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3,75

sur 146 notes
Qui était Shakespeare? Voilà une question qui déchire les Anglais depuis des siècles et à laquelle Blake et Mortimer proposent ici une réponse. Qu'on ne croit pas que cela soit tout de repos pour eux pour autant. Certes, il n'y a pas de combats aériens et d'Empire du mal comme dans certains albums, mais il y aura tout de même des vilains traîtres, des dangers, des secrets multi-séculaires, etc etc.... le scénario est parfois un peu alambiqué,je l'ai relu une seconde fois une fois terminé pour être sûre d'avoir bien tout saisi, mais si ce n'est pas le meilleur Blake et Mortimer, c'est tout à fait honorable. Et cela donne envie de relire/retourner voir Shakespeare, on a vu pire comme résultat!
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Stratfordiens contre oxfordiens... un match de foot, une rencontre de rugby ? Que nenni... On parle de littérature ici ! Et plus particulièrement de deux "societies" qui se dechirent autour du plus célèbre dramaturge britannique, William Shakespeare. Par un étonnant concours de circonstances, des documents sont retrouvés à Venise laissant penser qu'il existerait une pièce inédite de l'illustre auteur. Ceci suscite des convoitises ! Et Blake et Mortimer vont bien entendu se retrouver mêlés à ces aventures historico-littéraires...
J'ignore si les faits évoqués ici s'appuient sur une quelconque réalité historique, et peu m'importe d'ailleurs. Cet album nous offre une belle course-poursuite pleine de rebondissements , doublée d'une agréable promenade vénitienne. le rythme est enlevé, l'histoire divertissante... j'ai aimé !
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J'ai bien apprécié cette BD, qui mêle intrigue policière, aventures, et délicieux côté old fashion. Un petit by jove par ci, un côté indeed par là, ça sent le démodé à plein nez, mais c'est ça qui plaît !

Voilà donc Blake et Mortimer sur les traces de ce vieux William S, dont on ne sait pas vraiment s'il a existé. J'ai visité sa maison de naissance, passé deux semaines en échange de maison pas loin, dans une bicoque du même âge, c'était très sympa !

La BD est réussie, mon fils ne l'a que moyennement appréciée alors que je la trouve très bien. Bref, j'ai bien fait de la lui offrir pour ce Noël !

Aventures, histoires, rebondissements, c'est très bien !
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Mais quelle excellente idée en cette année 2016, qui marque le 400ème anniversaire de la mort de Shakespeare d'avoir assigné une nouvelle tâche à notre duo d'enquêteurs favoris : trouver la dernière pièce écrite par le Barde, non pas Cardenio (trop classique) mais un nouvel opus resté totalement secret jusqu'à ce jour.
Blake et Mortimer ont beau avoir 70 ans , sous la houlette de Sente et Julliard, ils restent toujours aussi dynamiques et fidèles aux modèles voulus par Edgar P.Jacobs qui doit se réjouir par delà la tombe, de la postérité de ses personnages qui continuent à enchanter leurs lecteurs de toujours et ne cessent de conquérir de nouveaux publics.
Le dessin est égal à lui même, c'est à dire parfait et les personnages, récurrents comme ce bon vieux Olrik que l'on aurait bien du mal à remplacer toujours assisté de l'inusable Sharkey !
J'ai adoré cette histoire très littéraire qui remet sur le tapis le débat toujours présent dans la communauté littéraire : mais comment un "bouseux" comme ce cher Will a t'il pu avoir accès à des sources littéraires multiples et donner naissance à une oeuvre qui transcende les modes et les époques et continue à être jouée sous toutes les latitudes avec les mises en scènes les plus inventives ? William n'aurait-il pas a été aidé par un érudit de son époque qui aurait accepté de lui laisser endosser seul la paternité d'une oeuvre écrite à deux mains ?
Une solution innovante nous est proposée dans cet album. Après tout pourquoi pas ? Dommage que les auteurs n'aient pas eu le courage d'aller jusqu'au bout et de mettre en évidence la liaison particulière entre Will et celui qu'il nomme "Wistful Héro" qui était manifestement plus qu'une simple amitié.
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié le périple italien de nos héros avec le passage par le joli musée de Peggy (Gugghenheim !) à Venise, leur périple à Vérone et Ravenne et la belle Testarossa bien sûr !
Un délicieux moment de lecture qui a ravi la fan de Shakespeare que je suis !
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Une bonne histoire, complexe et bien menée, le sujet historique est intéressant qui à du demander beaucoup de recherches : chapeau !
La quête de la véritable identité de Shakespeare était un sujet casse-gueule, et Y Sente s'en est très bien sorti à mon goût.
J'ai donc pris beaucoup de plaisir, je vous le conseille
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Il y a des testaments qui ne laissent aucune place aux surprises. Celui du plus célèbre dramaturge anglais de l'Histoire, William Shakespeare, promet d'en révéler plusieurs, à commencer par son identité véritable, par la paternité de ses oeuvres et par l'existence d'un inédit caché. C'est sur la piste de l'auteur d'Othello, d'Hamlet ou du Marchand de Venise que part Philip Mortimer. Tandis qu'à Londres, une bande de jeunes bourgeois désargentés détroussent les vieilles fortunes d'Angleterre et que Francis Blake tâche de mettre fin à cet odieux trafic, le professeur Mortimer, lui, s'engage sur un jeu de pistes qui le mènera à Venise, Vérone et Ravenne. Ce jeu de pistes a un intérêt culturel évident : connaître le testament littéraire de William Shakespeare et, partant, les derniers de ses secrets. Il a aussi un intérêt financier : prouver la paternité des oeuvres du dramaturge rapportera, à la société savante qui en fera la preuve, la bagatelle de dix millions de livres. Bien sûr, une telle somme aiguise certains appétits, ce qui aura pour cause de pimenter quelque peu cette enquête.

Pour mener cette enquête littéraire, les auteurs impriment un rythme ... d'archiviste. Ce n'est pas tant que l'urgence n'est pas littéralement affirmée, mais il semble que les héros ne soient jamais vraiment pressés. Il y a bien un ultimatum pour résoudre l'énigme shakespearienne ; cependant la dolce vita italienne balaie toutes les urgences. Est-ce là un réel défaut ? Oui, si l'on s'en tient au genre auquel se rapporte ce récit : l'aventure ne tolère pas qu'on la traite avec légèreté. On s'étonne ainsi que Mortimer prenne le temps de s'arrêter pour dîner et dormir dans une auberge, alors que le temps est terriblement compté. Cependant, il ressort de cet album une atmosphère très plaisante, et le décor italien n'y est pas pour rien. L'album baigne dans une douce lumière, très agréable à l'oeil. On retrouve le goût de la série pour les décors extérieurs : lagune vénitienne, arènes de Vérone, campagne italienne, en faisant un petit détour par Londres et par Stratford-upon-Avon.

Le prétexte de la narration est très intéressant. Cette plongée dans une histoire très anglaise se fait à double niveau : on tâche, dans un premier temps, d'éclaircir les zones d'ombre de la vie de William Shakespeare. Dans un deuxième temps, on découvre les controverses historiques quant à la vie du dramaturge - réelles - et les frictions qui en découlèrent, réelles elles aussi, notamment à travers les rivalités entre sociétés savantes. du côté des personnages, la place centrale est, de nouveau et de façon presque habituelle avec les albums post-Jacobs, occupée par Mortimer. Blake, lui, est relégué au rang de personnage secondaire dont l'occupation principale consiste à enquêter sur les teddys qui sévissent dans les parcs londoniens. Si Olrik trouve une place de façon miraculeuse - on a presque de la peine pour lui qu'il occupe un rôle si peu important, enfermé qu'il est dans sa prison -, Sente et Juillard rappellent également Sharkley, qui ne semble pas non plus représenter une grande menace (ce qui n'arrange pas le suspense de l'album). Les personnages féminins sont, eux, en retrait, importantes parce qu'elles sont des expertes de Shakespeare, mais peu déterminantes quant à la conduite des opérations.

Heureusement, les atouts de l'album plaident largement en sa faveur. On se laisse porter par cette enquête essentiellement intellectuelle qui, si elle se place en rupture avec les oeuvres de Jacobs pendant lesquelles Blake et Mortimer sauvaient le monde, égaie pourtant et transporte en d'autres lieux, et d'autres époques.
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Je m'étais interdit de regarder la parution en feuilleton cet été, pour savourer l'aventure dans sa globalité ... et j'ai dû attendre cette semaine pour aller me l'acheter.
C'est l'équipe Yves Sente et André Juillard qui poursuit ici l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs. Un scénario très culturel : une histoire de querelle entre tenants de l'authenticité du personnage de William Shakespeare - la société stratfordienne - et des contestataires - regroupés autour du comte d'Oxford - qui prétendent que le plus emblématique écrivain de la culture britannique n'était pas celui que l'on croit. Une opinion révisionniste née au XIXème siècle, de la même façon que certains prétendent que c'est Pierre Corneille qui, en réalité, a écrit les pièces de Molière ...
Une intrigue mise en scène avec brio, entre Londres et Venise, où nos deux acolytes enquêtent chacun de leur côté afin de découvrir une pièce posthume et déjouer un complot sordide autour d'un vieillard désargenté.
L'avantage est de nous éclairer sur la vie et l'oeuvre du célèbre dramaturge, dans une course au "trésor" menée au pas de charge, en compagnie de jolies et intelligentes femmes. On y voit Olrik, emprisonné à Londres mais continuant à communiquer avec ses sbires, dont le sinistre Starkey, et une bande de jeunes blousons dorés détroussant les promeneurs qui se risquent dans les parcs londoniens à la nuit tombée.
Un peu touffue, l'histoire, dénuée de tout aspect "science-fiction" cette fois, et où l'on apprend plein de choses sur le théâtre élisabéthain. Cependant, il me faudra bien une seconde lecture pour m'y retrouver. Et, toujours, le plaisir désuet de retrouver cette époque de mon enfance, celle de mes héros de BD préférés, plaisir qui reste entier.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un tome qui se lit bien, mais qui a des problèmes de scénario et de rythme.

J'attends toujours avec impatience les nouvelles aventures de mes Britanniques (enfin, d'un Britannique et d'un Écossais) préférés. Mais depuis L'Onde Septimus, j'ai pas mal d'angoisse, car ce tome était très décevant. Bref.
Cet album est franchement sympa et je l'ai lu avec plaisir. Cependant, il souffre de pas mal de problèmes de scénario, qui s'ils ne gâchent pas l'histoire ne lui donne pas la force qu'il aurait pu avoir.

Le premier problème vient du rythme. Nous sommes dans un contre-la-montre, mais à aucun moment nous ne sentons la tension ou la tonicité que ce type de situation doit produire. Les personnages ne sont pas « speed ». Cette situation de calme malgré le temps qui passe est accentuée par le dessin (j'en parle après). Je pense que des chronomètres dans le haut des casses auraient été pouvoir donner de la vitesse (un peu comme dans le dernier tome du Secret de l'Espadon lors de l'attaque de la base secrète) à ce contre-la-montre bien mou.
Ce problème de dynamisme se retrouve aussi dans le dessin. Quand je vois la scène de colère d'Olrik à la fin de l'Affaire du collier et sa colère à la fin de tome, j'ai envie de rire ! Que c'est mou ! Franchement, on change le dialogue de la bulle, on ne voit pas que le colonel est en colère. Les images sont assez statiques, et ce de plus en plus au fur et à mesure que l'intrigue avance. Ce qui devrait être le contraire, car nous sommes dans un contre-la-montre.
Toujours sur le dessin, il y a parfois des manques de subtilités… comment que ça se voit que le mec, là, derrière, il est louche !
Ensuite, il y a des choses inutiles qui n'apportent rien à scénario. Je pense principalement à l'évitement de l'accident avec Mortimer et Elizabeth qui ne sert à rien, si ce n'est peut-être de l'action et du dynamisme dans un moment de creux… ce qui ne démontre que plus le problème de rythme de ce tome.

J'avoue une certaine déception pour les personnages féminins. Certains tomes ont très bien réussi à les intégrer, mais là je trouve qu'on tombe dans des clichés limites sexistes. Genre la nana, Sarah, qui se fait une entorse en courant pour fuir, ce qui 1) la met en position de femme à sauver, 2) permet de la remplacer par une demoiselle (la fille de cette dernière) (parce que oui, une femme de presque cinquante dans le feu de l'action, ça craint un peu…). D'autant plus désagréable que Sarah a déjà prouvé sa valeur d'aventurière dans d'autres tomes.
Ladite demoiselle, Elizabeth, est une tentative un peu ratée de faire une femme de caractère. Elle ne sert pas à grand-chose dans l'intrigue – elle a beau être une experte de Shakespeare, on a l'impression que Mortimer pourrait se démerder tout seul. de plus, ce n'est pas parce qu'elle sait faire du karaté (oui, du karaté) qu'elle est une femme « forte », surtout qu'elle n'apporte rien.
Cependant, on pourra reconnaitre au scénariste d'avoir fait un effort pour introduire plusieurs femmes dans le paysage même si elles n'ont pas de très grands rôles. Elizabeth et sa mère ne subissent pas de complexe de la schtroumpfette.

Le scénario met en place un « autre méchant ». Ce n'est pas mal dans le principe, car il permet de donner un rôle à Blake (qui, soyons honnêtes, est souvent délaissé pour Mortimer). Cependant, ce « nouveau méchant » n'a pas le charisme d'Olrik qui, même en prison, est capable de mener ses affaires presque à bien.
À ce sujet, j'espère que les prochains tomes réussiront à renouveler notre colonel préféré. Il est grand temps que monsieur se remette à ses propres affaires, comme dans la Grande Pyramide, et plus forcément d'oeuvrer pour les autres.

La recherche des origines sur Shakespeare est une idée sympa. En plus, elle permet de mettre en scène des affaires anglo-anglaises que j'ai bien aimées et, surtout, les petites guerres des clubs de soutiens, des sociétés de protections, etc. Et de voir comment un « simple » différend peut amener à certaines extrémités plus pour ne pas perdre la face plus que pour mettre en lumière la vérité. Bref, j'ai aimé cet aspect de ce récit.

Je suis bien avoué que je trouve la couverture dégueulasse ! Sérieux ! Elle est nulle de nulle ! C'est une des cases d'une planche, avec des couleurs et un rayon de soleil en plus ! Grosse déception ! Il n'y a eu aucun effort à ce niveau là.

Je pense que ce tome, qui n'est pas mauvais à mon sens, manque d'ambition et surtout de travail. Il y a un goût d'inachevé et de superficiel qui vole sur cet album.

Un tome avec pas mal de défauts, mais que j'ai lu tranquillement. Il n'est pas mauvais, mais aurait pu être beaucoup mieux. Je ne suis pas sûre qu'annualisation des albums de Blake et Mortimer soit une bonne chose si ces derniers sont bâclés.
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Un jeu de piste historique et ésotérique (Shakespeare était-il ou n'était-il pas ?!?) mené par deux sociétés londoniennes rivales. Voilà comment résumer cet épisode. Et on saupoudre l'ensemble d'un Blake, d'un Mortimer, d'un Olrik ou bien encore d'une Miss Summertown sortie du Sanctuaire du Gondwana. Bref, l'histoire se tient, la trame policière est correcte, les méchants prennent place tranquillement au fil des pages, l'ambiance british est bien là avec un graphisme toujours aussi séduisant. Des passages italiens bien faits, des sections historiques fréquentes mais suffisamment courtes pour ne pas perturber le lecteur achèvent le tableau. Tout est là donc … et pourtant … . Et pourtant, la fin arrive et l'on reste sur notre faim.

Pour expliquer cette étrange sentiment, je dirais que le scénario est trop lisse, trop prévisible. On pointe quelques zones d'ombre, certes, mais l'on sait globalement où l'on va : les gentils trouveront toutes les énigmes et gagneront à la fin. Trop facile presque. Il en ressort un album linéaire, sans le dynamisme, le mystère, l'ambiance « Blake et Mortimer » que j'ai pu aimer dans le Serment des cinq Lords, pour rester dans la même catégorie.

Au final, un album plaisant, sans plus, largement porté par son graphisme.
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Ah ! bonne surprise ! Un Blake et Mortimer de 64 pages. Est-ce que les auteurs en ont trop fait pour un simple album de 48 pages, ou pas assez pour 2 albums ? En fait, à la lecture, j'ai trouvé que l'histoire mettait une bonne trentaine de pages pour enfin se lancer, tandis que certaines péripéties en Italie étaient vite expédiées.

Sinon, ce 24ème tome est une assez bonne histoire d'aventure dans le monde du théâtre autour de William Shakespeare et de la véracité de son existence. Pas de science-fiction, ni de fantastique, simplement de la pure aventure et de la résolution d'énigmes (qui ne résistent que quelques cases à Philip Mortimer !) le colonel Olrik est bien toujours présent mais, comme ses sbires, il n'est pas trop dangereux pour nos héros.

J'ai quand même été un chouia déçu par ce dernier épisode de Blake et Mortimer. L'impression que tout est un peu trop gentillet, un peu trop facile : les énigmes sont résolues très vite, les méchants sont presque inoffensifs, pas trop de suspense, de danger. L'âge du public visé a-t-il été revu à la baisse ?
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