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4,02

sur 5031 notes
Antonio connait la jungle comme personne car il y a vécu en compagnie des indiens shuars . Un peu déçue par ce livre car la partie lecture est peu exploitée c'est dommage car j'ai adoré ces passages : celui où il découvre les différents styles de livres avec l'institutrice est très bien vu. le côté protection de la jungle sans l'évoquer clairement est intéressant mais je n'ai pas trop accroché à la description des différents personnages : le dentiste, le maire ...
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Une sympathique histoire qui se lit rapidement. On m'a prêté se livre que je n'aurais pas acheté sinon. J'ai pris plaisir à partager un peu de cette vie si lointaine de la nôtre, avec cette écritue presque naïve mais qui sied finalement bien à cette histoire.
Je n'en garderais pas un souvenir impérissable.
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Ca fait une éternité que je veux lire ce roman, considéré comme un classique, succès à la fois public et critique. C'est enfin chose faite. Et je ressors de ma lecture un peu mitigée.

En réalité, j'ai fini le bouquin il y a maintenant environ 2 semaines. Sur le moment, j'étais plutôt enthousiaste, j'avais passé un bon moment, le roman est bien écrit, le propos est intéressant. Mais force est de constater que 2 semaines après, il ne me reste pas grand-chose de ma lecture si ce n'est quelques impressions fugaces.
« le vieux qui lisait des romans d'amour » est un bon roman mais je pense qu'il ne méritait tout de même pas cet engouement généralisé. Sepulveda a indéniablement une belle plume et une belle âme qu'on ressent dans l'histoire qu'il raconte. Mais je ne peux m'empêcher de penser que si je ne garde pas grand-chose de ma lecture seulement 2 semaines après, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. Je trouve que le récit manque d'impact. Et surtout, je trouve que tout va trop vite. Cette histoire aurait dû donner lieu à une grande fresque étalée dans le temps et sur plus de pages. le fait que le récit soit très court lui permet de se lire vite et facilement mais l'empêche également de créer véritablement une atmosphère et de donner vie à des personnages vraiment habités. En l'état, les personnages, plutôt bien imaginés, passent si vite dans notre vie de lecteur qu'on n'a pas le temps de leur donner une réalité et de s'y attacher.

Une lecture en demi-teinte donc mais je suis tout de même contente de l'avoir lu. Je ne sais pas si ma route de lectrice recroisera Sepulveda. Je n'irai pas chercher un autre de ses bouquins mais si une de ses oeuvres vient à moi, pourquoi pas ?!
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Il ya quelques jours à la radio, j'ai entendu le récit de la jeune vie de Txai Surui. Une vie comptant certes peu d'années (vingt-quatre) mais riche en expériences, bonnes comme mauvaises. Cette ardente défenseuse de la forêt amazonienne m'a rappelé que j'avais sur une étagère ce petit livre de Luis Sepulveda.
J'ai alors plongé dans ce monde si lointain moite et dangereux, plein de poix et de sueur mais absolument fascinant. Ce monde où un vieil homme qui possède pour seules richesses un dentier et une loupe (ça aide pour lire) mais aussi sa sagesse acquise au contact des Shuars, indiens malmenés par les colons et autres chercheurs d'or souvent peu respectueux de la nature. Les romans d'amour "ceux où il y a beaucoup de larmes" est l'échappatoire de ce vieil homme nommé Antonio José Bolivar qui va devoir affronter un animal aussi superbe que dangereux. le vieil homme et la panthère, qui gagnera ? Ce récit tendu d'une lutte dont nul ne ressort vainqueur nous invite à prendre conscience de notre humilité face à une nature aussi prodigieuse qu'hostile.
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L'ouvrage est (très) court, mais le récit est puissant et intelligent. Il propose de s'arrêter un instant sur l'attitude de l'homme face à la grandeur de la nature, de la faune et de la flore, et de la forêt Amazonienne plus particulièrement. le tout est proposé avec humour et tendresse, en suivant les pas d'une expédition à la recherche d'une bête folle à abbatre. Dans ce face à face de l'homme et de la nature, on finit par se demander de quel côté est l'humanité. La bête folle de rage et d'amour ? Ou l'homme apeuré, âpre au gain, assoiffé de sang ou de pouvoir ? Bien sûr, notre vieil homme qui lit ses romans d'amour est aussi notre passeur, notre sauveur, celui qui devient le trait d'union dramatique entre ces deux abîmes.
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Une lecture rapide et agréable, mais qui n'avait pas le piquant que j'attendais après tout ce que j'avais lu ou entendu sur cet auteur. Certes, c'est plutôt poétique, le personnage du vieux est attachant, mais en même temps ça manque un peu de profondeur à mon goût !
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J'avais fini par croire que la littérature Sud Américaine se résumait à "'esbrouffe et succès usurpés". Que seul un triste snobisme tropical pouvait expliquer (du genre bouche à oreille pour se dire combien on a aimé un livre que l'on a jamais lu, si "dépaysant", sinon comment expliquer le succès de tous ces romans aussi mièvres que vides)
Faut dire aussi que longtemps un pareil titre m'est tenu éloigné de ces pages.
Et finalement : quelle belle surprise !
Voilà un personnage de fiction qui a de la chair, qu'on ne peut indubitablement incorporer au bataillon illimité de fantômes duquel on voit au travers, sans consistance réelle, sans existence aucune, aussi vite rencontré qu'oublié, parce qu'absence de talent de l'auteur.
Je le place dans mon Panthéon aux côtés d'une Patricia de Kessel, d'une Savannah du Prince des Marais. une Ada de Nabokov...
D'autant plus difficile d'exister quand c'est le paysage (inhospitalier) qui prend tout l'espace qui lui est dû, omniprésent en chaque geste, parole, tout en moiteur. Les hommes y sont des intrus dont la seule présence semble une insulte à cette nature agonisante. Et les actes des hommes n'y ont aucun sens, rien n'y a de sens en dehors de cette forêt aussi primitive que naïve de ses hommes qui la domine, même quand il voudrait la protéger, l'aimer. le fauve humain a toujours le dernier mot, même quand il ne le voudrait pas.
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Encore une jolie découverte grâce au challenge solidaire Babelio 2023 organisée par Gwen21.
Ce livre est complètement dépaysant, tant sur le plan géographique qu'humain. On est transporté dans la jungle de l'Equateur, petit pays où les Indiens Shuars cohabitent avec les colons et les chercheurs d'or. Antonio José Bolivar est un vieil homme qui a la particularité d'avoir vécu une partie de sa vie avec les Shuars et d'aimer lire(et relire !) des romans d'amour.
J'ai beaucoup aimé le style faussement naïf de Luis Sepulveda qui nous fait prendre conscience de l'immense gâchis qui se déroule dans cette région.
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Ce livre est un enchantement.
C'est un vieux qui aime les romans d'amour bien tristes et douloureux mais qui finissent bien. Il lit pour fuir la barbarie des hommes qui dévastent les forêts et massacrent les espèces animales. Luis Sepúlveda a écrit cette fable en hommage à son ami Chico Mendès,grand défenseur de la forêt amazonienne assassiné en 1988.
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Je ne sais pas trop quoi dire sur ce roman, j'ai apprécié ma lecture sans savoir dire pourquoi. C'est touchant cette histoire de vieux chasseur qui vit dans la jungle et attend avec impatience ses deux romans d'amour tous les 6 mois. C'est également une histoire sur les conditions de vie difficile des premiers colons en Amazonie mais surtout c'est une histoire sur la nature, les animaux et le respect de ceux ci.
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