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Je ne sais pas si vous avez lu des romans de chevalerie, plus jeunes. L'auteur cite d'ailleurs, qui ont visiblement alimenté son imagination, les contes et légendes d'Ardenne et de Gaume, dans lesquels on retrouve la fée Mélusine, les quatre frères Aymon, le cheval Bayard… Toute cette histoire, vous l'aurez compris, est tissée autour de cette trame. Elle respire l'enfance, le rêve, mais aussi cette cruauté des hommes qui ne veulent pas que les autres soient heureux.

Et en cela, cette bande dessinée est malheureusement très actuelle…

Mais bref. Bellem est un personnage libre, qui accepte la proposition de « l'homme noir », un envoyé de Satan qui ramasse au passage les âmes des humains en perdition qu'il croise.

Bellem et Marie-Charlotte vont-ils parvenir, finalement, à vivre selon la promesse qu'ils se sont faite, enfants ? Parviendront-ils à échapper aux préjugés, aux castes, aux injonctions de la religion et aux dogmes de la société ? Jean-Claude Servais nous laisse imaginer une fin, mais surtout, dans un épilogue, nous ramène à notre époque. Un cycliste – dûment casqué ! -, qui est probablement l'auteur, se promène dans cette forêt mystérieuse, sombre mais merveilleuse. Il ne cherche rien, peut-être seulement le repos et l'air pur, mais cela ne constitue-t-il pas, précisément, les meilleures conditions pour trouver un trésor ?

Il faut dire un mot, également, des dessins. Sombres quand la forêt se fait mystérieuse, ou que les hommes se déchirent, lumineux lorsque les enfants sont encore purs… Ils accompagnent le récit, le rythment de façon parfaite.

Si vous voulez retrouver, le temps d'une lecture, votre âme d'enfant, alors Bellem est fait pour vous. Il vous emmènera à la découverte de la forêt et du château de Reinhardstein, en Belgique. Mais attention, posez-vous d'abord la question : vous, que feriez-vous si vous croisiez Mélusine ?
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..
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Jean Claude Servais nous plonge dans l'univers des mythes. Il situe l'action dans les Ardennes belges. Il nous propose de suivre des éléments de la vie de Bellem, berger sorcier. Jean Clause Servais s'est inspiré, entre autres, d'un recueil écrit en 194 par le Docteur Louis Thiry, "La vie fantastique de Bellem, sorcier d'Ardenne.

Bellem est issu des amours illégitimes entre un Comte et la fée Mélusine. Quelques années après la naissance de Bellem, mélusine viendra le confier à son père en faisant connaître par une lettre. le Comte choisira d'élever cet enfant. Mais très vite, Bellem s'avère difficilement ingérable en particulier quant aux choses relevant de la religion et du rapport à Dieu Il se démarque de sa demie soeur Marie Charlotte même si une grande complicité les unit.

Bellem a besoin de passer outre les interdits. C'est ainsi qu'il découvrira un grimoire ayant appartenu à leur ancêtre. Il va s'en imprégner pour chercher à obtenir des pouvoirs pour faire ce qu'il a envie de faire. Confié à une institution religieuse pour briser sa volonté et le former, il va s'enfuir et mener une vie de berger avec une rencontre tous les samedis avec Marie Charlotte.

Servais nous plonge dans les relations mystiques entre l'aristocratie et la sorcellerie. On retrouve la fée Mélusine, le cheval Bayard mais aussi un représentant du Diable qui abordera Bellem. Servais nous plonge dans les profondeurs de la forêt où l'on trouve parfois une clairière de lumière mais plus souvent la noirceur de la profondeur des bois où toutes les peurs être ravivées, exacerbées.

Servais met son graphisme au service de son scénario. Il jour aussi sur la scénographie et la mise en page. le trait est précis même s'il donne parfois l'impression que les personnages sont un peu figés mais les visages restent très expressifs. Les décors sont fournis et les vues de la forêt sont magnifiques. La mise en couleurs de Raives réhausse le graphisme.

Jean Claude Servais est un formidable conteur : Bellem en est la preuve. Il nous plonge avec volupté dans son univers onirique, ouvrant des portes que nous sommes libres de prendre ou non.



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Lorsqu'il est question d'un nouvel ouvrage signé Jean-Claude Servais, je n'hésite plus à le découvrir, tant la qualité graphique est exceptionnelle. Cette dernière se démarque par un trait de crayon extrêmement détaillé, d'une précision inouïe. Je n'avais encore jamais vu une telle finesse et complexité avant de découvrir l'auteur et je n'ai encore jamais vu quelqu'un l'égalité à ce niveau. Avant de se régaler de l'histoire, c'est avant tout un vrai ravissement pour les yeux au fil des pages.

Dans cette histoire, nous suivons le jeune Bellem, qui est le fils de la fée Mélusine et du marquis de Mauban, à qui il est confié auprès de la famille officielle du marquis. C'est ainsi que le jeune garçon va grandir auprès de sa "soeur" Marie-Charlotte, avec qui il est très complice, voire fusionnel. Mais cette proximité n'est pas au goût de tout le monde. Car Bellem traine derrière lui une solide réputation teintée de phénomène étrange. Il symbolise ce que peut être le Mal alors Marie-Charlotte incarne le Bien. Bellem est un personnage intrigant, difficile à cerner et tout à fait digne d'un personnage de contes. D'ailleurs, toute l'histoire s'apparente à un conte puisque l'on va suivre des enfants que l'on va voir grandir afin de connaitre leur destinée, le récit est proche des légendes et le tout est ponctué d'un certain mystère et de magie. le tout est très bien ficelé et l'on prend plaisir à découvrir cette histoire qui s'inscrit parfaitement dans l'univers "contes et légendes".
Lien : https://www.leslecturesducha..
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Jean-Claude Servais part d'une légende méconnue, celle de Bellem et du célèbre burg Reinhardstein, un château mystérieux très visité en Belgique. An 1750, Bellem remet au marquis de Mauban une étrange lettre révélant qu'il est le fruit de son union avec la fée Mélusine, dont la famille lui doit justement sa fortune. le marquis va alors le recueillir et lui fournir une éducation religieuse en compagnie de Marie-Charlotte, la jeune comtesse. Mais Bellem ne se coule pas dans le moule de la bourgeoisie et de la religion. Il préfère faire des farces cruelles et surtout tenter des expériences qui remettent en question les croyances et la religion. Serait ce l'enfant du diable ? Un anti-héros très complice avec la jeune comtesse, Marie-Charlotte, très douce. Va-t-il l'entrainer du côté du Mal ? J'ai aimé retrouver les dessins et les couleurs somme toute assez "classique" de Servais. J'ai beaucoup apprécié qu'il reprenne une légende méconnue en particulier qu'il parle de la fée Mélusine ! #Bellem #NetGalleyFrance
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Au moment d'écrire cette critique, je suis bien ennuyée car je sais d'avance que je vais être à contre courant des commentaires que j'ai pu lire jusqu'à présent… Mais tant pis…

J'aime beaucoup Servais, son ancrage dans l'histoire et les légendes de nos régions, ses dessins réalistes et colorés, le souci du détail dans ses planches qui sont de vrais pépites et un ravissement pour les yeux.

Mais…

Mais je n'ai pas été particulièrement emballée par la lecture de « Bellem »… Pourtant, l'intrigue, basée sur une légende ardennaise, avait de quoi me titiller : un jeune garçon, Bellem, est confié au Marquis de Mauban. Il serait le fruit des amours du Marquis et de la fée Mélusine. Esprit libre, Bellem perturbe la vie du château, entraîne Marie-Charlotte, sa demi-soeur, dans de folles aventures, croise le diable et conclut un pacte avec lui… le potentiel était là…

Mais…

Mais, comme lors de la lecture du second tome de sa précédente BD « le Loup m'a dit », j'ai eu comme l'impression que Servais voulait en faire trop et trop bien : mélange de plusieurs légendes (qui certes ont des liens entre elles mais…), envie de raconter une histoire complexe mais dont l'intrigue souffre des trop nombreuses ellipses, ce qui donne l'impression d'une histoire morcelée, hachée, sans cohérence, dans laquelle on se perd… et qui finit par tomber complètement à plat… C'est vraiment dommage… En ce qui me concerne, l'intrigue n'est pas du tout à la hauteur des dessins magnifiques que nous propose Servais.

Et je suis un peu frustrée et dépitée pour le coup et j'en viens à m'interroger si j'achèterai ou pas les prochaines BD de Servais…
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1750, château de Reinhardstein, une femme dépose Bellem, son jeune fils avec une lettre révélant qu'il est le fils de la fée Mélusine. Recueilli par le marquis dont sa famille doit beaucoup à la fée, Bellem va grandir au sein de ce château en compagnie de Marie-Charlotte, la jeune fille du marquis .Mais le jeune homme fait preuve de beaucoup d'inventivité côté cruauté.

Jean-Claude Servais nous régale avec ce récit qui pourrait s'apparenter plutôt à un conte. Il revisite à sa façon la légende de la fée Mélusine dans un décor fabuleux.

Cet album est un pur bonheur tant sur le côté graphisme que sur le côté scénario . Les personnages sont tout à fait typiques d'un conte de fée : les sympathiques, les antipathiques... Ajoutez à cela une poignée de fantaisie ...

Tout est extrêmement bien travaillé et le résultat vaut vraiment le coup. Une bande dessinée à offrir et à lire...

Merci #NetGalleyFrance et aux éditions Dupuis pour l'acceptation de ma demande.
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Une forêt touffue de laquelle émerge un imposant château-fort. Une femme encapuchonnée dont on ne voit pas le visage se dirige vers lui accompagnée d'un petit garçon hirsute. Elle abandonne l'enfant à la porte de l'édifice en lui confiant une missive à remettre au propriétaire, le Marquis de Mauban. Celui-ci va avoir une surprise en découvrant la lettre, écrite par Mélusine, avec laquelle il a eu une liaison : le petit se nomme Bellem et est leur fils.
J'aime énormément Servais, dont je possède tous les albums. Je les acquiers dès leur parution. Celui-ci est assez différent des autres. L'auteur serait-il en manque d'inspiration ? Dans un prologue, il exprime le désir « d'un retour aux sources ». Il va fouiller dans sa bibliothèque pour en exhumer des contes et légendes de sa région. A vrai dire, il y en a peu qu'il n'ait pas déjà abordés. Il va donc rassembler ceux qui n'ont pas encore été traités pour former cette histoire qui n'en est pas vraiment une.
Au centre, celui qui donne son titre au volume, Bellem, un sorcier ardennais du XVIIIe siècle. Servais en fait le fils de Mélusine et du Marquis de Mauban. L'enfant ne peut rester avec sa mère qui ne veut pas lui imposer la rude vie sauvage au milieu des arbres. Il faut aussi qu'il connaisse sa part humaine.
Si le petit est assez bien accueilli par le maître des lieux, il n'en va pas de même, on s'en doute, pour la Marquise. Par chance pour l'enfant, le couple a une fillette, Marie-Charlotte, qui va immédiatement s'occuper de lui. On le devine bien vite : leur affection évoluera au fil des années et tous deux seront inséparables.
Pourtant, le personnage de Bellem ne me paraît pas sympathique. Il est cruel avec les animaux, ce que je ne supporte pas. Il torture des araignées ou des grenouilles. Je lui conseillerais la lecture de Victor Hugo (« L'araignée » et « Le crapaud ») qui a réhabilité ces êtres mal aimés. Mais je m'emporte, vu que le grand poète n'écrira tout cela que cent ans plus tard...
Le véritable héros, à mon avis, c'est le château de Reinhardstein, que l'auteur nous présente sous tous ses aspects, donnant à son lecteur l'envie d'aller le visiter, comme il l'avait fait pour Notre-Dame d'Avioth, que j'avais découverte avec ravissement.
Il est très amusant de voir soudain l'auteur lui-même apparaître dans son histoire.
Ce que j'ai le plus aimé ce sont les magnifiques dessins de la nature, la forêt, les arbres, les animaux et, bien sûr, le château. Quant à Mélusine, elle a les traits de Violette.
Mais il n'y a pas d'histoire à proprement parler. Servais a collé ensemble des éléments puisés à droite et à gauche dans ses sources légendaires : fée au corps de serpent, dragons, homme sauvage, démons, chevaliers errants, grimoires, cheval Bayard... mais il n'y a guère d'intrigue.
J'ai donc adoré la forme et un peu moins le fond.
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Avec cette nouvelle bande dessinée, Jean-Claude Servais retrouve ses origines : les contes et légendes d'Ardenne et de Gaume.

Il pensait avoir fait le tour, mais son imagination a très bien fait les choses.

Il reprend le cheval Bayard et la fée Mélusine dans un autre rôle que celui qu'on leur connaît.

Il retrouve une petite brochure éditée par le Docteur Thiry historien, qui retrace l'histoire du sorcier Bellem et le voilà avec le titre de sa bande dessinée et son personnage principal.

Il nous entraîne dans une histoire fantastique, dans lequel le diable apparaît. Je ne suis pas adepte du fantastique mais, avec Jean-Claude Servais, à chaque fois, ça fonctionne à merveille. Je me retrouve à la fin de l'histoire sans jamais m'être lassée, que du contraire !

Comme il est à la fois scénariste et dessinateur, Jean-Claude Servais nous régale aussi par l'image : le trait est précis, de sorte que ceux qui connaisse le château de Reinhardstein n'auront aucun doute.

Un beau cadeau pour les fêtes, à offrir ou à s'offrir !

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Bellem de Jean-Claude Servais est une magnifique bande dessinée ! le personnage principal, héros du livre, est déposé auprès du marquis de Mauban par sa mère, la fée Mélusine. le lecteur suit alors l'éducation de Bellem au célèbre burg Reinhardstein - bâtiment qui est un personnage à part entière, sa rencontre avec le diable et ses actes magiques.
J'ai apprécié découvrir les personnages du patrimoine belge mais, par dessus tout, les magnifiques dessins ! Les détails et les couleurs sont incroyables ! La nature et la forêt sont omniprésentes et superbement illustrées. Certaines cases étaient tellement réalistes qu'on aurait dit une photographie.
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On retrouve le "Servais" des débuts, attaché aux contes et légendes de chez nous et c'est un régal. Inspiré des "Contes et légendes d'Ardenne et de Gaume", il va nous conter l'histoire de Bellem, sorcier d'Ardenne, fils de la fée Mélusine.

Nous sommes au 18ème siècle, au coeur de la forêt d'Ardennes, Mélusine conduit son fils Bellem au château de Reinhardstein chez le marquis de Mauban. Une lettre l'accompagne révélant qu'il est son fils et celui de Mélusine. le marquis le recueillera et il sera élevé en compagnie de Marie-Charlotte, la fille légitime du marquis.

Les enfants s'entendent bien, ils sont très proches. Marie-Charlotte incarne le bien, Bellem le mal, il est rebelle et cruel envers les animaux mais cela n'empêche pas la grande complicité entre eux deux. Une éducation stricte et religieuse leur est donnée mais elle ne convient pas à Bellem. L'eau bénite le brûle, les religieux s'en mèlent et veulent les séparer mais les jeunes se sont jurés fidélité.

Bellem a découvert le livre d'Agrippa et l'a confié à Marie-Charlotte qui va découvrir le secret de sa famille et ce qui les lie à Mélusine.

La suite dans l'album, on entre dans l'univers de la sorcellerie, on y croise le diable, le cheval Bayard et l'univers des légendes ardennaises.

Le dessin est comme toujours somptueux. Servais est dans son élément. La mise en couleur de Raives est magnifique et comme toujours vous retrouvez en fin d'album un petit dossier relatant les éléments à l'origine de l'album.

Une belle idée de cadeau.

Ma note : ♥♥♥♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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