Les Malheurs de Sophie

Plusieurs raisons se sont présentées pour relire cette histoire, toutes liées à des challenges et, à défaut d'avoir été une lecture agréable, au moins elle remplit son rôle très correctement !

Je ne l'avais pas relu depuis mon enfance ou du moins je n'en n'ai pas le souvenir mais je me rappelle bien m'être dit à cette époque que je n'étais pas à la hauteur de Sophie au niveau des bêtises ! Mais je n'y ai pas trouvé d'inspiration.

Ce n'est pas un roman, juste des moments successifs en un catalogue de bêtises, de pardon et de morale ! Sophie est effectivement une petite fille désobéissante, colérique, violente mais elle n'a pas 4 ans et pour son âge elle a une imagination débordante !

Plutôt que de la punir pour qu'elle comprenne qu'elle a dépassé les bornes, sa mère lui dit qu'elle est pardonnée car elle a avouée ! Un confessionnal à domicile en quelque sorte, comme si à part donner l'idée d'impunité, ça avait une quelconque utilité ! Elle n'a même pas atteint l'âge dit de raison et sa mère se comporte comme si elle n'avait aucun sentiment envers elle, ne voulait absolument pas être dérangée tout en étant très croyante et très moralisatrice.

C'est conforme à ce qu'était l'éducation de la haute société à cette époque où la religion avait une place bien particulière et omniprésente !

Challenge Jeux en Foli...ttérature XIV
Challenge des 50 Objets 2022/2023
Challenge Féminin 2022/2023
Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Plumes Féminines 2023
Challenge Riquiquis 2023

Je suis très embêtée parce qu'il y a le mythe du livre d'enfance "Les malheurs de Sophie" avec une petite fille transgressive à une époque où ça ne se faisait pas (et que l'on a envie de soutenir) et le texte que j'ai relu et que je n'ai pas aimé.
C'est assez affligeant mais on pourrait le prendre pour un témoignage de ce qu'était l'éducation des petites filles riches il y a plus d'un siècle et demi.
En fait, la Comtesse de Ségur nous propose une succession d'anecdotes plutôt qu'une histoire. Mais ce qui est surtout très décevant c'est la morale culpabilisante, toujours la même.
Sophie a 4 ans et "elle aurait dû être corrigée" pour ses bêtises mais elle n'est jamais punie, sa souffrance est celle que lui fait subir son coeur en avouant ce qu'elle a fait. Être coupable de ne pas être sage, voilà comment dresser les petites vipères... car c'est mal d'être en colère, de désobéir, d'être curieuse...
Mais quand madame de Réan perd sa fille dans la forêt parce que Sophie s'est arrêtée pour ramasser des fraises, on a envie de lui dire qu'elle ferait mieux de lui donner la main si c'est dangereux plutôt que de vouloir la punir parce qu'elle a désobéi. Et bien sur sa mère lui dit "Et toi, ma pauvre Sophie, quelle différence entre toi et ton cousin ! Vois comme tu te laisses aller à tes colères et comme tu es ingrate envers cet excellent Paul, qui te pardonne toujours, qui oublie toujours tes injustices, et qui, aujourd'hui encore, a été si généreux pour toi". Avec de tels propos je ne suis pas certaine qu'elle fasse moins de bêtises. Heureusement il y a eu Françoise Dolto depuis.

(Lu en 2017)
Plus de 40 ans après ma première lecture, retour à ce livre de la Comtesse de Ségur, que j'avais adoré quand j'étais très jeune.
Je comprends ce qui m'a plu à l'époque : il avait existé une petite fille qui fait encore plus de bêtises que moi... ouf...
Aujourd'hui, j'ai une certitude : je ne veux pas que mes petits-enfants lisent un jour cette littérature complètement dépassée, même s'il existe un grand point positif : le niveau de la langue française...
Pour le reste, on fouette les enfants, on ne verse pas une larme pour la mort du petit chat (si méchant de chasser les oiseaux) et on s'imprègne à fond de clichés sexistes (Le petit Paul est courageux. Sophie est gourmande, écervelée,...)

A l'âge de quatre ans, Sophie de Réan est une fille espiègle et volontaire.
Sa gourmandise, sa désobéissance, ses colères et son étourderie l'entraînent dans une suite de mésaventures. Curieuse et aventureuse, elle commet bêtise sur bêtise avec la complicité critique de Paul, son cousin, qui est bon et tente de lui montrer le droit chemin.

Période nostalgie pour moi en ce moment, relecture de certains livres qui ont bercés mon enfance. Et pour celui là, la déception est présente ! Dommage, car on peut dire que j'ai lu et relu ces malheurs de Sophie. Mais j'ai vieillie, non, j'ai grandie ! Et cette petite peste de Sophie ne me touche pas autant qu'elle m'avais touchée il y a quelques années.

Décidément… la Comtesse de Ségur et moi ne sommes pas vraiment copines. Je ne sais pas si c'est le poids des années nous séparant qui alourdit les moeurs d'autrefois ou si c'est simplement nos seules divergences d'opinions qui m'ont rendue mécontente. En tout cas, une chose est sure : je déteste Sophie.

« Pourquoi? » me diriez-vous ? Parce que je la trouve tout simplement méchante et pourrie gâtée. Elle maltraite les animaux jusqu'à les tuer, et ce à plusieurs reprises, dans ce livre. Et elle réitère l'expérience par égoïsme et ne cherche pas une seule seconde à les protéger de sa petite personne.

Ce livre ne devrait pas s'appeler « Les malheurs de Sophie » mais plutôt « Les horreurs de Sophie ». J'aurais réellement souhaité qu'elle gagne en maturité par ses vils expériences.
Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi ses parents ne sont pas intervenus ? Et pourquoi lui accorder le plaisir de maltraiter davantage d'animaux ? Pourquoi ne pas mettre fin à ce massacre ?

Non sincèrement. Bien que les moeurs aient changées, j'ai serré trop de fois les dents pour ne rien dire et passer à côté.

Challenge Solidaire2021 Gwen21# lecture 27

La Comtesse de Ségur (née Sophie Rostopchine) est une femme de lettres française (1799-1874). Elle s'est rendue célèbre par sa littérature pour enfants. Je découvre qu'elle est une descendante d'une famille noble et riche de la Russie tsariste.
Les malheurs de Sophie est un court roman de 22 petits chapitres. Ce classique de la littérature enfantine est une collection d'espiègleries d'une fille âgée d'à peine 4 ans, qui vit dans un château en compagnie de sa mère, son père étant souvent absent. Son cousin Paul, âgé de 6 ans, vient souvent chez elle pour jouer ensemble.
Sophie est une petite fille pas obéissante, gourmande, à l'imagination débordante. Pour distraire ses journées, elle n'hésite pas à obéir à ses caprices et faire des trucs insensés, horribles. Horribles comme le fait de fracasser sa poupée, tuer des petits poissons, une abeille, noyer une tortue…
Elle est aussi une sacrée menteuse, elle n'hésite pas à mentir pour échapper aux punitions.
Elle peut aussi piquer de grosses colères, frapper son cousin à chaque fois qu'il la taquine.
Une vraie diablesse !!!
Même si elle n'est jamais corrigée, sa mère la punit parfois ; d'autres fois, elle la sermonne et lui explique qu'elle devrait être moins impulsive, demander la permission avant d'entreprendre quoique ce soit.
Il est évident que la comtesse de Ségur voulait que cette lecture ait une morale : inciter les enfants à bien se comporter et à obéir à leurs parents.
Dans le chapitre 22, Sophie part avec ses parents en Amérique. La comtesse de Ségur invite les enfants qui veulent savoir ce qu'est devenue Sophie, à lire ‘les petites filles modèles'.
Je relirai peut-être ce livre, dans quelques années, avec mes petits-enfants. Je leur demanderai ce qu'ils en pensent de Sophie.

Je pense que je suis passée totalement à côté de cette lecture. D'après mes souvenirs, Les malheurs de Sophie, est un livre connu pour être un classique. Et pourtant, je tourne les pages avec ennui... C'est peut-être lié au fait, que la seule notion que j'en ai est le dessin animé. N'en demeure pas moins vrai, que pour une enfant de 4 ans, elle parle fichtrement bien la petite Sophie. Et elle a des idées sacrément violentes... la torture des animaux à multiple reprises à du mal à passer pour moi. Je ne sais pas, ce livre me révolte presque, en fait.

Sophie fait une bêtise. Promet de ne pas recommencer. "Désolée je vous aime, je ne recommencerai pas". Et fait pire... et recommence encore et encore. Perversion narcissique avant-gardiste... ?

Une de mes pires expériences de lecture. Après avoir apprécier la beauté du dessin animés je m'étonne encore de voir des gens apprécier ce livre bien moins bon. Une écriture pauvre, des morales qui se répètes, des personnages plats et désignés par un seul trait de caractère. très mauvaise expérience pour moi.

Petite j'avais lu ce livre et bien que j'avais été effrayée qu'il m'arrive les mêmes malheurs qu'à Sophie, bien que j'eus ensuite des remords, j'avais apprécié la lecture de ces petites histoires très distrayantes. Mais avec le recul, aujourd'hui je trouve toutes ces histoires bien moralisatrices, en fait je suis assez partagée..