Yannick est étudiant, nouveau venu dans la ville de Montcharles. Il ne connaît personne, il s'ennuie, c'est dimanche, il a un vélo. Dans ces cas-là, il n'y a pas trente-six possibilités: faire une promenade dominicale. A vélo.
C'est une idée qui en vaut une autre, mais qui s'avère désastreuse lorsqu'un chat croise la route du susdit biclou. Une roue voilée, un vélo fichu, au fin fond d'une impasse qui donne sur un terrain vague, avec juste une maison posée là, au
5150 rue des Ormes. Un taxi garé devant. La chance sourit au jeune homme : Baulieu, le propriétaire, est bien chauffeur de taxi, et il va pouvoir le raccompagner en ville.
Ou pas. Parce qu'il suffit d'un bref échange entre les deux hommes, un passage au lavabo, un bruit inopportun, pour que Yannick découvre le secret de la maison.
En toute justice, explique Baulieu, il lui est impossible de tuer l'étudiant, puisqu'il s'agit d'une découverte involontaire. Mais il ne peut le laisser repartir...
J'aime bien, en règle générale, les romans de
Sénécal. Mais j'avoue que dans ce cas précis, je suis un peu restée sur ma faim. Bien sûr, on y retrouve tous les éléments habituels qui ont fait le succès de l'auteur: les scènes d'horreur, de sexe, l'humour aussi, la description détaillée des tourments de chaque personnage.
Mais j'ai trouvé l'ensemble assez caricatural, et je n'ai pas vraiment réussi à ressentir de l'intérêt pour l'un ou l'autre des protagonistes.
Bref, on peut se passer de le lire, à mon avis.