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Aire Libre fait très certainement parti des collections graphiques les plus réussies du marché de l'édition. de grands noms y signent des réalisations de qualité. Jean-Claude Servais, illustrateur-scénariste se distinguant par un réalisme emprunt de sensibilité y signe régulièrement des oeuvres inspirées des contes et légendes.
Avec Bellem, il met en scène ce jeune berger sorcier et la fée mélusine dans le décor des Ardennes Belges.
Il nous transporte plusieurs siècles en arrière pour une aventure teintée de merveilleux qui nous séduit tant par le récit que les graphismes, splendides qui magnifient la nature.
Une nouvelle fois un album qui mérite de garnir nos bibliothèques.
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Grâce aux éditions Dupuis, via net galley, j'ai lu la bande dessinée Bellem de Jean-Claude Servais Belgique.
An 1750.
Le petit Bellem et sa mystérieuse mère se rendent au célèbre burg Reinhardstein, où l'enfant remet au marquis de Mauban une étrange lettre révélant qu'il est le fils de la fée Mélusine !
Recueilli par le marquis, dont la famille doit justement sa fortune à la fée, Bellem va suivre une stricte éducation religieuse en compagnie de Marie-Charlotte, la jeune comtesse.
Mais le garçon rebelle, que l'eau bénite semble brûler, va-t-il se couler si facilement dans le destin de croyant que l'on veut lui voir endosser ?
D'autant que l'enfant fait preuve d'une cruauté très inventive, d'un don pour les farces inspirées et d'un goût pour la liberté qui va le jeter droit sur les chemins de la découverte de lui-même, au gré d'aventures pleines de magie, d'amour et de drame...
Bellem est une bande dessinée qui m'a charmée grâce à une belle couverture et de magnifiques dessins. J'ai adoré les illustrations et la colorisation. C'est un bel ouvrage, et il a toute sa place dans les bibliothèques.
Bellem est un jeune garçon dont la maman est la célèbre Fée Mélusine. Elle décide d'emmener l'enfant chez le Marquis de Mauban, le père de l'enfant.
Bellem est un enfant cruel envers les animaux et les autres enfants. Quand sa famille veut le baptiser.. l'eau bénite le brûle.. Serais ce l'enfant du diable ?
Bellem est un personnage intrigant, difficile à cerner, tout à fait digne d'un personnage de contes.
Marie-Charlotte, la jeune comtesse avec qui il est élevé est une charmante petite fille puis jeune femme. Elle adore son « frère ». Ils sont très complices.
Marie-Charlotte incarne le bien là où Bellem symbolise un peu le mal.
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée, aussi bien pour les couleurs, les illustrations que l'histoire, très bien ficelée, proche des légendes que l'on nous contait quand nous étions enfant.
L'ensemble est facile à lire, les pages se tournent rapidement car on a envie de savoir comment cela va se terminer.
Bellem est une bien jolie surprise qui mérite quatre étoiles et demie.
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Bellem c'est un merveilleux roman graphique d'un de mes auteurs bédéistes préférés , Jean-Claude Servais , il revisite avec bonheur l'histoire , enfin plutôt la légende de la fée Mélusine .
Une grande partie de cette aventure se passe dans les forêts d'Ardenne .
Un destin qui reprendra le bon chemin , celui de Bellem au côté de Marie- Charlotte .
Un véritable coup de coeur que cette lecture qui est parfaite en cette saison d'automne .
Un très grand auteur belge à découvrir pour son univers de conteur hors pair .
Un très bon choix lors du dernier Masse critique, merci à Babelio et aux éditions Dupuis pour ce beau cadeau .
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Avec cette nouvelle bande dessinée, Jean-Claude Servais retrouve ses origines : les contes et légendes d'Ardenne et de Gaume.

Il pensait avoir fait le tour, mais son imagination a très bien fait les choses.

Il reprend le cheval Bayard et la fée Mélusine dans un autre rôle que celui qu'on leur connaît.

Il retrouve une petite brochure éditée par le Docteur Thiry historien, qui retrace l'histoire du sorcier Bellem et le voilà avec le titre de sa bande dessinée et son personnage principal.

Il nous entraîne dans une histoire fantastique, dans lequel le diable apparaît. Je ne suis pas adepte du fantastique mais, avec Jean-Claude Servais, à chaque fois, ça fonctionne à merveille. Je me retrouve à la fin de l'histoire sans jamais m'être lassée, que du contraire !

Comme il est à la fois scénariste et dessinateur, Jean-Claude Servais nous régale aussi par l'image : le trait est précis, de sorte que ceux qui connaisse le château de Reinhardstein n'auront aucun doute.

Un beau cadeau pour les fêtes, à offrir ou à s'offrir !

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La mère de Bellem confit confie son fils au marquis de Mauban, le père de l'enfant. Il grandit alors au château, en compagnie de Marie-Charlotte, la fille légitime du marquis. Mais le garçon fait des siennes et va être envoyé ailleurs pour assurer son éducation.
Bellem est un BD plein de charmes, portée par de très beaux graphismes, avec des dessins pleins de finesse, mis en couleurs par Raives, offrant des paysages magnifiques.
Côté histoire, Jean-Claude Servais puise dans les légendes des Ardennes pour créer l'histoire de Bellem. Fils de Mélusine, le garçon a d'étranges facultés. A l'image des contes de fées, il va vivre des aventures fabuleuses pour acquérir sa liberté et le bonheur. C'est un personnage complexe, ni vraiment gentil, ni parfaitement méchant, ce qui le rend profondément humain. Il n'a rien à voir avec les héros trop naïfs des contes de fées. J'ai beaucoup aimé les personnages secondaire, reflets d'une époque pas si révolue que çà, qui apportent de l'épaisseur à l'histoire. L'intrigue est plutôt classique, mais menée d'une main de maitre qui empêche le lecteur de s'ennuyer.
Bellem est un beau conte, avec une touche de merveilleux, qui ravit les yeux autant qu'il captive.
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Une forêt touffue de laquelle émerge un imposant château-fort. Une femme encapuchonnée dont on ne voit pas le visage se dirige vers lui accompagnée d'un petit garçon hirsute. Elle abandonne l'enfant à la porte de l'édifice en lui confiant une missive à remettre au propriétaire, le Marquis de Mauban. Celui-ci va avoir une surprise en découvrant la lettre, écrite par Mélusine, avec laquelle il a eu une liaison : le petit se nomme Bellem et est leur fils.
J'aime énormément Servais, dont je possède tous les albums. Je les acquiers dès leur parution. Celui-ci est assez différent des autres. L'auteur serait-il en manque d'inspiration ? Dans un prologue, il exprime le désir « d'un retour aux sources ». Il va fouiller dans sa bibliothèque pour en exhumer des contes et légendes de sa région. A vrai dire, il y en a peu qu'il n'ait pas déjà abordés. Il va donc rassembler ceux qui n'ont pas encore été traités pour former cette histoire qui n'en est pas vraiment une.
Au centre, celui qui donne son titre au volume, Bellem, un sorcier ardennais du XVIIIe siècle. Servais en fait le fils de Mélusine et du Marquis de Mauban. L'enfant ne peut rester avec sa mère qui ne veut pas lui imposer la rude vie sauvage au milieu des arbres. Il faut aussi qu'il connaisse sa part humaine.
Si le petit est assez bien accueilli par le maître des lieux, il n'en va pas de même, on s'en doute, pour la Marquise. Par chance pour l'enfant, le couple a une fillette, Marie-Charlotte, qui va immédiatement s'occuper de lui. On le devine bien vite : leur affection évoluera au fil des années et tous deux seront inséparables.
Pourtant, le personnage de Bellem ne me paraît pas sympathique. Il est cruel avec les animaux, ce que je ne supporte pas. Il torture des araignées ou des grenouilles. Je lui conseillerais la lecture de Victor Hugo (« L'araignée » et « Le crapaud ») qui a réhabilité ces êtres mal aimés. Mais je m'emporte, vu que le grand poète n'écrira tout cela que cent ans plus tard...
Le véritable héros, à mon avis, c'est le château de Reinhardstein, que l'auteur nous présente sous tous ses aspects, donnant à son lecteur l'envie d'aller le visiter, comme il l'avait fait pour Notre-Dame d'Avioth, que j'avais découverte avec ravissement.
Il est très amusant de voir soudain l'auteur lui-même apparaître dans son histoire.
Ce que j'ai le plus aimé ce sont les magnifiques dessins de la nature, la forêt, les arbres, les animaux et, bien sûr, le château. Quant à Mélusine, elle a les traits de Violette.
Mais il n'y a pas d'histoire à proprement parler. Servais a collé ensemble des éléments puisés à droite et à gauche dans ses sources légendaires : fée au corps de serpent, dragons, homme sauvage, démons, chevaliers errants, grimoires, cheval Bayard... mais il n'y a guère d'intrigue.
J'ai donc adoré la forme et un peu moins le fond.
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On retrouve le "Servais" des débuts, attaché aux contes et légendes de chez nous et c'est un régal. Inspiré des "Contes et légendes d'Ardenne et de Gaume", il va nous conter l'histoire de Bellem, sorcier d'Ardenne, fils de la fée Mélusine.

Nous sommes au 18ème siècle, au coeur de la forêt d'Ardennes, Mélusine conduit son fils Bellem au château de Reinhardstein chez le marquis de Mauban. Une lettre l'accompagne révélant qu'il est son fils et celui de Mélusine. le marquis le recueillera et il sera élevé en compagnie de Marie-Charlotte, la fille légitime du marquis.

Les enfants s'entendent bien, ils sont très proches. Marie-Charlotte incarne le bien, Bellem le mal, il est rebelle et cruel envers les animaux mais cela n'empêche pas la grande complicité entre eux deux. Une éducation stricte et religieuse leur est donnée mais elle ne convient pas à Bellem. L'eau bénite le brûle, les religieux s'en mèlent et veulent les séparer mais les jeunes se sont jurés fidélité.

Bellem a découvert le livre d'Agrippa et l'a confié à Marie-Charlotte qui va découvrir le secret de sa famille et ce qui les lie à Mélusine.

La suite dans l'album, on entre dans l'univers de la sorcellerie, on y croise le diable, le cheval Bayard et l'univers des légendes ardennaises.

Le dessin est comme toujours somptueux. Servais est dans son élément. La mise en couleur de Raives est magnifique et comme toujours vous retrouvez en fin d'album un petit dossier relatant les éléments à l'origine de l'album.

Une belle idée de cadeau.

Ma note : ♥♥♥♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Fin du XVIIIème, en Belgique. Bellem, jeune garçon, se rend chez le marquis de Mauban, avec comme toute explication sur sa filiation maternelle une lettre : il n'est autre que le fils de Mélusine. le marquis le recueille alors, puisque la fée est responsable de la bonne fortune familiale, l'éduque comme son propre fils, enfin du moins il essaie, car le jeune Bellem n'est pas très enclin à la religiosité, à l'austérité et à la rigidité de l'éducation proposée. Au contraire de plus en plus déluré, il entraîne même avec lui dans ses aventures Marie-Charlotte, la comtesse du burg, qui a à peu près son âge, au grand dam des parents de celle-ci. Se pose vite la question du futur de Bellem...

Avec un dosage parfait entre réalisme et surnaturel, tant graphiquement que narrativement, Jean-Claude Servais nous entraîne avec lui dans une histoire qui, d'abord, éveille la curiosité en réactivant le mythe de Mélusine en Belgique, dans une histoire qui, ensuite, allie intelligemment scènes d'action, scènes magiques, scènes de précisions sur des personnages, des évènements..., dans une histoire qui, enfin, dépeint un protagoniste intéressant, dans toute la dualité forgée par sa naissance mi-humaine mi-féérique, qui aura une incidence, elle aussi dans l'entredeux, mi-tragique mi-comique, sur son destin.

Pour une première lecture d'une oeuvre de Servais, c'est une lecture plutôt réussie. Je me replongerai bien volontiers dans d'autres de ses oeuvres. Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.
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Jean Claude Servais nous plonge dans l'univers des mythes. Il situe l'action dans les Ardennes belges. Il nous propose de suivre des éléments de la vie de Bellem, berger sorcier. Jean Clause Servais s'est inspiré, entre autres, d'un recueil écrit en 194 par le Docteur Louis Thiry, "La vie fantastique de Bellem, sorcier d'Ardenne.

Bellem est issu des amours illégitimes entre un Comte et la fée Mélusine. Quelques années après la naissance de Bellem, mélusine viendra le confier à son père en faisant connaître par une lettre. le Comte choisira d'élever cet enfant. Mais très vite, Bellem s'avère difficilement ingérable en particulier quant aux choses relevant de la religion et du rapport à Dieu Il se démarque de sa demie soeur Marie Charlotte même si une grande complicité les unit.

Bellem a besoin de passer outre les interdits. C'est ainsi qu'il découvrira un grimoire ayant appartenu à leur ancêtre. Il va s'en imprégner pour chercher à obtenir des pouvoirs pour faire ce qu'il a envie de faire. Confié à une institution religieuse pour briser sa volonté et le former, il va s'enfuir et mener une vie de berger avec une rencontre tous les samedis avec Marie Charlotte.

Servais nous plonge dans les relations mystiques entre l'aristocratie et la sorcellerie. On retrouve la fée Mélusine, le cheval Bayard mais aussi un représentant du Diable qui abordera Bellem. Servais nous plonge dans les profondeurs de la forêt où l'on trouve parfois une clairière de lumière mais plus souvent la noirceur de la profondeur des bois où toutes les peurs être ravivées, exacerbées.

Servais met son graphisme au service de son scénario. Il jour aussi sur la scénographie et la mise en page. le trait est précis même s'il donne parfois l'impression que les personnages sont un peu figés mais les visages restent très expressifs. Les décors sont fournis et les vues de la forêt sont magnifiques. La mise en couleurs de Raives réhausse le graphisme.

Jean Claude Servais est un formidable conteur : Bellem en est la preuve. Il nous plonge avec volupté dans son univers onirique, ouvrant des portes que nous sommes libres de prendre ou non.



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Au moment d'écrire cette critique, je suis bien ennuyée car je sais d'avance que je vais être à contre courant des commentaires que j'ai pu lire jusqu'à présent… Mais tant pis…

J'aime beaucoup Servais, son ancrage dans l'histoire et les légendes de nos régions, ses dessins réalistes et colorés, le souci du détail dans ses planches qui sont de vrais pépites et un ravissement pour les yeux.

Mais…

Mais je n'ai pas été particulièrement emballée par la lecture de « Bellem »… Pourtant, l'intrigue, basée sur une légende ardennaise, avait de quoi me titiller : un jeune garçon, Bellem, est confié au Marquis de Mauban. Il serait le fruit des amours du Marquis et de la fée Mélusine. Esprit libre, Bellem perturbe la vie du château, entraîne Marie-Charlotte, sa demi-soeur, dans de folles aventures, croise le diable et conclut un pacte avec lui… le potentiel était là…

Mais…

Mais, comme lors de la lecture du second tome de sa précédente BD « le Loup m'a dit », j'ai eu comme l'impression que Servais voulait en faire trop et trop bien : mélange de plusieurs légendes (qui certes ont des liens entre elles mais…), envie de raconter une histoire complexe mais dont l'intrigue souffre des trop nombreuses ellipses, ce qui donne l'impression d'une histoire morcelée, hachée, sans cohérence, dans laquelle on se perd… et qui finit par tomber complètement à plat… C'est vraiment dommage… En ce qui me concerne, l'intrigue n'est pas du tout à la hauteur des dessins magnifiques que nous propose Servais.

Et je suis un peu frustrée et dépitée pour le coup et j'en viens à m'interroger si j'achèterai ou pas les prochaines BD de Servais…
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