Un huis-clos, ça vous tente ?
Misery, de
Stephen King vous a plu ?
Vous en voulez encore ?
Alors j'ai ce qu'il vous faut :
5150 Rue des Ormes, de
Patrick Senécal.
Yannick Bérubé, étudiant en littérature, 23 ans, se balade à vélo, découvrant Montcharles, la petite ville où il vient de s'installer pour poursuivre ses études. Quand un chat traverse sa route, il pense l'éviter d'une embardée mais voilà que l'affaire tourne mal et que l'étudiant fait un vol plané duquel il se relève pour constater que son bicycle n'est plus qu'une carcasse. Pas le choix : il a besoin d'aide et va essayer d'en trouver en sonnant à la porte du
5150, rue des Ormes.
Et là, il va découvrir une famille pour le moins singulière :
Jacques Beaulieu, le père, est un véritable psychopathe épris de justice, la mère, Maude, est victime de son éducation religieuse et d'un mari tyrannique. Et leurs deux filles : Michelle, 16 ans, une ado rebelle et manipulatrice, et Ana, 10 ans, apathique et catatonique.
Et là, c'est le début des problèmes.
La petite famille va séquestrer Yannick qui, pour notre plus grand plaisir (si, si !) va prendre le lecteur pour témoin de ses mésaventures. Fascination malsaine, j'avoue. Mais c'est bon !
5150 Rue des Ormes est un huis-clos horrifique dans lequel un phénomène d'emprise et de folie voit peu à peu le jour.
Patrick Senécal nous entraine dans un récit sombre et fascinant, très basé sur la psychologie de ses personnages, tous bien barrés, il faut le reconnaitre.