Les perroquets de la place d'Arezzo

Sur la place d'Arezzo, un homme politique côtoie entre autre une concierge, des adolescents, une joueuse compulsive ou encore un galeriste. le quotidien de ce quartier plutôt aisé se voit bouleversé lorsque certains de ses habitants reçoivent une lettre anonyme, véritable déclaration d'amour...
Grâce à ces nombreux portraits, Eric-Emmanuel Schmitt signe ici une véritable étude des moeurs de notre société avec ses désirs sexuels, ses échecs amoureux, ses secrets de famille, mais aussi ses perversités.
Ce roman interroge, amuse, dérange parfois. Ce n'est pas mon préféré de cet auteur mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.

Quelques jours après avoir tourné la dernière page, mes ressentis restent encore très inégaux suite à la lecture de cet ouvrage.
Si la construction du roman, basée sur une succession d'épisodes de la vie de chaque personnage, m'a immédiatement conquise, je reste toutefois assez sceptique quant au fond du récit lui-même. Que l'auteur cherche t'il réellement à démontrer ? Que notre vision des moeurs amoureuses actuelles doit évoluer vers plus de tolérance, d'ouverture d'esprit ? Si oui, je trouve que l'utilisation de personnages clichés, caricaturaux, le conduit malheureusement à manquer son but. A aucun moment je ne me suis attachée aux divers héros de cette histoire rocambolesque et, pour ma part, bien trop exagérée pour être crédible et aboutir à une véritable remise en question. Au contraire, j'ai eu plus d'une fois envie de refermer ce livre, ne comprenant décidément pas où l'auteur cherchait à en venir, et excédée par des scènes d'amour sans grand intérêt.
Quel dommage, lorsque l'on pense aux merveilleux textes nés sous la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt ! Je pense notamment à La Part de l'autre et à La Rêveuse d'Ostende. C'est donc avec beaucoup de déception que j'achève cette critique, déception de ce qui aurait pu être une belle histoire mais qui se termine en roman vide de rêves et de sentiments.

Mon avis : D'ordinaire, j'aime bien les livres d'Eric-Emmanuel Schmitt. J'avais beaucoup aimé "Oscar et la dame rose" , "Ulysse from Bagdad" mais là je n'ai pas du tout accroché à ce roman que j'ai d'ailleurs abandonné à la page 250, je ne me voyais mal engloutir encore 500 pages de cette histoire.

Au bout de 150 pages et environ 15 chapitres, je me suis retrouvée avec environ une trentaine de personnages, j'avais fait connaissance de leur vie de famille, de leur déviance sexuelle, leur petit secret inavouable et je me suis dit que l'histoire allait peut-être pouvoir commencer qu'il allait surement se passer quelque chose.

Que nenni !! après , tout est encore histoire de moeurs, de coucherie, d'infidélité et de pouvoir ... je n'ai pas été du tout intéressée et j'ai préféré refermer ce livre.

Toutefois, je dois dire que c'est quand même l'écriture de l'auteur qui m'a fait tenir autant de pages.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..

Les perroquets de la place d'Arezzo sont comme les Hommes (sous entendu les femmes aussi) : bavards, criards, paillards & parfois hagards, barbares, bizarres. C'est aussi le fil conducteur de ce roman-essai sur la sexualité plus que sur l'amour.
Au travers de nombreux personnages, ce sont des personnalités très différentes et tout autant de façons d'être en relation intime avec autrui : la complexée, le salaud, la vierge, l'homo, la pute, la sado-maso, l'asexué, etc. Tout cette galerie de portraits est évoquée avec beaucoup de finesse, comme d'habitude.
Attention, pour une fois, avec E. E. Schmitt, il ne faut pas avoir peur de rentrer dans le vif du sujet, donc à ne pas mettre entre de petites mains...

Lire un pavé de 778 pages en format poche est pour moi assez rédhibitoire mais comme on me l'a offert, j'ai ajusté mes lunettes.
Tous les protagonistes de cette histoire vivent autour de la place d'Arezzo, célèbre pour ses volatiles multicolores composés de perruches et de perroquets.
C'est une galerie de personnages croustillants, tous gouvernés par leurs désirs et fantasmes. Un jour, chacun reçoit une lettre mystérieuse disant -"ce mot, simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui -"
Comment vont-ils réagir ? L'amour n'a pas le même sens pour tout le monde. Et qui est ce corbeau ou cette colombe ? A-t'il mesuré les conséquences d'une telle lettre ?
Ce roman aborde la sexualité sous toutes ses formes. Rien de scabreux.
La difficulté pour moi, a été de me rappeler qui était qui, qui couchait avec qui...
Bien sur, certains se détachent du lot mais tout de même, entre : Bidermann, Baptiste, Patricia, François Maxime, Séverine, Faustina, Josephine, Eve, Albane, Marcelle, Wim, Meg, Petra, Oxana, Ludo, Victor, Diane, Xaviere, Orion, Tom, Nathan, Hippolyte, Germain et la petite Isis, et bien, pas facile de s' y retrouver.
Une fresque amoureuse, parfois caricaturale, plaisante à lire mais ce ne sera pas mon préféré d'Eric-Emmanuel Schmitt. Et les perroquets, dans tout ça ? A vous de le découvrir.

Un avis mitigé. le début du livre semble long, l'auteur présente les personnages qui sont multiples. Dans la deuxième partie, nous sommes un peu perdu "qui est qui ?" mais j'avoue que les personnages deviennent vite familiers. La fin est mieux, mais il faut y arriver car le livre fait 700 pages. J'ai apprécié l'esprit philosophique, mais pas les tendances sexuelles de la plupart des personnages. Des êtres imbus, hypocrites... qui se cachent derrière une façade.

Eric-Emmanuel SCHMITT. Les perroquets de la place d'Arezzo.

Un très joli titre, mais une bien mauvaise histoire. Que dis-je une énumération, un glossaire, un inventaire décrivant les diverses déviances sexuelles existantes. Monsieur Eric-Emmanuel SCHMITT, vous avez beaucoup de chance. En effet, si j'appartenais au comité de lecture de la maison Albin-Michel, j'aurais mis mon veto à cette parution. Je n'ai rien appris. Oh non je ne suis ni bégueule, ni collet-monté et je suis très tolérante. Cependant vous nous avez habitué à des écrits de bien meilleure facture et qui narraient de véritables récits avec un début, une fin et une histoire cohérente et dont la lecture nous apportait des connaissances. Ici, c'est un catalogue, comme ceux que nous recevions autrefois de Manufrance ou de la Redoute. Malgré les diverses parties, cet ouvrage peut être lu sans ordre précis. C'est un véritable fourre-tout !

Les perroquets d'Arezzo, c'est le titre qui m'a interpelé et qui a guidé mon choix. J'attendais une belle chronologie familiale, se déroulant sur plusieurs générations, dans la belle ville de Bruxelles. Non j'ai cru lire la presse à scandale, narrant les rencontres, les infidélités, les échanges de partenaires sexuels, les déviances existantes, l'apprentissage du sexe, les couples qui se font, se défont, se composent, se décomposent, se recomposent. Je ne me souviens même plus du nombre d'étages de ces immeubles haussmanniens cossus, hébergeant le gratin de Bruxelles. de plus toutes les personnes qui évoluent dans ce récit feraient les choux gras de cette presse à scandales, entre les avocats, les financiers, les artistes et autres, que du beau monde! Et je ne sais pas combien de propriétaires ou locataires sont sur le même palier. C'est une vulgaire énumération des résidents et de leur vie intime… Quel intérêt y a-t-il de savoir que Pierre couche avec Paulette qui couche avec Annabelle, que cette dernière est jalouse, riche à millions, et qu'elle aime une jeune étudiant, etc.… Heureusement que je n'ai pas fait l'acquisition de ce roman ; 25 euros, c'est bien trop cher. Quel gaspillage de papier. Eric-Emmanuel SCHMITT, revenez à des écritures plus sensibles, plus expressives et écrivez nous de belles histoires, des nouvelles qui nous font rêver. Je ne peux pas citer tous les livres que j'ai lu, mais je ne conseille absolument pas ce titre. Lecteurs, si vous êtes sado-maso ou voyeur, cela peut vous intéresse. Moi j'ai même arrêté ma lecture à la page 350. Je suis volontaire mais là, je n'en peux plus. Je me permets cependant de conseiller aux babelionautes : « Odette Toutlemonde et autres histoires », « La rêveuse d'Ostende », « Le concerto à la mémoire d'un ange », « Les deux messieurs de Bruxelles », et le merveilleux livre écrit suite au décès de sa mère : « Journal d'un amour perdu », sans oublier «Oscar et la dame en rose ». Mais je n'ai pas encore lu tout SCHMITT, mais j'ai lu d'autres oeuvres de ce brillant auteur. Vous pouvez voir toute sa production sur Wikipédia, entre autre.…. (01/09/2021).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

Monsieur E.E.S., vous êtes un coquin !
Les habitations de la place d'Arezzo bruissent d'histoires d'amour peu conventionnelles, c'est le moins qu'on puisse dire.
Elles cachent aussi bien des drames, peu conventionnels, eux aussi.
Et, tout ça, sous le caquètement incessant des perroquets et perruches.
Ce n'est pas mon livre préféré de cet auteur... surtout quand je le compare avec « La nuit de feu » qui vole beaucoup, beaucoup plus haut...mais sa plume mérite les trois étoiles.

J'ai tout de suite accroché. le style, bien sûr. Mais aussi la manière dont l'auteur nous améne à découvrir chacun des personnages. Petit à petit, il nous guide pour assembler chacune des pièces d'un puzzle qui représente au final cette fameuse place d'Arrezzo. Sans oublier cette formidable capacité à retranscrire les sentiments humains. Quel talent Môssieur Schmitt!!! En ce qui me concerne je suis fin prête pour un autre voyage au gré de votre plume.

"Le perroquet comme l'homme ardent, présente une apparence de civilisation. En surface, la bête compose des phrases ; en réalité, elle veut consommer. Sous le babil, la sauvagerie naturelle s'exprime, s'impose, menace, quelles que soient les formes sophistiquées qu'elle prend."
Place d'Arezzo, les animaux bigarrés et les habitants de la place colorée gazouillent et prennent des allures d'animaux exotiques et chamarrés. le lecteur assiste amusé au déploiement de ce grand bal des aras. On se flatte, on se caresse, on se donne, on se trompe, on s'ennuie, on se suicide et on batifole au coeur de ce grand bal de la séduction et du paraître. Parmi la faune et la flore qui compose ce quartier Bruxellois, un volatile particulièrement espiègle et avisé s'amuse, envoyant à chacun des protagonistes de l'histoire la lettre suivante : "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui."
Qui est le corbeau et que veut-il ? Oiseau de malheur ou de bonheur ? Comme dans la plupart de ses livres, ni juge ni censeur, Eric-Emmanuel Schmitt nous invite à la réflexion. le mal côtoyant le bien, l'auteur nous laisse perplexes devant une humanité qui se cherche encore et encore...

En parallèle, "Les perroquets de la place d'Arezzo" s'avère être une lecture cocasse, le lecteur ne pouvant que s'esclaffer face au clin d'oeil que fait l'auteur sur l'actualité brûlante, nous régalant des mésaventures de protagonistes qui s'avèrent êtres les petits frères (où les clones) de personnages mondains et politiques ayant récemment défrayés la chronique. du fiel des journaleux qui profitent de la ruine d'autrui pour s'en mettre plein les pognes... Au quidam qui se vautre avec volupté dans le déshonneur d'autrui, l'auteur nous brosse avec beaucoup d'humour une galéjade qui devrait faire grincer certaines dents et amuser nombre d'oiseaux goûtant l'humour bienveillant de l'auteur ... Voilà une farce réjouissante comme je les aime ! Bravo Mr Schmitt !
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