Le vieux qui lisait des romans d'amour

Des morts, du sang, une forêt difficilement pénétrante, des animaux, un peuple indigène qui essaie de survivre aux chasseurs d'or.
Sepulveda a écrit ce court roman en 1987 à 28 ans alors qu'il revenait du pays des Shuars en Équateur avec pour seul bagage sa carte de réfugié.
Il a été publié 10 ans après.
Cet ouvrage m'attendait depuis fort longtemps d'autant que je ne lis que très peu la littérature de ce continent.
Vite lu, magnifiquement écrit, l'histoire D Antonio contre la femelle jaguar est prenante tout comme est touchant son amour de la lecture
"Il savait lire. Il possédait l'antidote contre le redoutable venim de la vieillesse"

C'est un magnifique voyage en 130 pages que nous propose l'auteur, dans cette petite introspections de la nature et de l'être humain.

L'humain est présenté en un parasite de la forêt, force primaire qui se défend par sa faune et sa flore.

L'écriture et simple, presque petite par rapport à la force et la nature du récit.

face à face entre l'homme et l'animal qui devient une chasse à l'homme de la nature qui cherche à se libérer de l'Homme, parasite d'une forêt en perpétuelle évolution.

Un vrai plaisir, bref et puissant qui frappe par la beauté des paysages et la simplicité pur d'une écriture.

J'ai mis du temps à me décider, que de temps gaspillé sans ouvrir cet ouvrage !
Dès les premières plages, j'ai plongé tout droite dans un univers romanesque, terriblement beau et cruellement humain ! Les scènes de violence précédent des réflexions quasi poétique. Choisir un vieil homme comme personnage principal est toujours un gage de tendresse. Un acte d'amour qui honore nos aînés. L'historie est simple, mais à travers sa simplicité permet de croire encore un peu en l'humanité. Entre exotisme et légende, ce roman vous percute l'âme. Je recommande cette lecture à tous les amoureux de l'Amérique latine, un hymne à ses peuples ainsi que ses traditions !

Une oeuvre, certes, sans prétention mais qui a le mérite d'être accessible et de nous faire réfléchir. En un peu plus d'une centaine de pages Luis Sepùlveda nous offre un fabuleux portrait de la forêt Amazonienne et de ses habitants. Dans la lignée d'Hemingway (Le vieil homme et la mer) et de Melville (Moby Dick), le vieux qui lit des romans d'amour se retrouve face à la nature, à lutter contre elle, sans omettre de la respecter.
Une belle ode à la nature et à l'importance de la préserver.

Une plongée au coeur de la forêt amazonienne en compagnie d'Antonio Bolivar qui va se mettre en chasse d'une panthère responsable de la mort d'un chasseur blanc.

J'ai beaucoup aimé le décor de ce roman, cette jungle hostile mais à la fois accueillante, un contraste saisissant qui m'a donné des envies d'exploration, c'était bien écrit, fluide, j'ai aimé le petit côté littéraire assez drôle D Antonio, j'ai aimé la traque évidemment, âme sensible s'abstenir quand même par ce que la tuerie d'un animal n'est jamais simple à lire mais c'était assez bien fait, une petite pointe d'émotion quand même. Une belle découverte de la littérature chilienne.

Ce fut une lecture très particulière, j'ai eu envie à plusieurs moments d'abandonner, mais j'ai choisi de persévérer! C'est l'histoire d'un vieux chasseur de félins. Il y a beaucoup de détails sur les réactions du félin lorsqu'il est traqué. Je m'explique mal le lien entre le contenu du livre et son titre. Bref, je n'ai pas vraiment apprécié ou n'ai-je simplement pas bien compris l'intention de l'auteur!

Je reconnais que dans ce roman on est amener dans une aventure où se mêlent de la tendresse pour ce vieux qui lit des romans d'amour et la moiteur de cette forêt amazonienne qui engloutit tout. Mais cependant je n'ai pas réussi à être happé par l'aventure,

Des mots justes et poétiques pour décrire un monde méconnu, même 20 ans plus tard. Une douceur qui traduit une tragédie. Un espoir dans l'inhumanité.
Je fais le tri de ma bibliothèque. Celui-ci y restera! Luis Sepulveda doit être lu et relu, aujourd'hui, demain et après-demain!

Dès les premières pages on reconnaît le franc parler des hommes d'Amérique du Sud, leur sens de l'ironie, leurs magouilles. C'est une triste histoire au milieu de la jungle, d'un braconnage qui a mal tourné. Une lecture sympathique pour ceux qui veulent se rappeler l'ambiance de l'Amerique du Sud, mais sans être transcendant non plus.

C'est l'histoire d'un chasseur blanc. Il est assassiné et le peuple des Shuars, vivant dans les profondeurs de la forêt amazonienne, pourrait être accusé du crime.
Antonio Bolivar sait qu'il n'a rien fait... C'est la panthère qui est responsable de ce décès. Il quitte ses romans d'amour pour partir à sa poursuite.

Le vieux qui lisait des romans d'amour est un conte magique: Cet homme, Antonio dit El Idilio, qui, sentant ses forces le quitter, se réfugie dans une petite cabane après des années d'une vie d'aventure et de voyage; Ses romans d'amour, qui lui permettent aujourd'hui encore de s'évader et enfin cette traque ultime d'une panthère qui risque maintenant de s'en prendre au peuple des Shuars dont il est si proche.
Ce manuscrit dont la genèse extraordinaire est un véritable roman, résonne encore aujourd'hui tant les sujets abordés sont actuels: déforestation et plus largement, les ravages de l'humain sur notre planète.
Un roman engagé et magnifique qu'il faut lire tant pour le fond que pour la forme .