Les Malheurs de Sophie

Un livre assez sympa, agréable à lire pour se remémorer notre enfance et les bêtises que l'ont a pu faire soit même.

J'ai apprécier le style d'écriture du livre avec les petites histoires qui transmettent les aventures, ou devrais-je dire les mésaventures, de Sophie et de Paul son cousin.

Je dois avouer que la petite Sophie a de quoi énerver, gourmande, désobéissante, curieuse à outrance, etc ... J'ai plus apprécié le personnage de Paul, son fidèle cousin, toujours la pour elle, pour l'aider, la consoler, la conseiller.

C'est le tout premier roman que j'ai lu (il y a vingt ans certainement) de la Comtesse de Ségur. Et, comme une locomotive, il a entraîné tous les autres romans de la dame dans ma bibliothèque (rose à l'époque). J'aimais beaucoup cet ouvrage à dix ans, car je trouvais la petite Sophie tellement attach(i)ante avec ses poupées de cire qu'elle brûlait, ses animaux qu'elle martyrisait (cf. l'épisode de l'aquarium rempli de sel), ses indigestions (trop de crème tue la crème) et ses mensonges (non, ce n'est pas moi qui ai mangé les fruits confits). Bon, ces jolis romans offrent de très belles histoires, certes, mais ils sont un peu trop moralisateurs à mon goût, surtout vingt ans plus tard… J'en garde néanmoins de très beaux souvenirs de lecture…

Combien de génération de petites filles - et de petits garçon- ont grandit en faisant la connaissance de Sophie ou d'autre personnages de la comtesse de Ségur?

Malgré ses milles sottises et malices, Sophie finit par apprendre la sagesse, offrant un exemple aux jeunes enfants lisant ses aventures.

Certes le caractère très moralisateur - et religieux - est parfois un peu pesant... mais n'en reste pas moins éducatif.

Une lecture qui ne se démodera pas avant longtemps, et qui saura encore plaire à son public.

Lorsque j'ai commencé la lecture de « Les malheurs de Sophie » de la comtesse de Ségur, je ne me doutais pas qu'il s'agissait d'un livre pour enfant. Je n'ai jamais parcouru cette oeuvre étant tout-petit ni même entendu parler. Ce roman jeunesse était beaucoup plus connu en France qu'au Québec.

Il a été publié chez Hachette en 1859 avec des illustrations d'Horace Castelli. C'est le premier tome d'une trilogie avec comme suite: « Les petites filles modèles » et « Les vacances ». Comme je le disais, c'est un livre pour enfants. Voici ce que j'en ai pensé.

Dans ces pages nous suivons Sophie, qui est un personnage autobiographique de l'auteur. Chaque chapitre est en fait une petite histoire incluant une morale, ou si vous préférez, une leçon. Cette facette est intéressante et importante, car c'est la force du bouquin. Quoiqu'un peu poussiéreux, ces récits offrent un aspect éducatif qui saura plaire aux parents et apprendre aux jeunes.

Notre héroïne, Sophie, est gourmande, curieuse et coléreuse, tandis que Paul, son cousin, est patient et très attentionné, je dirais même qu'il l'est trop. Il faut se rappeler que les personnages n'ont qu'environ 4 ans. Ce détail m'a posé problème. J'ai senti que ces deux petits étaient un peu plus vieux en fait. J'évaluerais leur âge à, peut-être, sept ou huit ans. Les récits où les bambins trottent sur un âne démontrent bien ce défaut. À 4 ans, seul sur une bourrique? Je ne crois pas non…

De plus, Paul semble entiché de Sophie. Ce n'est pas nécessairement un comportement d'enfants si jeunes. Il est hyperprotecteur et prêt à tout pour sa cousine. Évidemment, ceci n'enlève en rien la qualité de la morale, qui prime en fin de compte, par contre, je ne cessais d'avoir un sentiment que quelque chose clochait. Je fus incapable de fixer leur âge à 4 ans, bien que j'ai essayé.

Comme je le disais, ce livre conviendra aux parents qui voudront inculquer à leurs progénitures quelques petites notions de la vie. Il faut cependant savoir qu'il a été écrit au 19e siècle. L'éducation était un peu plus stricte et sévère. Nous y voyons, à une ou deux reprises, des châtiments corporels comme punition.

Finalement,

Un bouquin qui a un peu vieilli, mais qui reste facile à lire et qui atteint l'objectif d'apprendre quelques morales aux enfants. Par contre, quelques petits défauts m'ont refroidi durant toute la lecture. le châtiment corporel pourrait rebuter quelques parents. J'attribue donc un 6 sur 10. « Bien, mais sans plus ».

On aime: Les morales intéressantes, la facilité de lecture, l'aspect éducatif

On n'aime pas: le décalage entre l'âge et le comportement, l'éducation un peu trop sévère
Lien : http://www.sergeleonard.net/..

Je me suis enfin mise à lire ce classique. Mais quel monstre est cette petite Sophie. Amis des animaux fuyez cette terreur. Ne la laissez jamais seule avec vos jouets et animaux. Qui aurait cru que dans ce petit cerveau de 5 ans se cachait une méchanceté digne d'un psychopathe.

La mère n est pas en reste. Je me doute qu'à l'époque, les parents mettaient leurs enfants en nourrice mais cela ne les empêchaient pas de garder un oeil sur leur progéniture et de les élever.

Je veux bien que l'on apprenne de ces erreurs mais ce n'est pas une raison pour en rajouter une couche en punissant l'enfant. La mère devrait remettre en cause sa manière d'éduquer et surtout d'être vigilante.

Malgré tout, j'avoue avoir ri de ces bêtises ( pensées pour les poissons).

Ce fut une plongée dans l enfance et l'innocence terrible. Je me demande si je le lirais à ma nièce de 7 ans?

Une enfant insupportable. Voilà ce qu'est Sophie à mes yeux. Aux début, ses bêtises me faisait vaguement sourire, mais très rapidement, elle est venue à bout de ma patience! Egoïste, cupide, stupide... Mais j'ai été encore plus agacée de me rendre compte qu'il n'y a pas de "fin" à l'histoire... Reste à lire "Les Petites Filles Modèles"...

Sophie reste un de mes personnages préférés car comme moi elle est une frondeuse. Elle sait qu'elle va se faire punir mais elle continue à faire des bêtises. On sent sur Sophie la bienveillance de l'auteur même si elle n'approuve pas ses actions elle ne la juge pas trop durement. Cette subtile nuance est à noter pour un auteur de cette époque surtout lorsqu'il s'agit d'enfant dans les histoires. Même si les manières et l'époque changent les enfants sont toujours impulsifs, vifs, et sans filtre. cela reste donc une lecture intemporelle.

Un livre qui devait servir à éduquer les jeunes filles en leurs narrant les différentes bêtises que commet Sophie
C'est une lecture simple à destination des filles plus particulièrement du fait de son personnage principal mais qui pourra très bien plaire aux garçons. Les bêtises étant universelles après tout. le livre est découpé en plusieurs chapitres qui décrivent à chaque fois une sottise particulière. Une fois le livre fermé, une chose me reste à l'esprit, offrir un animal à un enfant est une chose bien périlleuse et il faut prendre garde qui ne lui arrive pas malheur. C'est une lecture simple que l'on peut très bien lire à des enfants avant de se coucher, mais si l'époque ou se déroule les faits n'est plus réellement adaptée à nos jours.

Bon le résumé n'est pas très fin.

C'est inspiré de l'enfance de Sophie de Ségur bien évidemment, et ça n'a rien d'une enfance heureuse où on se marre.

Mme de Réan est l'archétype de la mère démissionnaire et narcissique. Au lieu de surveiller sa fille et lui apprendre à faire tout ce que la petite essaye de faire maladroitement sans l'avoir appris, elle préfère la laisser faire des conneries toute la journée, puis ensuite lui foutre la honte pour se donner une image de bonne éducatrice.

Quand les lecteurs enfants (ou adultes) apprennent le décès de Mme de Réan, ils ne sont pas tristes.

De toutes façons dans ce roman, aucun personnage n'est attachant. Un portrait de famille snob, hypocrite, chiante, superficielle, et à l'image des 4 filles du Dr Marsh, fort peu soucieuses du sort des hommes partis à l'aventure.

Tous les romans de Sophie de Ségur parlent d'enfance malheureuse. Vous pouvez avoir l'assurance qu'elle est née dans une parfaite famille de merde.

Souvenir de petite fille... Ce livre est le 3ème que j'ai lu après "Mickey Strogoff" et "Les petites filles modèles". Toute la production de la Comtesse de Segur y est passée et mes parents n'arrivaient pas à fournir assez vite pour satisfaire ma soif. J'ai adoré ce livre bien sûr parce que je m'identifiais parfaitement à cette petite peste de Sophie... Disons que j'aurais bien aimé avoir sa capacité à faire tant de bêtises... Elle me rassurait quant au fait de ne pas forcément perdre l'affection de ses parents si l'on n'était pas assez sage... J'imagine que des millions de petites filles ont vécu la même chose. Mais je me demande si la comtesse est toujours autant lue en 2014 ?
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