Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus

Je ne peux que recommander la lecture de ce petit roman ... petit par la taille uniquement. C'est l'histoire d'un commercial français qui est en Chine pour affaire et qui fait la connaissance d'une dame pipi. Euh, ouais ..; me direz-vous, et ? et bien, on va plonger dans la culture chinoise grâce à madame Ming, qui va raconter la vie de ses 10 enfants. Évidemment si on a lu le titre du bouquin et si on a un minimum de connaissance ... on se doute bien qu'il y a un problème. Mais on se laisse bercer par le récit. L'auteur distille les pensées de Confucius tout au long de l'histoire ... qu'on lit 2 fois, qu'on savoure ... qui donnent un sens philosophique au roman sans être pesant.

A lire comme on savoure une sucrerie.

Le narrateur, commercial pour une entreprise de jouets, séjourne régulièrement en Chine. Il se lie avec Mme Ming, la dame-pipi de l'hôtel où il réside. Ils se mettent à converser régulièrement, Mme Ming lui narre l'histoire de sa famille nombreuse et émaille son récit de nombreuses citations de Confucius. Mais est-il crédible que cette dame ait pu avoir autant d'enfants sous le régime de l'enfant unique ? Mme Ming n'est-elle qu'une affabulatrice ? Eric-Emmanuel Schmitt nous offre de façon très efficace une sorte de conte qui mêle réflexion sur la condition humaine et quête personnelle.
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Le narrateur qui fait du commerce en Chine rencontre Mme Ming, la dame pipi du Grand-Hôtel. Alors que le dialogue s'installe, elle lui apprend qu'elle a 10 enfants, choses hautement improbable en Chine ! Conteuse hors pair, elle lui raconte alors les frasques et caractères de ses rejetons, sans que le narrateur puisse savoir où se situe la réalité…

Je n'avais jamais eu le temps de lire ce roman, pourtant il n'a duré que le temps d'un trajet en train, donc je n'avais aucune excuse. J'ai été séduite par l'histoire et les histoires dans l'histoire qui nous font voyager et découvrir des personnages drôles, étonnants et attendrissants.

Avec de jolies sentences et la philosophie de Confucius, l'auteur nous offre un joli petit roman !
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Petit roman très court, très bref, bourré de citations chinoises de Confucius très philosophiques. J'ai aimé, comme la plupart des livres dEric-Emmanuel Schmitt que j'ai lu.

Un joli conte vite lu qui m'a fait passer un agréable moment de lecture.

Dernier Opus du cycle de l'invisible, pleine de sagesse, cette courte histoire insuffle beaucoup de positif. Un livre aéré qui aide à respirer !

Jolie fable. Au fil des pages de ce livre court on suit la naissance des conversations puis d une amitié entre un homme d affaires français égoïste et une dame âgée qui travaille dans les toilettes d un hôtel en Chine. Cette femme lui donne chaque jour des leçons de vie en lui racontant avec amour la vie de ses 10 ans enfants.

Je suis toujours bien désolé de ne rien éprouver à la lecture des romans d'Eric-Emmanuel Schmitt. le personnage est tellement sympathique, il donne envie de lire. Pas seulement ses romans, mais également ceux des autres. Il possède cette ferveur, ce feu sacré qui m'emporte à tous les coups. Comme pour Pennac ou Picouly.

Ce court roman met en scène un commercial français qui ne souhaite pas s'engager auprès de sa compagne, même quand elle est enceinte, ainsi qu'une madame pipi chinoise. Celle-ci va parler de ses 10 enfants, mais on sait grâce au titre qu'ils ne sont pas d'elle.

C'est l'occasion pour l'auteur de dérouler ses strates de littérature feel-good. Il faut lui reconnaître cela. Eric-Emmanuel, c'est feel-good à donf.

Il va distiller ses maximes d'apparence chinoise, ses aphorismes bcbg, une forme de morale existentielle, des ondes positives, du bonheur... Parfois cela semble prendre, et l'instant suivant on retombe dans une sorte de yaourt hyper sucré goût guimauve. Dommage.

Un homme d'affaires français se rend très souvent en Chine pour affaires et descend dans le Grand Hôtel de Yunhai où il négocie ses contrats. Il y rencontre à chaque fois Madame Ming qui est dame pipi au sous-sol de l'hôtel et avec qui il a pris l'habitude de discuter. A chaque rencontre, elle lui parle de l'un de ses dix enfants en décrivant ses traits de caractères depuis sa petite enfance jusqu'à sa vie d'adulte. Bien sûr, il pense qu'elle fabule, 10 enfants au pays de l'enfant unique ! Mais il aime l'écouter car c'est une remarquable conteuse et en plus, il ne veut pas la vexer.
On apprendra la vérité sur ces dix enfants à la fin du livre.
Bien sûr, l'histoire paraît improbable. le nombre d'enfants mis à part, les traits de caractère de chaque enfant sont tous plus incroyables les uns que les autres et ce qu'a fait la fille de Madame Ming est énorme. Mais il faut prendre ce livre pour ce qu'il est : un conte philosophique avec des petites phrases de Confucius qui font réfléchir et évoluer notre homme d'affaires, qui peuvent nous faire réfléchir nous aussi et qui nous montrent la différence de pensée entre les Chinois et les Occidentaux, ces derniers plus terre à terre et moins « sages ».
C'est un livre agréable qui se lit très vite, idéal pour faire une pause entre deux gros pavés.

Ce court récit fait partie du "cycle de l'invisible" qui comprend, entre autres, le remarquable "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran". Dans le cas de "les dix enfants...", l'argument semble assez mince. Un cadre commercial français, négociant des contrats en Chine, fait par hasard connaissance d'une dame-pipi. Il établit avec elle un échange de plus en plus intime sinon sincère. Le Français parle de ses deux enfants (qu'il n'a pas !) en France; Mme Ming évoque successivement ses dix enfants, qui ont tous des particularités extraordinaires. Or, la politique de l'enfant unique en Chine rend tout à fait invraisemblable une telle descendance ! En fait, les deux protagonistes sont confrontés à leurs propres problèmes: l'Occidental commence à remettre en cause son refus de s'attacher et de fonder un foyer; l'Orientale a des raisons pour croire sincèrement à ce qu'elle prétend (mais je préfère ne pas les dévoiler).

Le récit finit sur une sorte de happy end, qu'on peut juger "sentimental". Cette longue nouvelle a évidemment une arrière-pensée morale. Elle donne notamment à l'auteur l'occasion de placer des pensées de Confucius: elles véhiculent une évidente sagesse mais j'ai trouvées qu'elles étaient un peu "téléphonées". Pour ma part, j'ai nettement préféré d'autres textes de E.-E. Schmitt, par exemple "Oscar et la dame rose".

Un petit roman qui se lit tout seul. On y retrouve en filigrane les thèmes chéris de l'auteur : le couple, l'engagement, l'écriture. le narrateur, homme d'affaire en perpétuelle fuite, rencontre une dame pipi chinoise qui lui parle de ses dix enfants, chose impossible avec la politique de l'enfant unique ! Est-elle folle ? Pourtant, ses paroles, souvent citations de Confucius, sont pleines de sagesse, et une femme affirme avoir vu des lettres et photos de ses enfants, aujourd'hui adultes et travaillant dans diverses régions de Chine… il faudra attendre l'accident de Mme Ming et la venue de sa fille pour que soit levé le suspense, avant un happy end comme il se doit.