Parce que l'histoire n'est pas toute blanche ou toute noire et que la WWII ne s'est pas arrêté en 1945.
Werner Schneider le dit bien dans l'avant-propos, "l'histoire n'appartient pas qu'aux vainqueurs".
Ce livre parle, notamment, en filigrane du parcours de Werner des quelques 750 OOO prisonniers de guerre allemands. tous n'étaient pas des nazis ; souvent de simples gars enrôlés dans les jeunesses hitlériennes, puis dans l'armée..
Ces prisonniers ont subi des atrocités indignes parce qu'ils étaient Allemands. Car en sus de devoir travailler, déminer les plages, Leurs conditions d'hébergement et la nourriture donnée relevaient de la misère pure.
C'est un témoignage fort, et la préface de
Beate Klarsfeld est chargée en émotions.
Si vous voulez en savoir, ou plus en voir plus, allez visionner ce magnifique film « Les Oubliés » du danois Martin Zandvliet ; l'histoire ? En mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, quatorze jeunes prisonniers de guerre allemands sont envoyés au Danemark. Supervisés par le sergent danois Rasmussen, ils sont chargés de déminer des plages où les forces d'occupation allemandes avaient enfoui des milliers de mines. C'est poignant autant que le témoignage de Werner Schneider !