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sur 2844 notes
Passé les tournures des phrases, la foi chrétienne ou le mode de vie daté, il reste des principes d'éducation qui font ressortir une volonté de changement de perspective.
De deux chose l'une : d'un côté il y a l'exercice d'une éducation autoritaire et brutale, de l'autre une éducation façonnée par le libre arbitre et l'enseignement.
La simplicité des récits de la comtesse de Ségur, historiettes ou anecdotes de salon pour certains se sont révélées pourtant être le terreau d'une nouvelle conception pédagogique à laquelle la comtesse de Ségur a participé en son temps et à sa mesure. Rappelons que la parution date de 1857.
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Un livre de mon enfance relu. L'écriture est belle est fluide. L'histoire se déroule dans un cadre idyllique y compris pour l'époque. Il y a beaucoup d'amour, de bienveillance, d'amitié et de partage. Les petites filles évoluent dans un cadre rêvé. On y sent, toutefois, l'empreinte de la religion qui était très forte à cette époque, un côté parfois trop moralisateur et l'absence de l'innocence et de la spontanéité que peuvent avoir les enfants à cet âge là; hormis peut-être Sophie ?
Mes sentiments : mon enfant intérieur a beaucoup apprécié de se sentir choyé et aimé par ces deux mamans pleines d'attentions et dévouée à leurs petites filles mais l'adulte que je suis se dit que c'est difficilement transposable aux conditions actuelles. Et même à l'époque, elles bénéficiaient d'un certain privilège et confort. Aussi, je suis plus mitigée avec le recul et les années.
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Ce roman je l'ai lu étant petite alors que je regardais souvent l'adaptation animée des Malheurs de Sophie et je m'en rappelle comme étant une lecture des plus agréables. le style est très soigné et les personnages sont attachants, cela en fait un incontournable de la littérature jeunesse (peut-être plus pour les filles que pour les garçons peut-être, les personnages étant quasi exclusivement féminins).
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J'ai adoré ce second tome ! Bien que ce soit une suite, il peut parfaitement être lu indépendamment des autres livres.
Ce fut très agréable de retrouver cette ambiance et ces personnages. C'est une lecture qui fait du bien, toujours aussi douce, aussi feel good. Une lecture doudou !

Au début, Sophie m'a un peu manqué tout de même, mais j'ai vite appris à apprécier la compagnie de Camille et Madeleine. Et puis, il y a Marguerite. La petite Marguerite, que j'aime beaucoup depuis longtemps, qui est vraiment adorable. Elle non plus n'a pas changé, elle est exactement comme mes souvenirs ! Ce fut un réel bonheur pour moi de partager un moment à ses côtés ! Elle est trop mignonne et adorable !

C'est une excellente lecture à laquelle je ne trouve pas de point négatif... si ce n'est encore une fois la cruauté envers les animaux, heureusement bien moins présente que dans "Les Malheurs de Sophie" ! Parce que justement Sophie devient bien meilleure au fil de ce tome, on peut voir une grande évolution s'opérer en elle.
J'ai préféré ce livre au premier, même si j'ai adoré "Les Malheurs de Sophie" également, mais j'ai pris énormément de plaisir à lire celui-là, et notamment à lire les moments de réconciliation, qui sont vraiment très touchants !

Il me tarde à présent de retrouver tout ce petit monde dans le troisième volume, et de lire les autres personnages que je n'ai pas encore pu retrouver !
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J'avais lu étant enfant ce livre et je me rappelle bien les images que j'en avais gardée lors de cette lecture. Cette relecture m'a montré que l'émotion ressentie étant petite n'était plus la même, j'ai lu avec des yeux d'adulte et j'ai été un peu déçue alors que j'avais adoré. J'ai trouvé que c'était plutôt ennuyeux, rempli de bons sentiments où l'on prône, sous prétexte d'éducation, à des fillettes, la bonté, la sagesse pour être de bonnes petites filles, de bonnes âmes et pour en faire de bonnes épouses et de bonnes mères. le contexte de l'époque voulait cela et en ce sens, le livre le décrit bien.
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La comtesse de Ségur est une auteur que je lisais beaucoup lorsque j'étais petite.Lors de mon petit tour habituel a la librairie d'occasion, j'ai eu la chance de trouver une bonne dizaine de classiques jeunesse a un super prix et j'ai foncé à la caisse. Je n'avais que de vagues souvenirs des petites filles modèles mais a sa relecture, ils ont très vite ressurgit.

Camille et Madelaine vivent seules avec leur mère, Madame de Fleurville dans leur belle maison. Elles ont une éducation parfaite, sont bien élevés et surtout elles ont un grand coeur. Un jour de promenade, elles secourent une petite fille, Marguerite et sa maman, Madame de Rosbourg qui viennent d'avoir un accident de chariot. Celles-ci s'installeront des lors dans la propriété de Fleurville et vivront en harmonie avec les trois autres. Marguerite est une petite fille sage, très attachante et qui serait prête a tout pour ses nouvelles soeurs. Puis arrive Sophie, beaucoup plus agitée que les trois autres mais au fond qui n'est pas méchante. La vie ne lui a juste pas fait de cadeaux. Ses parents sont morts et elle vit désormais avec sa méchante belle mère, Madame Fichini qui n'hésite pas a la priver de nourriture, d'hydratation et a se défouler sur elle a coup de fouet des que l'envie lui prend.

Le livre est composé de plusieurs petits chapitres chacun d'entre eux représentant une aventure différente des petites filles. On y retrouvent souvent les bêtises et les disputes de Sophie et Marguerite qui ont bien du mal a suivre l'exemple des deux grandes malgré leurs efforts. Chacune des histoires donne lieu a une leçon de vie, une morale qui apprend aux jeunes lecteurs les bases du pardon et du repentir qui parfois a un petit coté lourd mais requis pour l'époque car n'oublions pas que cette histoire a quand même presque 150 ans.

En bref, j'ai passé un très bon moment avec ces petites filles que j'ai eu grand plaisir a relire et j'ai hâte de lire les malheurs de Sophie qui fait partie de la trilogie de Madame de Ségur.
Lien : http://larecreationculturell..
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Un merveilleux souvenir d'enfance. Ayant moi-même toujours été une petite fille sage et passionnée par l'école (je n'irais tout de même pas juqu'à dire que j'étais une "petite fille modèle", je n'aurais pas cette prétention là) mais il est vraie que j'ai toujours admirée ces charantes petites demoiselle auxquelles je me suis souvent identifiée. Une lecture d'enfance très agréable.
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Ma préférée aura toujours été Camille, la petite fille modèle par excellence, que j'essayai d'imiter seulement. Leurs mésaventures, leurs chamailleries et leurs réconciliations m'ont émue tout le long de mon enfance, et j'y pense encore souvent comme de vieilles copines.
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Madame de Fleurville vit en pleine campagne, dans son château normand, en compagnie de ses deux filles : Camille et Madeleine. Suite à un accident de calèche qui aurait pu être fatal, elles accueillent Madame de Rosbourg et la petite Marguerite. Se dessine un quotidien fait de rires, de jeux, de promenades dans la forêt. Puis, Sophie de Réan revient des Amériques. Sophie est désormais orpheline, et fait régulièrement les frais des méthodes brutales de sa belle-mère. Par sa douceur et son soutien, Madame de Fleurville parviendra-t-elle à faire de Sophie une petite fille modèle ? Car aussi chipie soit-elle, notre héroïne aimerait tellement se montrer aussi sage que ses petites voisines.

Deuxième volet de la trilogie de Fleurville, Les petites filles modèles (1858) conserve pour moi ce doux parfum propre à l'enfance. Petite, je m'identifiais surtout au personnage de Madeleine qui est plus calme que sa soeur, et j'aimais forcément beaucoup Madame de Fleurville tant elle se montre tendre et protectrice envers Sophie qui traverse bien des drames et injustices.

L'ensemble a certes vieilli, oui. On demande à nos petites filles modèles d'être pieuses et charitables (la religion tenait une place très importante à l'époque) ; Camille attrape la petite vérole ; et Sophie, mordue par un chien enragé, reçoit (pour seul et unique soin) un rinçage de la plaie à grande eau ! Ces sujets ne parleront plus aux petits lecteurs d'aujourd'hui. Reste qu'ils s'y retrouveront sur d'autres thématiques telles que la force de l'amitié, l'amour maternel, l'intérêt d'obéir aux adultes afin d'éviter des situations bien embêtantes, ou encore tous ces petits moments si légers qui font le sel de l'enfance.

Comme pour Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles offre une photographie de l'aristocratie du Second Empire. La domesticité et le monde paysan ne sont pas oubliés : la misère du peuple et la place des domestiques sont ici particulièrement illustrées. Cette trilogie n'est donc pas uniquement réservée à un public jeunesse ; il est tout à fait intéressant de s'y pencher avec un regard adulte pour mieux se représenter le quotidien de cette époque.

Autre intérêt, la comtesse De Ségur a sans doute mis beaucoup d'elle-même dans cet écrit. On pourrait imaginer le château de Fleurville comme illustration de son (cher) domaine des Nouettes, lui aussi situé en Normandie. Et que dire de notre petite Sophie qui fait tant face au fouet de Madame Fichini… On sait que la comtesse (née Rostopchine) a vécu une enfance stricte voire très rude en Russie. Lorsqu'il s'agit d'esquisser les portraits de ses petites filles modèles, la comtesse De Ségur ne peut en tout cas pas se montrer plus claire. Elle s'est ainsi inspirée de ses propres petites-filles : Camille et Madeleine de Malaret.

Les petites filles modèles est donc un écrit plus profond, plus engagé, qu'on pourrait le penser au premier abord. La comtesse De Ségur tourne en ridicule le personnage de Madame Fichini, mais fait surtout passer le message que tout acte de violence / maltraitance sur un enfant va avoir un impact très fort sur le développement et la manière dont cet enfant pourra ensuite se construire. Ce regard était peut-être novateur dans cette société de la seconde moitié du XIXe siècle, non ?

Cette lecture reste un coup de coeur dans ma vie de lectrice. Et quel bonheur de retrouver ses dix ans le temps de quelques pages ! J'ai adoré me goinfrer de cassis (en cachette) en compagnie de Sophie ; m'émerveiller face aux préparatifs de la fête des lampions à Fleurville, ou encore m'inquiéter pour Sophie et Marguerite lorsqu'elles manquent de passer la nuit dans la forêt. Je compte bien sûr poursuivre sur ma lancée en ouvrant Les vacances (1859) cet été, un roman où les hommes (qui jusque là se montrent totalement absents) occupent une place plus importante dans l'intrigue.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Je continue ma plongée en enfance avec le tome 2 , les petites filles modèles, une BD adaptée par louis-carpentier pour le dessin et Jean-Claude Lowenthal pour le scénario.

On ne présente plus ce roman.
Très proche du texte original, cette bande dessinée est très réussie.
Je dois dire que la vilaine, affreuse madame de Fichini n'a pas perdu une ride, toujours aussi méchante, terrifiante et souvent tournée en ridicule, ce qui dédramatise un peu cette histoire de maltraitance.
On rit toujours un peu jaune et on espère que la malicieuse Sophie va se sortir des griffes de cette marâtre. Même plusieurs décennies après mes premières lectures, ça marche toujours !
Lecture jubilatoire mais histoire plus dure que dans le tome précédent, quand on remet tout ceci à notre époque, c'est même carrément glaçant.
Mais les dessins de Louis-Michel Carpentier sont là pour amener de la douceur, par la bonhommie de ses personnages et une petite touche d'espièglerie, avec des dessins très vivants et des méchants tournés en ridicule.
Une grande bouffée de fraîcheur !


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