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sur 2845 notes
Lors des dernières vacances de Pâques, on a raté le seul film familial qui me faisait vraiment de l'oeil, ces "Malheurs de Sophie" version Honoré/Beaupain, le tandem magique des biens aimés et des chansons d'amour, car je n'ai pas réussi que je parvienne à convaincre le fiston particulièrement réticent pour le moment à l'idée de voir les bêtises de cette petite gamine un film pour lui totalement ciblées "fillette"...

Du coup on s'est rabattu avec ma fille sur la nouvelle réédition par le livre de Poche junior des deux livres adaptés par Honoré dans sa version ciné, à savoir les Malheurs de Sophie bien sur, mais aussi des Petites Filles modèles les deux livres les plus connus de la Comtesse de Ségur,

On comprend à la lecture de ces deux livres à quel point ils sont des classiques de la littérature enfantine- que même moi petit garçon ait lu quand j'avais dix ans, car au film des pages on trouve tant d'aventures et de rebondissements i nous gardent en haleine, jusqu'à ce que notre soif du désir de connaître la suite, soit assouvie à la toute dernière page...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quand j'étais gamine, chez ma grand-mère j'ai lu et relu Les petites filles modèles jusqu'à l'indigestion. Déjà parce que je passais mon tout mon temps le nez dans un livre - et l'offre des livres pour enfants n'était pas encore ce qu'elle est maintenant, donc on retombait invariablement sur la Comtesse de Segur...
Ensuite parceque l'édition de ma grand-mère n'était pas la bibliothèque rose, mais un grand livre carré, illustré par Manon Iessel, et j'ai du passer autant de temps à regarder ces images que lire le texte, quel souvenir!
Je dois dire que déjà, je trouvais Camille et Madeleine hautement agaçantes avec leur comportement quasi-exemplaire, et quand je l'ai relu plus tard, je n'ai pas aimé non plus le fait que toutes les particules étaient du côté des "gentils", et les "méchants" systématiquement de vils roturiers...
Mais je me souviens d'un trousseau de poupée complètement délirant dans ce livre, qui m'a longtemps fait fantasmer.
Un grand souvenir de lecture de petite fille pas franchement modèle...

Challenge Solidaire 2020-2021
Challenge des 50 objets 2021-2022
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Un retour en enfance une nuit d'insomnie.

Je pense avoir lu une vingtaine de fois les Petites filles modèles et ce dans tous les formats possibles et inimaginables. Déjà, on me l'a offert quand j'étais petite et en prime, on allait régulièrement en vacances au château de Grignan (là où habitait la madame, si vous voulez tout savoir). Les trois livres qui composent cette histoire (Les malheurs de Sophie, les Petites filles modèles et les Vacances) font réellement partie de ma vie et j'espère feront partie de la vie de mes enfants plus tard. Et en prime de chez prime, comme je n'avais rien chroniqué de tout cela, Les Petites filles modèles étaient dans ma PAL et ma copine Cali a dit que je devais les chroniquer pendant le mois d'Octobre.

Et voilà qu'une nuit, mon Prince charmant ronfle et se retourne tout le temps et grogne. L'occasion a fait le larron, j'ai passé deux heures en compagnie de Camille, Madeleine, Marguerite et Sophie. Et j'ai pris un énorme coup de vieux parce que les perceptions ne sont pas du tout les mêmes qu'il y a vingt ans.


Un roman qui se renouvelle tout seul.

Bien entendu que le plaisir est encore là, et même décuplé. Quand j'étais petite, je prenais les petites filles modèles pour une aventure de copines. Voire, en gros, le manuel des bêtises à ne pas faire sinon on se fait prendre et on est puni. Et puis, vaguement, je me rendais compte qu'il y'avait différentes manière d'éduquer des enfants mais pour moi, on avait en gros des petites filles gentilles et des vilains garnements. Et toutes les cartes étaient dans mes mains. Maintenant, avec mes yeux de parents, je me rends compte qu'une petite fille peut être modèle si elle est gentille (et avec le mode d'emploi aussi), mais je me rends compte que la Comtesse de Ségur a aussi fait un mode d'emploi pour les parents en écrivant ce bouquin. Et là, le livre prend tout de même une toute autre ampleur !

Enfin, le détail qui tue et qui m'a fait sourire. Ma perception du temps est totalement différente. Déjà, ma première lecture avait duré toutes mes vacances. Soit un mois, quasiment. (j'étais vraiment petite à l'époque). Et du coup, la scène de la punition de Sophie m'avait réellement marquée et me paraissait super longue. Bientôt 30 ans après, elle dure dix minutes ta scène. C'est complètement fou !.

En bref, un livre à lire et à relire, même maintenant. Et n'hésitez pas à en faire un groupe de lectures avec vos marmots, histoire de faire le point entre ce que vous pensez être comme parents et ce que vous êtes pour vos enfants. La discussion pourrait être intéressante.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Mme de Fleurville vit en son château avec ses deux petites filles modèles, Camille et Madeleine. Elles accueillent très vite Mme de Rosbourg et sa fille Marguerite, après les avoir secourues d'un accident. Aussi se retrouve-t-on avec une joyeuse compagnie exclusivement féminine.

Les premiers chapitres sont ... fleuris ? Que de fleurs échangées entre les petites de Fleurville et Marguerite ! On s'ennuierait presque tellement les petites filles sont des modèles de vertu (bien que la petite Marguerite, la plus jeune, commette quelques petites bêtises, entre autres la bêtise de cueillir toutes les fleurs du jardin des de Fleurville, dans le chapitre V "Les Fleurs cueillies et remplacées".)

Et c'est alors que la Comtesse de Ségur introduit Sophie, la Sophie des Malheurs de Sophie et là, on peut dire qu'elle en aura eu des malheurs ... !!! On apprend qu'elle est désormais orpheline,qu'elle se retrouve avec une méchante belle-mère, une marâtre digne des contes de fées, qui la bat sans ménagement !!! (Je mets tout plein de points d'exclamation pour rendre compte de l'effet des coups de fouet sur Sophie !!!) La petite Sophie qui faisait un malheur dans les Malheurs de Sophie est désormais très malheureuse. Et elle continue à faire des bêtises, à s'en prendre aux animaux par exemple (R.I.P. le petit hérisson), à s'en prendre aussi à ses camarades de jeu, particulièrement à la plus petite qui a du répondant, Marguerite, jusqu'à les mettre en danger et à se mettre elle-même en danger ( sans trop s'en rendre compte) mais l'influence des petites filles modèles la rendra meilleure et Mme de Fleurville avec ses méthodes d'éducation autres que celles de la méchante belle-mère, saura peut-être aussi, faire de Sophie une petite fille modèle ?
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Lecture enfantine dans la bibliothèque rose je crois.
Je me souviens avec tendresse des livres de la Comtesse de Ségur sans doute parce qu'ils sont liés à mon enfance. Qd j'y pense, il ne s'agit pas d'un livre très "féministe", il pousse les petites filles à la résignation, la douceur, la crainte et les loisirs domestiques et loue le courage masculin.
Cependant, je n'y avais pas vu tout cela qd j'avais 8 ou 10 ans, je trouvais les personnages attachants et les situations intéressantes, je m'étais bien amusée.
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La Comtesse de Ségur se positionnait contre les VEO (Violences Éducatives Ordinaires) de son époque. Un des termes récurrents dans ces livres et que l'on retrouve particulièrement développé dans celui-ci est que la violence et la méchanceté envers les enfants les rend "indociles", "méchants", rebelles, menteurs.
Elle l'exprime très bien:
"Elle vivait heureuse chez ses amies; chaque journée passée avec ces enfants modèles la rendait meilleure et développait en elle tous les bons sentiments que l'excessive sévérité de sa belle-mère avait comprimés et presque détruits. "
et elle exprime également la souffrance de Sophie qui dissimule, cache, ment car elle a peur, et elle souffre:
"Je sais que je suis méchante; mais, ajouta-t-elle en fondant en larmes, je suis si malheureuse!"
Il s'agit d'un livre court, facile à lire et intéressant que j'ai beaucoup apprécié.
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Relire la Comtesse de Ségur trente ans plus tard a le goût délicieux des quatre heures chaleureux, des vacances avec les cousines, tout ces petits plaisirs de l'enfance trop vite disparus.
Ça dégouline d'amour, les petites filles modèles s'embrassent et s'étreignent dès que possible. La morale, même si un peu rigide parfois, inculque aux jeunes lecteurs les bons sentiments et la charité.
Ce que j'apprécie particulièrement est cette belle syntaxe châtiée, travaillée, qu'il devient si rare de trouver dans les romans adultes, quasi inexistante dans les oeuvres à destination de la jeunesse.
Ma libraire m'a appris que dû à la « complexité » ( oui, tout est relatif ) du vocabulaire utilisé, ces romans étaient conseillés pour des lecteurs à partir de 13 ans. Mais à cet âge là, ils vont les trouver bien niaises nos chères petites filles et continuer à leur préférer Tiktok et autres abîmes intellectuels.
Lecture donc en demi-teinte car j'ai aimé me remémorer mes premières années de lectrice mais il faut reconnaître que ce n'est plus adapté à ce nouveau millénaire.
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Je préfère "Les Vacances", à cause des splendides "rebondissements" ("Oh mon Dieu! Mais ce clochard est donc le mari de Françoise, rescapé de ce terrible naufrage! Mais alors peut être que... Mr de Rosbourg...?"), mais "Les Petites Filles Modèles" reste absolument culte...
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Camille et Madeleine sont deux petites filles modèles : gentilles, jolies, polies. Une vie bien rangée dans la campagne. Mais voilà que Marguerite arrive, rescapée d'un terrible accident. Et puis, voilà encore Sophie, petite voisine maltraitée par une méchante belle-mère. Un plaisir pour nous de la retrouver, même si son histoire n'est pas des plus tendres. Les quatre petites vivront bien des aventures, et, chaque fois, en tireront une leçon… C'est peut-être ce côté très moralisateur qui m'a dérangé dans ma lecture. Tantôt, il faut apprendre à faire preuve de charité, tantôt ne pas mentir, tantôt ne pas désobéir aux adultes… Bref, autant de morales que de chapitres. Il faut de même relativiser et replacer le bouquin dans le contexte… il y a un moment déjà que cette oeuvre est parue. Elle sciait fort probablement très bien à l'époque, mais un brin démodé aujourd'hui…. Sur la forme, bien-sûr, et non sur le fond… Parce que ce n'est pas bien de voler, de mentir, de ne pas porter assistance. Une lecture qui nous ramène en enfance, mais qui ne transcende pas des masses.
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Suite des Malheurs de Sophie, Les Petites filles modèles s'attardent sur les deux amies de Sophie : Camille et Madeleine de Fleurville.

Comme le titre le laisse entendre, Camille et Madeleine sont parfaites: gentilles, sages, obéissantes, pieuses (très important pour l'époque) et généreuses.

La Comtesse de Ségur s'attache à démontrer que l'éducation et le rôle des parents jouent un grand rôle dans le comportement des enfants. Quand ses filles font des bêtises(oui, ça arrive quand même de temps en temps), Mme de Fleurville préfère les punir intelligemment en leur expliquant les raisons et en les faisant réfléchir sur leurs actions et comportement, plutôt que de les battre ou les humilier comme la mère et la belle-mère de Sophie. C'est également une mère très présente et impliquée dans l'éducation de ses filles, ce qui était plutôt révolutionnaire pour le XIXe siècle.

Dans ce roman, nous faisons aussi la connaissance de Marguerite de Rosbourg, fillette au caractère bien affirmé qui devient rapidement amie avec Camille et Madeleine. Et nous retrouvons Sophie, dont les malheurs semblent ne pas se finir et qui a toute notre pitié. Certaines scènes sont particulièrement difficiles et dramatiques et on sent que l'auteure y a dépeint une partie de son vécu.

J'aime beaucoup ce roman qui sent bon l'enfance et le temps passé malgré les passages durs qui peuvent effrayer les plus jeunes lecteurs. Malgré le fait qu'elles soient parfaites, on se prend vite d'affection pour Camille et Madeleine et on aimerait être leur amie.
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