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3,72

sur 169 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quitte à passer pour un pisse-froid j'avoue n'avoir que moyennement apprécié cet épisode pour différentes raisons.
L'histoire d'Yves Sente n'est pas plus mal qu'une autre et tient, certainement, la route bien que je trouve le scénario très bavard, certes on retrouve les personnages de Edgar P. Jacobs, Olrik bien sûr mais aussi Basam-Damdu et des clins d'oeil à Hergé avec son "Lotus bleu" et même le père Odilon et son fameux couvre chef mais le tout est à mes yeux vraiment fouillis. C'est d'autant plus dommage que l'idée était bonne de relier ou de revenir sur l'Espadon et la fin de la troisième guerre mondiale.

L'intrigue se passe, également, à Hong Kong où Blake est envoyé pour y assurer la protection de la colonie, tandis que Mortimer, également à Hong Kong, doit remettre un objet, transporté depuis Londres, à un certain Docteur Sun-Yi-Sun, lequel objet est on ne peut plus convoité, notamment, par Xi-Li qui espère bien devenir le prochain maître de la Chine.

Je reproche l'illisibilité, pour ce qui me concerne, due au nombre trop important de vignettes par page : entre 12 et 14, alors qu'à titre de comparaison "Le bâton de Plutarque" n'en a que 10 ce qui apporte plus de confort de lecture, en plus les bandeaux (trop nombreux) ont des fonds de couleurs différentes, ce qui gêne le dessin sombre (de nuit) par exemple. Ajouter à cela des bulles en veux-tu, en voilà et on aura compris qu'il reste peu de place à un trait correctement appréciable. Certaines vignettes sont tellement petites que l'on reconnait à peine les personnages qui sont, quelquefois, difformes ou amincis, bref c'est difficile.
Je ne dénigre pas les dessinateurs dont le crayon reste superbe en cas de vignette de bonne taille, voir, entre autres, les scènes de batailles aériennes ainsi que les pages 10, 11, 34 et 44 où le dessin prend sa pleine mesure c'est, quand même, maigre pour 53 pages (oui, oui 56 vendues mais la BD commence à la page 3, c'est toujours ça de pris!).
On me dit qu'il existe une version bibliophile beaucoup plus aérée, fichtre à quel prix? Celle que j'ai lue n'est déjà pas donnée...

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un nouvel album assurément très fidèle au style et au dessin de Jacob.
Tout y est :
-nos deux héros qui n'ont pas vieilli et vont encore vivre des aventures pleines de rebondissements et de dangers,
-une intrigue qui débute à Londres, un Londres détruit (cf le secret de l'Espadon), pour se poursuivre en Chine : Jacob a toujours été fidèle à Londres même s'il a fait voyager ses héros,
-différentes intrigues en parallèle : un mystère autour d'antiquités chinoises qui, tombées dans de mauvaises mains, peuvent remettre en cause un équilibre mondial; une guerre civile en Chine avec un risque pour l'équilibre du monde et du royaume de sa majesté; une menace sur Hong Kong colonie pouvant tomber aux mains de l'ennemi; un engin du futur tombé dans de mauvaises main...
-une partie très tournée vers le futur et ses nouvelles inventions, avec "une aile rouge à refaire voler" et la construction en cours par le professeur Mortimer d'une nouvelle arme de défense massive
-un dessin très fouillé, respectant toutes les règles de la fameuse Ligne Claire de Jacob,
-les méchants, Olrik a réussi à s'enfuir de Lhassa.
⚠️ , les néophytes vont avoir interêt à lire le Secret de l'Espadon au risque d'être perdus car, voilà le hic....
Le scénario de complexe passe très vite à confus : un trop de mystères, trop de personnages, trop de beaucoup de choses...
Certes Jacob a toujours été généreux dans ses albums mais ce nouveau groupe d'auteurs a peut être franchi un pas de trop....
Espérons que le T2 nous remettra sur la bonne voie.
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Il aura encore fallu deux longues années pour avoir en mains le dernier épisode (le 25ème) des aventures de mes héros préférés Blake et Mortimer. Oui, je sais, la production d'une telle oeuvre est particulièrement longue. Avec une nouvelle fois au scénario – Yves Sente (c'est sa 7ème collaboration à la série) – et aux pinceaux Teun Berserik et Peter van Dongen également responsable de la mise en couleur.
Car la perpétuation de l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs suit des règles strictes : le temps – nos héros ne vieillissent pas ou si peu – l'ambiance et la lumière avec des clairs-obscurs et des ciels sublimes, de la science-fiction, des cheminements souterrains.
Nous voici plongés dans l'atmosphère délétère des derniers mois de la Guerre civile chinoise, en janvier 1949. La troisième guerre mondiale qui opposait l'empereur Bassam-Damdu à l'ensemble du monde civilisé a échoué grâce aux armes nouvelles mises au point par le Professeur Mortimer et pilotées par le Capitaine Blake, que nous avons quittés après « le secret de l'Espadon ». Cependant, une fois encore, l'odieux Olrik (mais il n'y aurait pas de bonne aventure sans lui !) a réussi à s'enfuir de Lhassa anéantie par les troupes alliées, à bord d'une « Aile Rouge ».
Olrik ne va pourtant pas aller bien loin car il est capturé dans le sud du Yunnan par le seigneur de la guerre chinois Xi-Li et sa troupe de bandits (le capitaine Biang, en liaison avec la triade de Chou, Mo, Miss Lo ….) qui compte bien tirer parti de l'affrontement entre les troupes de Tchang Kaï Shek et de Mao Zedong.
Cela vous paraît embrouillé ? ça l'est !
Il est question ici de réunir deux antiques parchemins datant de la première dynastie Quin. Encore une affaire classique de « McGuffin »* et, malheureusement, nous n'aurons la solution de l'intrigue que dans le second tome …. Caramba, il va falloir encore attendre !
C'est égal, le plaisir est toujours là et, au fil des années, j'ai autant de plaisir à lire et à relire les aventures du savant à la riposte prompte et du bel officier blond si courageux. On relève de nombreux clins d'oeil à Hergé (la couverture, l'apparition de l'immonde Gibbons …) et on se demande comment Mortimer, et Nazir – vont se sortir de cette passe dangereuse.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Les scénaristes et les dessinateurs qui se lancent dans l'aventure consistant à perpétuer les exploits de Blake et Mortimer ont bien compris la méthode d'Edgar P. Jacobs. Yves Sente n'hésite donc pas à remplir abondement les phylactères et à fournir moult détails qui laissent parfois le lecteur un peu étourdi. Quant à Berserik et à van Dongen, ils sont très à l'aise dans la ligne claire et leur graphisme est superbe.

Ceci dit, l'histoire est plutôt compliquée mais les habitués de la série ont l'habitude. Ils retrouveront par ailleurs avec plaisir des personnages clés de l'oeuvre : le dictateur Basam-Damdu et le colonel Olrik pour les méchants, Nasir pour les bons. Plus quelques machines volantes mythiques comme l'Espadon ou l'Aile rouge. Bref, nous sommes revenus aux fondamentaux et au premier opus Le secret de l'Espadon.

La vallée des immortels n'est certainement pas pour les néophytes. Car parmi les volumes publiés par différents auteurs après Les trois formules du professeur Sato, le dernier album de Jacobs, entre ceux qui poursuivent la série et ceux qui intercalent une nouvelle intrigue au sein des aventures du capitaine et du professeur (comme dans La vallée des immortels) il convient de naviguer avec quelques repères. Ceux qui suivaient les premières aventures des deux Britanniques dans le Journal de Tintin seront plus à l'aise trouveront sans aucun doute de quoi les ravir.

A lire bien évidemment (pour les néophytes cités pus haut, envisager de lire préalablement le secret de l'Espadon) et certainement à relire pour plus de compréhension. A signaler que la version « bibliophile », certes un peu plus chère, vaut l'achat pour ses grandes illustrations intercalées.

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"La vallée des immortels" est un diptyque uchronique se situant après les trois albums du "Secret de l'Espadon" dessinés par Jacobs. le dictateur Basam Damdu est mort et le monde est sauvé par Blake et Mortimer. Mais...
Mais Olrik s'échappe et se retrouve aux mains d'un seigneur de guerre qui est à la recherche de textes prouvant sa filiation directe avec Shi Huangdi, le premier empereur chinois. Or, Mortimer est en possession d'un de ces parchemins et, de plus, est en Asie puisqu'il visite une nouvelle base secrète située sur l'île de Hongkong.

Aventure, espionnage, trahison, uchronie et fond historique réel sont au menu de ce 25e album de Blake et Mortimer, mais je n'ai malheureusement pas été convaincu. Cela m'embête car je suis un fan de la série (découverte il y a 35 ans en sixième au CDI de mon collège avec "La marque jaune"). Je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui me chiffonne. Peut-être est-ce l'intrigue, trop confuse, ou bien l'Asie, qui ne m'a jamais attirée, mais je ne suis jamais rentré dans l'histoire.
Tant pis pour moi.
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Encore en 2018, les successeurs d'Edgar P. Jacobs ont continué à nous proposer de nouvelles aventures de Blake et Mortimer qui, toujours, se déroulent immédiatement après la seconde guerre mondiale.

Le présent album semble faire suite directement au Secret de l'Espadon (paru dans le journal Tintin entre 1946 et 1949. Ici, l'Empire Jaune de l'horrible Basam Dadu est vaincu (Lhassa est détruit dès le début), et nos héros s'affrontent à la réalité historique: l'interminable guerre civile en Chine, qui oppose les communistes de Mao Zedong, les "nationalistes" de Tchang Kaï-chek et les seigneurs de la guerre (en l'occurrence: Xi-Li). Dans ce contexte moderne, le noeud de cette aventure concerne bizarrement des "reliques" fort anciennes puisqu'elles remontent à l'époque de l'empereur Qin Shiuangdi.

Mortimer se retrouve en première ligne comme toujours, et l'inévitable Olrik sévit aussi comme toujours. On trouvera ici quelques clins d'oeil à Hergé, avec notamment l'homme d'affaires Gibbons. L'histoire racontée est complexe, beaucoup plus que dans les premiers opus de Jacobs. Elle est intéressante mais, malheureusement, inachevée à la fin de ce premier tome: il nous faudra attendre la publication de la suite.
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j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour en finir avec ce 1er tome des nouvelles aventures de Blake et old chap Mortimer.
Ça traîne en longueur... des personnages en veux-tu en voilà ... des nationalistes chinois, les communistes, un seigneur de la guerre, les triades chinoises, Basam-Damdu, les anglais de la colonie britannique de Hong-Kong, la "Perle britannique de l'Asie", des espions, des scientifiques chinois, anglais, écossais... et bien sûr, l'infâme Orlik, le fidèle Nasser et le père Odilon apparaissant dans un second rôle.
C'est impeccable, le trait du dessin est net, précis et raide comme le pli du pantalon du prof. Mortimer. On dirait à s'y méprendre du E.P Jacobs.
Si ce n'est que les vignettes s'enchaînent, nombreuses ( de 10 à 14 par pages) donc assez petites, beaucoup de texte, de cartouches. Normal, me direz-vous? A ce point-là? non...! Quelques grandes et belles vignettes auraient donné de l'espace, du champ, de l'ampleur à l'histoire, de la respiration à ma lecture, du souffle...
L'histoire? Les nationalistes mettent à l'abri les trésors archéologiques avant que les communistes qui prennent le pouvoir, ne fassent main basse dessus. Un message caché dans une statuette raconte l'histoire d'un des 1er empereur chinois. L'histoire débute au moment où l'aile rouge détruit le royaume de Basam-Damdu. Son sort est réglé en 2 coups de tirs nucléaires. La statuette est volée puis revolée, disparaît, réapparaît, pareil pour les personnages. Mortimer tombe à pic pour s'en mêler et le voilà à Hong-Kong, afin aussi de surveiller la construction du"Skylantern", nouvel engin conçu par lui et complètement adapté à la défense de la perle britannique de l'Asie.... Bref, tout cela finira bien, of course! Et la Grande Bretagne de toujours au secours de la Chine éternelle, victorieuse à jamais des méchants les plus affreux!
Je me suis demandée tout au long de la lecture si c'était suffisamment second degré pour qu'on se dise que ça l'était justement. Une ode à la grandeur de la puissance coloniale anglaise, des clubs, des gentlemen impeccables, courageux, prêts à mourir en héros, opposés à "la foule dense et bigarrée" des quartiers populaires de la ville, des chinois traites et cupides. Peu de femmes dans des rôles de 1er plan, vous me direz, y en avait peu à l'époque et encore moins dans les histoires de Papi E, P Jacobs.... Mais nom d'un casoar! comme dirait Père Odilon, nous sommes en 2020.... Pas un sourire n'a troublé ma lecture, par contre, sourcils froncés de concentration pour suivre l'histoire, reconnaitre les personnages et déchiffrer le texte! La vallée des immortels, ca se mérite!
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Un album qui commence exactement lorsque le Secret de l'Espadon se termine. l'‘action se passe entre la Chine, Taiwan, Hong Kong et Londres c'est une plongée dans l'univers chinois des années 50. L'intrigue mêle de l'histoire, de l'archéologie, de l'action et de la science-fiction…
J'ai trouvé l'histoire difficile à suivre, trop complexe, avec des longueurs et le texte trop bavard, je me suis ennuyée et lassée. Par contre, le dessin du duo Teun Berserik et Peter van Dongen est vraiment réussi, très proche de l'esprit de Jacobs, avec de la fluidité, de la minutie et beaucoup de détails.

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Très beau graphisme mais :
- l'histoire est compliquée et sans réel intérêt
- les dialogues mangent les images et sont trop longs. On a plus l'impression de lire un livre qu'une bd
- cette guerre anglo chinoise n'est vraiment plus d'actualité et paraît même anachronique
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Une nouvelle déception avec ce dernier cru des équipes Sente et alii, capables du très bon (La Machination Voronov, le bâton de Plutarque) comme du très laborieux (Les Sarcophages du 6e continent).

Après une trentaine de pages de dévoilement complexe du récit, il ne s'est pas passé grand-chose et l'on commence à s'ennuyer. Arrivé au terme de l'album, on n'a guère perçu l'originalité de cette demi-histoire (le "à suivre"...), si ce n'est peut-être un cadre géographique nouveau.

Comme dans d'autres albums de Sente, toujours des anachronismes au moins sous une forme verbale : on ne se "crashait" guère en avion en 1947 ; Taïwan était plutôt mentionnée sous son ancien nom de Formose ; et puis la transcription des noms chinois n'est pas celle usitée à une époque où Mao Zedong aurait été, pour un Français, parfaitement inconnu, tandis qu'aucun gamin des rues n'ignorait l'existence de Mao Tsé-toung... Etc, etc.

Détails, dira-t-on, mais Jacobs avait le sens du détail !

Tout cela est fort dommageable alors qu'on ne peut nier le travail de documentation et de reconstitution fait par l'équipe. Je m'interroge sur mon envie future de connaître le dénouement de cette histoire.

Plus au fond par rapport à cette reprise, depuis 20 ans, des aventures de Philip et Francis, pardon, de Blake et Mortimer, est-il bien nécessaire de livrer année après année des ouvrages dont la qualité est pour le moins irrégulière ? Sans oublier que l'existence de multiples équipes de rédaction menant chacune sa propre suite chronologique rend parfois incompréhensible l'évolution des personnages (ainsi d'Olrik) ?

Les visées commerciales doivent-elles tout primer et ne gagnerait-on pas à prendre davantage son temps pour aboutir à des produits vraiment finis et corrects ?
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