d'humour. Un bon petit récit de 100 pages mais que je pense oublier vite.

Un petit conte qui permet de découvrir l'esprit de Confucius au travers de Mme Ming, dame pipi dans un hôtel chinois, et de ses conversations avec le narrateur, un commercial européen. Une lecture fluide et agréable.
Il faut désormais plus de 400 caractères pour pouvoir publier une critique chez Babelio. Quel dommage de devoir quantifier ce que l'on a à dire sur un livre. C'est bien le meilleur moyen d'enlever aux lecteurs l'envie de publier une critique. Je suis très très déçue.

Un court conte philosophique très sympathique.

Je suis toujours bien désolé de ne rien éprouver à la lecture des romans d'Eric-Emmanuel Schmitt. le personnage est tellement sympathique, il donne envie de lire. Pas seulement ses romans, mais également ceux des autres. Il possède cette ferveur, ce feu sacré qui m'emporte à tous les coups. Comme pour Pennac ou Picouly.

Ce court roman met en scène un commercial français qui ne souhaite pas s'engager auprès de sa compagne, même quand elle est enceinte, ainsi qu'une madame pipi chinoise. Celle-ci va parler de ses 10 enfants, mais on sait grâce au titre qu'ils ne sont pas d'elle.

C'est l'occasion pour l'auteur de dérouler ses strates de littérature feel-good. Il faut lui reconnaître cela. Eric-Emmanuel, c'est feel-good à donf.

Il va distiller ses maximes d'apparence chinoise, ses aphorismes bcbg, une forme de morale existentielle, des ondes positives, du bonheur... Parfois cela semble prendre, et l'instant suivant on retombe dans une sorte de yaourt hyper sucré goût guimauve. Dommage.

très beau livre et on apprend différente chose sur la culture chinoise. Comment une femme se raconte à un inconnu