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4,04

sur 739 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un mélange de genre aux allures gothiques.

J'avais hâte de lire ce roman qui me promettait une écriture noire à l'ambiance pesante. Malheureusement, même si l'intrigue est intéressante, la romance est, selon moi, trop mise en avant.

Par contre, j'ai beaucoup aimé cette position féministe de voir une femme évolué dans le secteur de la médecine. Hazel est déterminée et met tout en place pour réaliser son rêve et nourrir sa soif de savoir.

Je ne pense pas que je lirai le tome 2, très peu convaincue par la romance. Dommage, l'intrigue générale fait pourtant envie !
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C'est la couverture (qui illustre parfaitement le livre) ainsi que l'aspect gothique qui m'ont donné envie de lire ce roman.

Hazel est une jeune fille de bonne famille qui rêve de devenir chirurgien. Mais nous sommes début des années 1800 et malheureusement à cette époque-là, les jeunes femmes n'ont que peu de perspectives d'avenir mis à part faire un bon mariage.

Hazel ne déroge pas à la règle mais sa ténacité et son ambition vont lui faire prendre des chemins assez glauques afin de pouvoir réaliser son rêve.

Dana Schwartz aborde plusieurs sujets d'époque : la condition de la femme, les différences sociales, les débuts de la chirurgie, ses avancées mais également ses dérives.

Si sur le papier le récit semble palpitant, je n'ai personnellement pas été emballée. J'ai trouvé certains éléments complètement irréalistes pour l'époque. La pseudo intrigue est bien trop survolée à mon goût. On sait très rapidement de quoi il retourne et le dénouement tombe comme un cheveux sur la soupe.

Par contre l'aspect des "résurectionnistes" m'a beaucoup plu ainsi que l'histoire et les débuts de la médecine et chirurgie. J'ai trouvé cela très intéressant.

Hazel est attachante dans sa quête d'émancipation, même si là encore j'ai trouvé que ça manquait d'épaisseur dans le développement des personnages (surtout celui de Jack).

C'est donc malheureux un bilan mitigé. C'est clairement trop YA pour moi qui aime les univers et les intrigues bien développés. 

Mais si vous aimez le genre ne passez pas à côté car cela reste un livre qui traite de sujets intéressants et originaux.

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Petit roman romantique, légèrement historique pour l'époque dans laquelle il se situe et saupoudré d'un peu de fantastique.

On suit Hazel, qui souhaite devenir chirurgienne. Oui mais... en 1817, les cours de médecine, et surtout ceux concernant la chirurgie et l'anatomie, ne sont pas accessibles aux jeunes filles, encore moins quand elle proviennent de bonnes familles.

La première partie du roman suit donc Hazel, ses recherches, sa technique pour pouvoir quand même apprendre ce métier qui la passionne.

Dans la deuxième partie, la romance se développe, le côté légèrement fantastique aussi.
Et même si, au vu du titre, on se doute que la romance prevaudra sur la science, cette dernière ne disparaît pas pour autant.

Pour moi, la première partie était la plus passionnante, mais la deuxième partie se laisse lire avec plaisir également

Je pense que je lirai le tome 2, mais pas tout de suite.
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Gentiment prêté pour pouvoir satisfaire ma curiosité de ce titre aux avis dithyrambiques, je reviens vous en parler un peu plus en détails ⬇️

🫀🫀🫀/5


🏴󠁧󠁢󠁳󠁣󠁴󠁿 Édimbourg mon amour 🏴󠁧󠁢󠁳󠁣󠁴󠁿

La 4eme de couverture est dans les slides mais grosso modo le pitch est : une jeune femme qui nourrit le rêve de devenir médecin dans un Édimbourg du XIXe siècle (donc ça va être galère n'est ce pas), tombe sur un résurrectionniste qui va pouvoir aider dans son « apprentissage ». Évidemment ça ne s'appelle pas « love story » pour des prunes et on voit venir le truc à 15km.

⚰️ se remonter les manches ⚰️

La terre c'est sale et déterrer des cadavres pas forcément le meilleur plan quand on est une demoiselle. Alors il a fallu se remonter les manches. Ici aussi de l'autre côté de l'histoire parce que même si j'étais curieuse j'ai rapidement sorti les rames. Il se lit vite et bien (c'est pas hyper exigent comme lecture certes) mais l'histoire m'a un peu déçue je l'avoue.

🧠 Bridgerstein 👑

C'est exactement le mot qui conviendrait à ce roman à la croisée des Bridgerton et de Frankenstein. Et pourtant j'adore les deux mais le mélange a tranché et la mayonnaise n'a pas pris. Alors c'est choupinou, mielleux (trop pour moi), prévisible (extrêmement), et un poil borderline niveau Histoire mais au moins ça distrait. Je ne lirai malheureusement pas la suite mais le conseillerai pour public YA qui a envie d'une lecture sans prise de tête.
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La lecture de ce roman ne m'a pas transportée, mais ce n'était pas désagréable pour autant. Je suis partie du principe (à tort) que c'était du YA, et en fait c'est à partir de 13 ans, et il faut vraiment arrêter de mélanger les deux styles par défaut. YA c'est « jeune adulte », a 13 ans, on est pas un jeune adulte. Cela fait plusieurs fois que je me fais avoir par les recommandations de l'algorithme de babelio et / ou de eBook, et je vais vraiment être plus vigilante a l'avenir.
Les reproches que je peux lui faire sont indémodables et récurrents dans les bouquins pour jeunes tendance historique : tout est un peu simpliste et anachronique, et du coup c'est très peu réaliste.
Ceci dit, le style est agréable à lire (lu en anglais) et je me suis laissée portée par le récit sans trop de mal.
L'héroïne est une jeune fille de bonne famille particulièrement privilégiée, un peu sotte, avec des revendications et des opinions trop modernes. On a pris une Mary Sue rebelle du XXIème siècle et on l'a catapultée au XIXème dans une belle robe, et voilà. Bon, après tout Mary Wollstonecraft avait des revendications féministes assez peu répandues pour l'époque, admettons, Hazel est très très en avance, pourquoi pas.
Mais le traitement de la société dans son ensemble est très anachronique également, et cela m'a plus dérangée. le fait que cette riche héritière fiancée a un vicomte soit laissée seule en charge de son « château » pendant que sa mère part a Bath avec son frère aurait été IMPENSABLE à l'époque. Aucune jeune fille de 17 ans, jamais, sous aucun prétexte autre qu'une misère sans nom, n'était laissée sans surveillance à ce point. Elle aurait eu au strict minimum une gouvernante pour la superviser (et je parle de quelqu'un qui aurait eu autorité sur elle pour la faire obéir et rapporter ses écarts a ses parents, pas une servante obéissante). Une fille de la classe ouvrière aurait eu plus de liberté d'action, et même aurait pu vivre seule, mais elle n'aurait absolument pas eu pas les moyens financiers à la disposition d'Hazel, ni son éducation.
Or c'est ainsi qu'on nous explique comment elle arrive à poursuivre ses études, à ouvrir son « hôpital » chez elle, à pratiquer la médecine. Cela est donc une partie importante du récit, et cela m'a réellement agacée à la lecture.
Cela m'a fait franchement ricaner quand elle se dit prête à pratiquer la médecine en tant que sage-femme isolée dans la foret puisque les méchants monsieur ne veulent pas qu'elle fasse d'étude de médecine. MAIS BIEN SUR, la fameuse sage-femme de 17 ans qui pratique dans sa maison-champignon dans les bois et qui soigne bénévolement les gentils paysans alentours. J'avais presque envie qu'elle essaye, juste pour voir.
Le côté steampunk fantasy arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et ne m'a pas convaincue. La relation romantique avec Jack n'est pas passionnante non plus, lui n'apporte pas grand-chose au récit, il manque singulièrement de présence et de profondeur (au fait, quel imbécile s'imagine pouvoir faire croire qu'il sait monter à cheval alors qu'il n'a jamais pratiqué de sa vie ? bref).
Je ne lirai pas la suite, mais je comprends que des ado puissent vraiment aimer le bouquin.
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Hazel, jeune fille passionnée d'anatomie rêvant d'être chirurgienne un jour se heurte à une société du XIXe siècle dans laquelle les femmes n'ont aucun droit, et surtout pas celui de devenir médecin. Jack, quant à lui, déterre des corps pour les médecins de la ville d'Édimbourg, pour les aider dans leurs recherches et former de futurs professionnels.
L'histoire, décrite comme une romance gothique, l'est bel et bien. On est ici plongé dans un univers macabre, où sang et organes sont décrits sans tabous. La personnalité de Hazel m'a plu, jeune femme bien décidée à être celle qu'elle voulait, j'ai par moment réussi à m'identifier à elle et à ressentir de l'affection pour elle. Pareillement pour le personnage de Jack, déterminé à gagner quelques sous pour ne pas être trop miséreux. Cependant, j'ai trouvé ces deux personnages ainsi que les personnages secondaires -notamment de Bernard- pas assez creusés. Tout ce petit monde reste relativement plat et les intrigues ne survolent que discrètement leurs humeurs les rendant ainsi peu naturelles.
En parlant d'intrigue, j'ai trouvé l'idée des corps déterrés, des cours de médecine, de cette maladie qui revient dans la ville, très intéressantes. Cela dit, et comme pour mon premier point, cela m'a paru à nouveau survolé, peu poussé. La thématique est très bonne mais le sujet est trop peu appuyé.
La romance, quant à elle, n'a pas du tout réussi à m'émouvoir. Je n'ai pas vu en Jack ce pour quoi Hazel est tombée amoureuse. Et je n'ai pas vu en Hazel ce pour quoi Jack avait succombé. Oui, ce sont de bons personnages, mais ils auraient pu rester amis que ça n'en aurait pas été dérangeant. Malheureusement j'ai l'impression que cette romance devait être là, et que l'autrice a tout fait pour qu'on tombe amoureux aussi. Ça n'a cependant pas pris.

Je lirai cependant le tome 2, assez intriguée par ce premier tome pour vouloir continuer cette histoire gothique.
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Je n'avais jamais entendu parler de ce livre mais sa couverture très particulière a retenu toute mon attention lorsque je l'ai croisé à la médiathèque. Je la trouve tellement originale, je ne sais pas encore si je la trouve jolie ou non par contre. Mais il faut reconnaitre qu'elle illustre à merveille le contenu du roman.

Édimbourg, 1817
Hazel est une jeune aristocrate à l'avenir tout tracé. Promise à un cousin, son rôle est de se préparer à devenir une épouse dévouée et soumise. Pourtant, Hazel rejette cette fatalité. Passionnée de médecine et aspirante chirurgienne, elle décide de braver les interdits liés à son sexe et à sa classe sociale pour suivre en secret des cours d'anatomie.
C'est alors qu'elle fait la rencontre de Jack, un voleur de cadavres travaillant pour le compte de l'université où elle étudie. À ses côtés, elle se sent plus libre et audacieuse que jamais. Et quand elle découvre que certains grands chirurgiens et membres de l'aristocratie réalisent d'étranges expériences sur les cadavres, elle décide de mener l'enquête...

Le résumé est très alléchant et pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à passer les premiers chapitres. Il m'a fallu un certain nombre de pages pour arriver à entrer complétement dans l'histoire. J'ai trouvé le récit très mollasson, pour ne pas dire ennuyeux. Pourtant, le livre avait tout pour me plaire : histoire d'amour impossible entre deux êtres issus de milieux radicalement opposé, tout ça sur fond de cadavre et d'autopsie. Ça avait de quoi plaire à mon esprit malade.

Mais pourtant, je n'ai pas été transportée. J'ai eu un peu de mal avec les personnages. Certes, Hazel est une jeune fille forte et en total décalage avec son époque. Elle se rêve chirurgienne alors que les femmes de cette époque ont à peine accès à l'éducation, elle semble avoir beaucoup de caractère mais bof, elle m'a fait un peu l'effet d'un soufflé. Ça retombe bien vite ! Quant à Jack, il n'est pas hyper intéressant et je n'ai finalement pas beaucoup de souvenirs de son personnage (j'ai mis un peu de temps avant de rédiger ce billet).

Ca reste agréable à lire mais le récit est bien trop lent à mon goût. Je me suis beaucoup ennuyée, je n'ai pas été transportée par les passages qui auraient du me faire frissonner. Je pense que le roman ne propose finalement pas ce que j'étais venue chercher : une ambiance sombre et pesante, des expériences plus ou moins étranges (peut-être avec un petit goût de Frankenstein par exemple). Heureusement, il reste l'ambiance victorienne qui est plutôt réussie et qui rattrape un peu l'ensemble.

Je ne sais pas encore si je lirai le deuxième tome, peut-être que oui si ma médiathèque l'achète.
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J'ai voulu ouvrir la saison estivale par une romance qui me paraissait originale au vu de la quatrième de couverture ! En effet, aimant beaucoup les histoires qui se déroulent au XIX (ma passion pour les soeurs Brontë se manifeste !), c'était bien la première fois que je voyais une romance autour du thème de la chirurgie. Cependant, je reste assez mitigée après ma lecture.

Pour commencer par les points positifs, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Hazel avec son caractère rebelle, brillante chirurgienne à en devenir et l'empathie dont elle fait preuve pour les domestiques. de même, Jack est un personnage très attachant qui se bat pour survivre en devenant résurrectionniste et qui fait le premier pas vers Hazel pour l'aider à réaliser son rêve.

Cependant, et bien que ma lecture était fluide et ne me parut pas longue, il faut tout de même attendre près de la moitié de l'histoire pour que les deux amoureux se côtoient de manière plus régulière. de ce fait, j'ai trouvé la deuxième partie de l'histoire assez bâclée avec tout qui s'enchaîne si rapidement qu'on arrive à une fin qui est pour moi tout à fait absurde ! En effet, je ne m'attendais pas du tout à cette dimension fantastique au sein du roman qui je trouve est totalement décalée. le mystère derrière la disparition des résurrectionnistes est résolu en trois pages, suivi de l'épilogue qui conclut le roman.

Il s'agit d'un roman catégorisé dans la littérature pour adolescent, ce qui me conforte dans l'idée que j'en attendais peut-être trop de cette romance. En effet, j'aurais voulu une description plus approfondie des deux protagonistes avec une lente découverte de leur personnalité au lieu d'un simple coup de foudre. de plus, nombre de personnages antipathiques auraient pu être laissés de côté comme sa mère qui au bout de quelques pages part à Londres avec le fameux Percy, ou encore ce très cher Bernard qui n'apporte rien à l'histoire à part de représenter à lui seul le caractère superficiel des mondanités de l'époque.
Enfin, bien que le mot macabre apparaisse sur la première de couverture, il me semble que certaines descriptions d'autopsie sont beaucoup trop gores et ne correspondent pas au public ciblé.

Je vous recommande cette lecture si vous voulez une romance facile sans prise de tête avec une grande part macabre tout de même ! Je ne pense pas lire le tome 2 qui vient tout juste de sortir, car selon moi, l'histoire peut se conclure ainsi au tome 1.
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Il y a plein de choses qui m'attire dans ce livre : le sombre, le morbide, la chirurgie, le féminisme, l'ambiance historique, ... TOUT semble appétissant.

Et ça l'est. Anatomy se lit très vite. le macabre s'associe parfaitement avec le caractère d'Hazel, jeune aristocrate qui souhaite apprendre la chirurgie. Cependant, son époque ne permet pas à une femme d'exercer. Son rôle est de se marier et d'enfanter. Vous vous doutez bien qu'elle va s'entêter et pratiquer son art avec effort et passion. En complète contradiction avec les femmes de sa condition, elle ira jusqu'à utiliser des corps fraîchement trépanés pour s'entraîner. C'est dans ce cadre qu'elle fera des découvertes effroyables ...

J'ai aimé cette histoire mais il m'a semblé, en refermant le livre, n'avoir lu que l'introduction. Il y a un univers riche et des personnages construits. Il m'a juste semblé que la fin du livre n'était pas une fin de premier opus. Les dernières pages sont abruptes, l'histoire commençait réellement à prendre son envol. Je me doute que la suite va m'apporter des réponses mais j'ai justement l'impression d'avoir une partie 1 et une partie 2 et non une duologie. Je suis donc un peu déçue ce qui ne terni pas mon engouement pour l'histoire. Je vais bien sûr lire la suite !!!
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