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Printemps 1944. A bord du porte-avions britannique Intrepid.

« Capitaine Blake, en vue du prochain débarquement allié sur les côtes françaises, il est capital de détruire les sous-marins allemands. Autrement, je ne donne pas cher des vaisseaux de transport de troupes. Heureusement, pour nous aider à les détecter, nous allons bénéficier d'un nouveau sonar remorqué mis au point par les Américains… Ciel ! Je reçois à l'instant un message de première importance ! … Incroyable ! Les Allemands s'apprêtent à lancer une attaque suicide contre notre Parlement… Dans… une heure… »

Critique :

C'est avec joie et délectation que je me suis plongé dans ce nouvel opus des aventures de Blake et Mortimer, d'autant qu'il vient préciser les événements qui se sont déroulés dans « le Secret de l'Espadon », mon Blake et Mortimer préféré. Bonjour les grincheux qui trouvent que Blake et Mortimer sont morts avec Edgar P. Jacobs ! J'ai adoré les dessins d'André Juillard qui correspondent parfaitement au style graphique de Jacobs. Bravo, monsieur ! de l'excellent ouvrage ! L'ambiance année '40, façon Edgar P. est on ne peut plus crédible. Votre ligne claire est parfaite !

Ouvrons le feu sur Yves Sente, le scénariste ! … Taratata ! On se calme ! On respire… Et on admire ! Si je ne connaissais pas un peu l'oeuvre d'Edgar Félix Pierre Jacobs, j'aurais pu croire que le scénario était l'oeuvre de cet auteur qui apporta tant à la bande dessinée en général et à la BD franco-belge en particulier. Que ce soient les longues descriptions, fréquentes à son époque, ou les dialogues mâtinés d'expressions anglaises, tout sent la présence de cet immense auteur et dessinateur. Yves Sente a parfaitement trouvé sa place dans le studio Jacobs et ce récit qui annonce « le Secret de l'Espadon » du grand maître est un pur bonheur car il s'intègre parfaitement dans l'oeuvre de Jacobs, au point que dans quelques années, si on place les histoires par ordre chronologique (non en fonction de leur date de parution, mais bien en fonction du calendrier du XXe siècle) les lecteurs n'y verront que du feu.
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Cet album de Blake et Mortimer, le 23ème, est un pont lancé à travers le temps. Réalisé par le tandem Yves Sente (scénario) et André Juillard (dessin), à qui l'on doit, entre autres, la "Machination Voronov", un des meilleurs épisodes post Jacobs, ce "Bâton de Plutarque" nous propose de faire le lien entre deux époques (celle des albums de Jacobs et celle de ses successeurs), mais également entre L Histoire et l'uchronie.
Au niveau chronologique il se situe dans la continuité du "Sarcophage du 6ème continent" et du "Serment des cinq lords", deux albums écrits et dessinés par, tiens, tiens, Yves Sente et André Juillard. Par ailleurs, l'histoire, se déroulant juste avant le "Secret de l'Espadon", peut-être vue comme l'introduction de la célèbre trilogie, mais également comme le lien qui ancre l'imaginaire à la réalité historique, c'est-à-dire la deuxième guerre mondiale à la troisième, imaginée par Jacobs, en son temps.

"Le Bâton de Plutarque" nous plonge en 1944, à la fin du conflit. Blake est un intrépide pilote de la RAF, en poste sur le porte-avion Intrepid, et malgré l'expérience du "Serment des cinq Lords", il n'a encore aucun lien avec le MI6. Mortimer est un scientifique de haut vol, oeuvrant déjà, dans le secret absolu, à la conception de l'Espadon. Les deux hommes se connaissent de loin (voir le "Sarcophage du 6ème Continent") mais ne forme pas encore de duo. Les autorités Britanniques ont déjà connaissance de la menace que représente l'Empire Jaune de Basam-Damdu, et c'est bien dans l'optique de s'en prémunir qu'elles ont lancé la réalisation de l'Espadon. Mais pour l'heure, l'ennemie à abattre est l'Allemagne nazie et ses alliés. Cet album est l'occasion d'assister à la première rencontre entre Olrik et Blake et de savoir dans qu'elle armée il obtint ses galons de colonel, ainsi que ses origines. L'éternel adversaire est déjà à la solde de l'Empire Jaune et l'on comprend que c'est son travail de sape, facilité par la focalisation des alliés sur les allemands, qui permettra la victoire écrasante de Basam-Damdu.

L'opération Overlord est dans les tuyaux mais, afin de maximiser ses chances de succès, une véritable guerre de l'ombre s'est engagée, une guerre dont les armes sont l'information et la désinformation. Blake et Mortimer sont donc recrutés, par le MI6, pour mener à bien l'opération Narval, qui consiste à mettre en place une série de balises, en mer Méditerranée, imitant le bruit de sous-marins, afin d'induire les Allemands en erreur, quant à l'endroit du débarquement et donc, par conséquence, de provoquer la dispersion de leurs forces. Cet album est donc un véritable hommage à ces hommes et ces femmes, qui oeuvrèrent dans la plus grande discrétion et qui permirent, en grande partie, la victoire des alliés. L'hommage vaut aussi bien pour les hommes de terrain (Blake), que pour les scientifiques de Bletchley Park (Mortimer) qui cassèrent le code Enigma des allemands (Turing n'est pas cité, mais on pense forcément à lui).

"Le Bâton de Plutarque" est donc une franche réussite, on y retrouve bien l'esprit de Jacobs et l'objectif de relier passé et présent est pleinement atteint.
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23 ème tome des péripéties de Blake et Mortimer et prequelle de leur première aventure.
c'est dans l'ordre chronologique que j'ai choisi de lire les 28 tomes plutôt que dans leur ordre de parution car beaucoup disent avoir été gênés et parfois perdus parles allers-retour dans le temps.
Blake et Mortimer se retrouvent après des années et commencent à travailler ensemble en plein coeur de la seconde guerre mondiale.
A force de persévérance ils mettront à jour un complot et des espions pour enfin gagcette guerre.
Des dessins très géométriques, rectilignes qui dénotent une certaine ancienneté.
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Sorte d'épisode 0 parut en 2014 qui, chronologiquement, viendrait se situer avant le premier album de 1950. Nous y retrouvons nos deux comparses en pleine guerre, en 1944 ; alors que Blake est encore capitaine, pilote de la Royal Air Force et Philip Mortimer un scientifique travaillant pour l'armée.
Ce que je trouve admirable, c'est la façon dont le dessinateur est capable de reprendre jusque dans leurs moindres détails les personnages créés par Edgar Jacobs et dont le scénariste retrouve le flux et les thématiques des dialogues.
Le procédé, que l'on retrouve finalement assez souvent, peut être critiqué. Je trouve néanmoins formidable de pouvoir continuer à se plonger dans ces univers qui nous ont tant plu, à tous les âges de notre vie.
Survient alors un questionnement : Lorsque l'on sait que Jacobs ne désirait pas que la série continue après sa mort, quelle différence y a-t-il alors entre une « reprise » et un « plagiat » ?
Assurément une simple affaire de gros sous.
Mais qu'importe. Profitons de nos joies d'enfant retrouvées !
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C'est en pleine seconde guerre mondiale que Blake, alors sur le bateau l'Intrepid, s'envole sur l'Aile Volante pour essayer d'abattre un avion allemand qui menace Londres. Après une bataille, qui restera dans les annales de la bande dessinée, Blake détruit l'allemand qui, heureusement, tout comme l'aile volante, qui y laisse des plumes, tombe dans la Tamise épargnant les habitations ainsi que le Parlement. Malencontreusement une pièce, détachée d'un avion, tuera le secrétaire du chef du MI6, le service du contre-espionnage anglais. Enrôlé à la place de ce dernier, le capitaine Blake sera appelé à favoriser le débarquement des alliés en France, afin de gagner la seconde guerre mondiale et ainsi tenter d'empêcher la troisième que Basam-Damdu, président de l'Empire Jaune espère bien, pour sa part, mener à son terme à son profit. Pour ce faire il retrouvera un scientifique qu'il avait perdu de vue en la personne de Philip Mortimer.
Pré-suite (préquelle) des aventures de Blake et Mortimer, Yves Sente et le dessinateur André Juilliard ont réussi un pari fou de se positionner avant l'oeuvre de Edgar P. Jacobs. C'est ainsi que Notre duo ne connaît pas encore Olrik qu'ils rencontrent et qui se présente comme linguiste et traducteur des langues orientales.
Tout est fait pour que le lecteur se mette dans l'ambiance de ce que sera, de ce qu'est, l'oeuvre de Jacobs, même la référence au "Secret de l'espadon" en fin d'ouvrage invite le lecteur à la continuité de la série, comme si, en fait, il s'agissait de la genèse de cette série.
De la belle ouvrage tant dans le scénario de Y. Sente, j'y suis entré immédiatement, que par les dessins de Juilliard, parfaits de ressemblance à ceux de E. P. Jacobs. Les vignettes sont magnifiques, la scène de bataille en début d'album est royale, les traits sont d'un crayon puissant et maîtrisé et, croyez moi, dessiner des avions ce n'est déjà pas facile à terre alors dans l'air et s'affrontant c'est titanesque. La ligne claire est dessinée dans le plus pur style de Jacobs (et d'Hergé). La mise en page respecte le lecteur en lui laissant une vue d'ensemble lisible, non surchargée, pas plus que par des bandeaux toujours encombrants s'ils sont trop nombreux.
Un grand plaisir de lecture.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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C'est avec un plaisir non dissimulé que j'achète à chaque fois le dernier album de Blake & Mortimer, dès le jour de sa sortie. Il me faut au moins la soirée et une partie du lendemain pour le lire deux fois, une première pour l'histoire et une seconde pour le dessin et encore l'histoire. Ceci fait, je peux m'en faire un avis sérieux. C'est souvent un avis positif, quelquefois moyen et de rares fois - heureusement - un avis négatif.
Cette fois-ci, je le dis tout net, je me suis vraiment régalé. La satisfaction de retrouver mes deux héros dans une aventure servant de prologue au Secret de l'Espadon, se double de celle d'assister enfin à la rencontre de leur meilleur ennemi, Olrik, dont les puristes auront reconnu le visage en lieu et place de mon portrait, en hommage à Jacobs qui avait dessiné le colonel en se regardant dans un miroir.

Aujourd'hui, aux commandes de ce onzième album des nouvelles aventures de B&M, nous retrouvons le tandem le plus prolifique, Yves Sente au scénario et André Juillard au dessin. Leur collaboration ayant donné la très bonne “Machination Voronov” et l'excellent ”Serment des cinq Lords”, on n'en attendait pas moins de ce ”Bâton de Plutarque”, alors que leurs partitions dans “Les Sarcophages du 6e Continent” ou le “Sanctuaire du Gondwana” étaient plutôt en demi-teinte.

L'aventure débute en pleine guerre mondiale (1944) alors qu'une grave menace pèse sur le gouvernement britannique, en pleine préparation du futur débarquement, et que tous les services d'espionnage et de contre-espionnage rivalisent d'ingéniosité pour intoxiquer les services secrets nazis. C'est après un coup d'éclat aérien que Francis Blake va réintégrer le MI6 (qu'il avait quitté au coeur des années 30 - cf. Les 5 Lords), et ainsi retrouver dans une base secrète un scientifique qu'il avait rencontré dans sa jeunesse à Simla en Inde (cf. Les Sarcophages), et qui n'est autre que son ami Philip Mortimer. Dès lors les deux compères vont devoir travailler de concert et naviguer dans les eaux troubles de l'espionnage et faire la connaissance de deux curieux personnages : un asiatique à la personnalité ambigüe et un arrogant colonel, portant monocle et fume-cigarette, vous l'avez bien sûr reconnu !
Si la mission première de B&M est d'aider à la fin de la deuxième guerre mondiale au plus vite, il apparaît qu'ils vont devoir oeuvrer sérieusement afin de se préparer rapidement à un troisième conflit qui se profile comme étant plus terrible encore que les précédents.

Grâce à Yves Sente le rythme du scénario est très soutenu, la documentation bien entendu extrêmement sérieuse, et comme toujours avec Juillard, le dessin irréprochable, soutenu sur ce plan par une mise en couleurs et un encrage des décors excellents. Une multitude des détails permet d'ancrer avec finesse cet album dans l'oeuvre de Jacobs et c'est un bel hommage que les auteurs rendent au maître, qui n'aurait sans doute pas renié une telle aventure.
Je pense également que tous les amateurs de cette série seront ravis de découvrir ce nouvel album et que comme moi ils auront envie d'enchaîner avec une nouvelle lecture du Secret de l'Espadon. Si j'en avais la possibilité, je mettrais sans problème 4,5 étoiles sur les 5 proposées par la notation de Babelio.
Bonne lecture à tous !
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Ce vingt-troisième album des aventures de Blake et Mortimer est typique de ce que doit ressentir un lecteur non averti de la série. Je m'explique. Normalement, les albums d'une série se suivent. Or, depuis le décès d'Edgar P. Jacobs, les différentes équipes de scénaristes se baladent dans la chronologie, se permettant des retours en arrière. Ainsi, le tome précédent était une suite directe de "La marque jaune", un tome 6 bis en quelque sorte. de même, dans cet album intitulé "Le bâton de Plutarque", Yves Sente et André Juillard ont fait plus fort : ils ont créé un prologue au premier tome de la série, un tome 0 !
Pour rappel, au début du tome 1, "Le secret de l'Espadon", nous sommes en 1947 en pleine Troisième guerre mondiale au cours de laquelle les Alliés occidentaux, tout juste vainqueurs des forces de l'Axe, affrontent les armées Jaunes de l'empereur tibétain Basam Damdu.
Dans "Le bâton de Plutarque", nous sommes au printemps 1944, durant la Seconde guerre mondiale, et les forces alliées préparent le débarquement en Normandie. Pour ce faire, ils doivent faire croire aux forces de l'Axe que l'opération aura lieu sur une côte méditerranéenne. C'est là qu'interviennent nos deux héros. Francis Blake ne fait pas encore parti des services secrets et n'est que le meilleur pilote de la RAF, capable de prendre en main tout type de prototype volant. Philip Mortimer, lui, est un ingénieur travaillant dans les différentes bases secrètes britanniques, à l'élaboration du célèbre Espadon mais aussi aux leurres chargés d'attirer les forces de l'Axe dans la Méditerranée. Ils vont devoir faire équipe ensemble pour mener à bien leur mission, indispensable à la réussite de l'opération Overlord.

Comme c'est un peu l'album 0, nous assistons à des premières comme les retrouvailles entre les deux protagonistes une bonne vingtaine d'années après leur rencontre quand ils étaient jeunes hommes, l'apparition du super-méchant de colonel Olrik dans leurs vies, ou celle de leur logeuse londonienne Mrs Benson.

Le duo Sente-Juillard ayant déjà commis quelques-uns des meilleurs albums de l'après-Jacobs, je n'avais aucune crainte au sujet de la qualité de celui-ci, même s'il faut bien l'avouer que le suspense et l'action sont un peu mous. Un bon tiers de l'ouvrage est occupé par la présentation de Francis Blake. Ensuite, la partie espionnage à Bletchley Park qui permet d'introduire la présence d'un traître dans l'équipe n'aura troublé que les plus novices des lecteurs car les plus aguerris auront tout de suite découvert son identité.
Malgré ces défauts, c'est à un bon album des aventures de Blake et Mortimer que nous avons droit, peut-être parce qu'il ne contient pas d'élucubrations pseudo-scientifiques comme certains.
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"Sente et Julliard, on peut supposer que ce ne sera pas trop mauvais."
Voilà ce que je me suis dit quand je suis tombée sur ce tout dernier opus de la saga de Blake et Mortimer.
Non seulement je n'ai pas été déçue, mais en plus j'ai adoré !
Graphismes conformes à l'original autant que possible, très belles couleurs qui collent à l'univers de Jacobs.
Pour ce qui est des dialogues, on retrouve comme à l'accoutumée les bonnes vielles expressions britanniques, old chap ! mais pas exagérément comme ça l'a été dans certains des derniers tomes, ce qui m'avait passablement dégoûtée à l'époque - j'avais l'impression que ce n'était plus le même Mortimer, le même Blake, et que même le très classieux Olrik avait changé (du style "a cup of tea, please !" dans le sanctuaire du Gondwana, si je ne m'abuse, apostrophe lancée par Mortimer à un garçon de thé. Et pourquoi pas tous les dialogues en anglais tant qu'on y est ??)

Et enfin, l'intrigue.
Ah, l'intrigue.
Je n'avais pas compris tout de suite qu'il s'agissait d'un prequel, sinon j'aurai été très très méfiante.
Ma courte expérience m'a prouvé qu'en général ce qu'on ajoute en prologue à une saga et qui n'avait pas été prévu initialement est mauvais ou dénature l'esprit de la série.
Ici pas du tout !
C'est bourré de clins d'oeil en tous genres, aux autres aventures du capitaine et du professeur, et on se sent privilégié de les comprendre.
La rencontre entre Olrik et Blake est mémorable, cependant petite critique, Olrik a toujours été très imbu de lui-même, mais pas arrogant et donneur de leçons comme présenté ici. Peu d'importance en tous cas.
Rebondissements à gogo, retrouvailles de Blake et Mortimer séparés depuis l'épisode de Simla, arrivée de l'Espadon et de Scaw-Fell qu'on découvre un peu mieux...

Au final une très belle réussite, bien intégrée à l'oeuvre originale de Jacobs, un vrai délice pour fans avertis.
Et le petit plus, à la dernière page, comme si c'était réellement Jacobs qui avait écrit cet opus, un petit encart invitant le lecteur à découvrir la suite dans le sacret de l'Espadon... ce que je me suis empressée de refaire tant ce livre m'a emballée !
Et dans la foulée j'ai voulu retrouver tous les clins d'oeil lancés par Sente et Julliard, alors c'est parti pour un marathon lecture, j'en suis déjà à l'affaire du Collier !

Alors allez-y, régalez-vous.
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Avec le bâton de Plutarque, nous remontons au printemps 1944, avant le secret de l'Espadon. Evidemment, la menace pèse sur l'empire britannique. Une troisième guerre mondiale, rien que ça . By jove! Blake sera l'homme de la situation.

Choisi pour une délicate mission, il retrouve avec bonheur son ami de jeunesse, scientifique de renom, Mortimer. Et c'est dans cet album que nous découvrons la première rencontre entre nos deux héros et leur ennemi juré et immortel, Olrik.
J'ai trouvé cet épisode fidèle à l'ambiance des albums de Jacobs, au niveau du déroulé du scénario et du dessin. Cependant, à mes yeux, ça manque de rythme ,une petite dose supplémentaire d'aventure et de fantastique n'aurait pas été superflue.
J'adorais voir Mortimer courir dans tous les sens, Blake agissant en sous marin, Olrik plus machiavélique que jamais.
Ce fut toutefois bien agréable de retrouver mes amis Francis Blake et Philip Mortimer, même si je reste plus attachée aux aventures telles que le mystère de la grande pyramide, L'affaire du collier ou SOS Météores.
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Cet album pourrait porter le numéro « zéro », puisqu'il se situe avant les tomes 1 et 2 du « Secret de l'espadon » qui ouvrent historiquement les aventures de Blake & Mortimer. C'est d'ailleurs intéressant d'imaginer une pré-histoire.
Intéressant également de découvrir celui qui deviendra un personnage incontournable ‘Colonel Olrik ».
Cette aventure se situe à la fin de la guerre (personne ne le sait encore), avant le débarquement en Normandie. Tout l'intérêt de la préparation de l'opération Overlord est de brouiller les pistes en envoyant des signaux bidons à l'ennemi et de décoder les messages. Philip et Francis sont plongés dans ce milieu ultra secret qu'est « le renseignement ».
Mais, bien entendu, qui dit secrets dit espionnage d'où l'irruption d'Olrik dans cet album.
Ce récit, même s'il reste un roman, s'inspire de tout ce qui se tramait, se combinait, se préparait en sous-main de la guerre. Tout ce qu'il a fallu penser, étudier pour préparer le débarquement et aussi éviter de le faire échouer avant l'heure.
En ce qui concerne l'album proprement dit, à part clamer qu'il est excellent, il est clair que le succès de la pérénité de l'oeuvre de Jacobs est essentiellement dû à ses différents repreneurs qui sont, pour le moins, des pointures du scénario et du dessin. Je n'oublie pas la mise en couleurs. La conséquence de faire un très bon boulot sur un album comme celui-ci est que l'on a envie, immédiatement, de relire « le secret de l'Espadon. Mais franchement, c'est pas une corvée.
Et même je ne serais pas surpris d'avoir très envie de relire une très grande partie de l'oeuvre entière.
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