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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aime beaucoup Luis Sepulveda.
Avec « La fin de l'histoire », il poursuit l'histoire de « Un nom de torero », que je n''ai pas lu.
C'est donc la suite de l'histoire de Juan Belmonte, guérillero chilien qui se trouve embarqué malgré lui dans une dernière et dangereuse mission.
Dictature de Pinochet, services secrets russes, Allemagne nazie.....on traverse tout un pan de l'Histoire du XXème siècle.
On sent l'engagement de Luis Sepulveda et sa belle plume est bien présente.
Mais malheureusement, ce livre n'est pas pour moi, je suis bien trop ignare en Histoire pour avoir saisi toutes les subtilités du roman.
Mais je suis sûre qu'il est fait pour ravir un grand nombre de lecteurs.
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Un ouvrage qui est à la fois un thriller politique glacial et haletant, une fresque historique qui nécessite des connaissances géopolitiques (que le lecteur lambda ne possède pas toujours ), et un roman intimiste plein d'émotion .

Le personnage principal Juan Belmonte ( déjà héros du 3e roman de Sepulveda en 1994 UN NOM DE TORERO) est un ancien guérillero qui a du galon. C'est une fine gâchette, un tireur d'élite. Sorti des meilleures écoles : académie militaire de Moscou, formation complémentaire zn RDA, à Cuba , il est intervenu pour soutenir les insurgés en Bolivie, au Nicaragua, en Tchétchenie.
Membre de la garde rapprochée de Allende, il a ensuite lutté contre Pinochet, a été emprisonné, a réussi à s'exiler puis est revenu se retirer en Patagonie.
Il y vit à présent dans une ferme isolée gardée par des chiens et par un homme armé, en compagnie de sa camarade de lutte Véronica qui a survécu aux pires tortures des sbires de Pinochet. Bien que soignée par un médecin suédois spécialiste de séquelles intérieures de la torture, Véronica en est restée, « brisée de l'intérieur » prostrée, comme absente.
C'est dans sa retraite de Patagonie que les services secrets russes retrouvent Juan Belmonte et exigent du sniper qu'il est et qu'ils ont formé d'éliminer Krassnoff, ancien cosaque devenu général de l'armée de Pinochet, emprisonné pour ses agissements pendant la dictature militaire et que des cosaques nostalgiques qui ont opéré avec les SS d'Hitler veulent eux, libérer .
Belmonte accomplira-t-il cette mission qu'intérieurement il refuse, mais qu'on le contraint à faire en prenant sa compagne en otage ?

LA FIN DE L'HISTOIRE un roman riche, certes, mais qui déjoue l'espace et le temps, qui s'étend sur une une période qui va de 1917 à 2000. Les événements s'éparpillent sur tous les continents, s'imbriquent, se télescopent, mais ne s'enchaînent pas chronologiquement .
L'ensemble forme une sorte de puzzle à difficile reconstituer .

L'auteur, témoignant d'une volonté de ne rien oublier de ce qu'ont enduré les opposants à Pinochet ( dont il a lui même fait partie ), parsème son récit de scènes de torture qui se sont déroulées à Santiago du Chili , dans la villa Grimaldi, lieu de sinistre mémoire.
Le roman est d'ailleurs dédié « A tous ceux et celles qui ont connu l'enfer de la Villa Grimaldi »
Un roman dont la lecture est éprouvante mais nécessaire, afin que nul n'ignore...
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L'auteur nous emmène une fois encore dans les bas fonds d'une dictature qui n'a toujours pas délivrée ceux qui l'ont vécu ni même ceux qui l'ont reçu en héritage. Avec ce rythme qui lui est propre et ce regard plein de tendresse sur ceux qui ont lutté c'est un beau tour de force que réussit l'auteur qui nous captive du début à la fin.
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Un roman très instructif du point de vue géopolitique, les accointances entre ex URSS et les pays communistes d'Amérique et du monde entier, des origines à "la fin de ll'histoire". L'histoire des personnages, elle, est assez intéressante mais difficile à suivre, j'ai trouvé les enchaînements de situations assez confus. Enfin, la psychologie des personnages n'est pas assez fouillée à mon goût. Je reviendrai quand même vers cet auteur.
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J'avais gardé un souvenir ému du premier roman de l'auteur « le vieux qui lisait des romans d'amour ». Aussi, c'est avec intérêt que j'ai entamé la lecture de celui-ci. Je dois préciser que ce n'est que mon deuxième de l'écrivain sud-américain . Après quelques dizaines de pages, j'ai dû me rendre à l'évidence : toute la poésie que j'avais appréciée lors de mon premier passage chez lui avait disparu. Je ne peux en vouloir qu'à moi-même : je n'avais pas suivi l'évolution de son travail.

La trame en elle-même est sans doute intéressante pour un aficionado de l'histoire des luttes ouvrières. Pas pour un quidam à la recherche d'une intrigue subtile et bien fignolée. On y retrouve des tas de digressions et anecdotes factuelles qui illustrent l'atmosphère mais qui, de temps en temps, n'ont rien à voir avec le fil du récit. Ce mélange entre histoire et fiction dessert le roman à la place de lui servir de catalyseur. Par ailleurs - et maintenant certains vont hurler - j'ose me demander, si, à certains moments, il ne s'agirait pas de « remplissage ». Et puis , il y a ce petit placement de produit pour la marque de whisky « Jack Daniels » qui me fait une drôle d'impression.

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Est-ce vraiment la fin de l'Histoire ou la fin d'une histoire que nous raconte Luis Sepulvada dans ce roman. Nous retrouvons Belmonte, un ex guérillero, déjà rencontré dans des livres de l'auteur chilien. Il vit tranquille, reclus au fin fond de la Patagonie avec sa compagne qui essaie de revivre et profiter de la vie après avoir subir de cruelles tortures pendant l'innommable dictature de Pinochet. Mais "Personne ne peut échapper à son ombre" (page 16), et il va pour un dernier « contrat » reprendre la route et l'histoire va le rattraper. L'histoire intime, individuelle mais aussi la grande Histoire, celle de notre XXe siècle que ce soit en Europe ou en Amérique latine. Luis Sepulveda jongle avec les niveaux de l'Histoire et on retrouve des nostalgiques des cosaques russes, de la fin de la première guerre mondiale, quelques russes, nostalgiques ou pas de la période soviétiques ou des apparatchiks qui ont surfé sur la vague profiteuse de la chute du mur de Berlin et il y a aussi l'histoire plus récente du Chili avec la fin de la dictature et la transition vers la démocratie et les lois d'oubli, de pardon.. J'ai beaucoup apprécié ce roman qui en peu de pages arrivent à nous raconter des pans entiers de l'Histoire mais aussi le récit d'histoires individuelles et intimes. Un roman policier terrible mais plaisant à lire car il est aussi une belle page de l'Histoire contemporaine et permet de ne pas oublier et je pense que l'histoire, avec ou sans grand H n'a jamais de fin.
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Roman noir sur fond de souvenirs de guerre, La fin de l'histoire évoque la possibilité d'une vengeance, celle de Juan Belmonte, mercenaire à la « retraite » obligé d'affronter ses peurs les plus intimes et ses désirs les plus secrets.
Un roman dense, foisonnant de détails, à l'écriture précise mais qui manque parfois de respiration et semble être un concentré d'images sombres et de souvenirs douloureux.
Un roman d'espionnage aux personnages forts qui auraient peut-être mérité un développement plus important. Une découverte intéressante mais qui souffre d'une multiplication de détails que le lecteur devra s'approprier à défaut de ne pouvoir pleinement apprécier cette histoire riche aux thématiques sombres.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Bon roman et un bon rappel historique geoplitique
A conseiller....
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