Madame Pylinska et le secret de Chopin

Éric-Emmanuel Schmitt a 20 ans. Il sait déjà jouer du piano mais son rêve, c'est d'interpréter Frédéric Chopin, autrement dit atteindre le mont Everest du clavier.
Pour y parvenir, il prend des cours chez la très excentrique Madame Pylinska. Première leçon : se coucher sous l'instrument ! Parfois intrigué, parfois agacé, le futur écrivain finira par apprendre que Chopin, c'est la vie.

Premier roman de E-E Schmitt lu et ça ne sera pas le dernier. Cette émouvante rencontre est racontée avec la délicatesse, la dextérité et la fluidité qu'exige un morceau de Chopin. C'est donc une lecture que je vous recommande, même si je n'arrive pas à croire qu'il dépassera l'état de "joli moment" dans ma mémoire. 

Je mets 3 étoiles parce que j'aime beaucoup l'auteur. Mais ce conte ne m'a pas transportée, malgré mon amour pour Chopin également. J'ai été conquise par une partie de l'histoire, mais les scènes de cours de piano m'ont ennuyée. le personnage de la prof est plutôt énervant, et je n'aime pas m'énerver quand je lis.
Néanmoins, le livre étant très court, je n'ai en fin de compte pas perdu beaucoup de temps. (D'ailleurs, je fais un aparté, mais le prix du livre, pour le temps passé à le lire, une quarantaine de minutes, est exorbitant ! Heureusement, je l'ai emprunté à la médiathèque…).

Nous retrouvons le jeune Eric Emmanuel qui a une révélation pour Chopin et veut apprendre à jouer du piano. Il se dirige vers une professeur de piano qui a des méthodes bien particulière. Nous suivons donc cet apprentissage de la musique mais aussi de la vie.
Eric Emmanuel Schmitt parvient à chaque fois en peu de page à me faire rire, sourire ou tirer des larmes. Ici j'ai été beaucoup touché par le message de découverte de la vie que nous livre Madame Pylinska. Ces cours vont bien au delà du simple apprentissage du piano. Et elle nous emmène nous lecteurs à redécouvrir certains aspects de l'existence.

Une lecture très agréable et sympa qui nous plonge dans la musique de Chopin.
Comment comprendre Chopin , sa musique, ses sensibilités..et comment le jouer.
L'ecriture d'EE Schmit est toujours agréable et ce petit livre apporte sérénité et apaisement.

Eric-Emmanuel Schmidt nous raconte sa rencontre à 9 ans avec la musique et plus particulièrement avec Chopin.
Il demande à ses parents d'apprendre à jouer du piano. A 16 ans, il aimerait tant mieux jouer (comme sa tante, Aimée, virtuose).
Plus tard lors de ses études de philosophie à Paris, il souhaite progresser dans sa pratique et demande à une professeur Mme Pylinska de lui donner des cours.

Mme Pylinska a un caractère bien trempé et finit par accepter et donne de drôles de conseil au jeune Eric-Emmanuel ( se balader au jardin du Luxembourg et cueillir des fleurs sans laisser tomber la rosée …., écouter le silence …)
J'ai beaucoup aimé la première partie moins la seconde (peut être la partie réincarnation…) . le troisième a su m'intéresser à nouveau avec la relation retrouvée entre Eric-Emmanuel et sa tante Aimée….

Un livre qui mérite d'être écouté. En effet, le texte fait référence à de nombreux morceaux qui sont joués par Nicolas Stavy.

D'habitude, je me laisse facilement happer par les histoire de EES mais pas là. Je n'ai pas du tout apprécié le ton moralisateur et perpétuellement négatif de Mme Pylinska envers l'auteur même si cela lui a beaucoup apporté.

Un livre gentillet... Forcément, le message -ou plutôt l'intérêt du livre - étant "faîtes l'amour, aimez la musique, aimez la littérature, aimez-vous les uns des autres", cela ne peut être qu'agréable à lire. Mais il n'y a pas d'intrigue ni de véritable enjeu, le Narrateur n'est qu'un jeune fat, et le personnage de Madame Pylinska aurait pu être plus creusé pour être véritablement intéressant.
Une lecture rapide de confinement.

« Je cherchais un professeur qui m'aiderait à résoudre le cas Chopin. Il m'obsédait. Sa lumière me manquait, sa paix, sa tendresse. La trace qu'il m'avait laissée, un après-midi printanier à l'occasion de mes neuf ans, oscillait entre l'empreinte et la blessure. Quoique jeune, j'en éprouvais de la nostalgie ; je devais lui soutirer son secret. »

Énième enfant d'une nuée de romans, essais, nouvelles et pièces de théâtre de EE Schmitt, celui-ci pèse cent dix-neuf pages écrites en caractère épais et espacés. L'auteur n'est pas le spécialiste des longues histoires. Et puis, pourquoi écrire épais quand le fin se vend très bien. D'ailleurs quand on a fini on a l'impression d'avoir lu un livre.
Voici donc une lecture qui se lit bien mais qui n'a pas remué en moi la fibre du sentiment. Écrit proprement, avec humour, recelant quelques passages bien travaillés, on ne peut s'empêcher de penser que cet écrivain, qui accoucha de réelles splendeurs, produit aussi de l'alimentaire.

Dommage

Alors élève à normale sup, Éric-Emmanuel décide de trouver un prof de piano pour apprendre à jouer Chopin comme sa tante Aimée. Mme Pylinska va lui donner des leçons à sa manière - l'incitant à trouver de quoi progresser sous le piano, dans les jardins ou au lit. Un roman vite lu et certainement très vite oublié malheureusement.

Un peu déçue par ce court roman qui se veut être....le petit manuel d'un musicien en herbe....?
Certes c'est bien écrit, comme souvent avec Eric-Emmanuel Schmitt, mais hélas réducteur.
Mme Pylinska, fanfaronne et excentrique ne m'a pas du tout séduite (non mais quel cliché cette bonne femme !!) et le fait qu'elle soit polonaise n'implique pas que sa vision ou son expérience de la musique de Chopin soit la plus juste...
Allez, je vous raconte : J'avais un professeur de piano, une vieille dame à moitié sourde qui captait cependant la moindre mauvaise note. Elle vivait la musique comme une religion, et bien que premier prix de conservatoire (elle s'asseyait sur ses diplômes) était, vis à vis de ses élèves d'une indulgence, d'une patience, d'une gentillesse et d'un encouragement sans faille.
Elle, elle ne « se la jouait pas », elle aimait simplement « jouer au piano » comme disait Samson François.
Elle s'appelait Mireille Rougier, elle n'est dans aucun livre mais elle vit dans chacun de mes doigts quand je joue, bien ou mal. Chopin et tous les autres.
Voilà qui fait progresser Mme Pylinska ! prenez-en de la graine :::))))