Comment tu parles de ton père

Lu en une heure environ et c'est encore trop pour un texte qui tourne autour des préoccupations métaphysiques de l'auteur, des maîtresses de son père, de sa circoncision, de l'ensemble de son appareil génito-urinaire et même de celui de son père, prostate incluse.

Vraiment sans intérêt.

Découvert par hasard, je n'ai pas accroché vraiment à la narration, et pourtant je suis fan de Joan Sfar, j'adore cette personnalité et ses combats ! mais l'histoire ne m'a pas captivée, je m'attendais à quelque chose de plus drôle au vu du titre, je préfère le lire avec son chat ! et ses autres BD

Dès les premières pages, j'ai buté sur l'écriture, je n'arrivais pas à entrer dans les phrases. Ca accrochait. C'est parfois le cas avec certains ouvrages et ça m'empêche d'aller plus loin. de plus, j'ai trouvé que la façon d'aborder le thème était pesante. J'ai donc stoppé ma lecture, faisant ainsi usage du troisième droit des lecteurs de Pennac: le droit de ne pas finir un livre.

Roman (autobiographie) sans grand intérêt si ce n'est sa rapidité de lecture et l'évocation du Sud. Sa construction me laisse perplexe : récit décousu, avec redondances... le ton y est pourtant léger et j'avoue avoir souri parfois mais la BD va mieux à Sfar.

Deux points positifs cependant : l'énooorme référence à Albert Cohen et le dernier chapitre intéressant relatif aux auteurs de B.D. (mais était-ce sa place ici ?)
Pour conclure, je m'interroge quant à la finalité d'un tel écrit à part thérapeutique pour l'auteur... je ne vois pas vraiment.

C'est court ça se lit pas trop mal mais le livre m'a gonflé... l'auteur écrit comme il parle du coup ça donne un côté "bâclé" et franchement leurs histoires de cul sur 3 générations qui semblent porter tout le livre c'était à la limite du vulgaire, il y a quelques bonnes réflexions notamment quand il parle de l'influence de son père, de la mort de sa mère sur sa vie d'adulte mais c'est trop rare ici pour me dire que j'ai apprécié cette lecture... après, chacun ses goûts, il plaira à d'autres lecteurs et c'est tant mieux!

Comment tu parles de ton père de Joann Sfar m'avait beaucoup attirée au début. Point de départ : 1933, sombre mais cruciale année pour l'Europe. Il ne m'en fallait pas plus pour ouvrir le roman, espérant un savant mélange d'autobiographie et d'Histoire. La prochaine fois, j'y réfléchirai un peu plus avant de me précipiter dans la lecture d'un roman.
Le titre, finalement, est assez ironique : on nous annonce qu'on va parler du père, quand Joann Sfar en parle à peine. A la place, on trouve dans ce roman une myriade d'autres choses qui nous font vite perdre de vue l'essentiel. L'auteur fait une fixation sur des détails sans importance qui devient vraiment lassante.
Au final, on ne sait pas sur quoi ou qui porte le roman. Sfar dit vouloir parler de son père, mais n'en dit pas grand-chose. En revanche il évoque, et même s'attarde longuement, sur sa mère, sa famille tout entière, sa judéité et sa vie.
Une grande déception donc. Je m'attendais à lire la biographie touchante qu'un fils reconnaissant fait de son père, mais c'est finalement une dimension que j'ai peu retrouvée dans le roman. Au lieu de cela, Joann Sfar s'éparpille en souvenirs divers et ne cesse de se lamenter. Il se plaint tellement que l'on n'arrive même pas à s'émouvoir de son histoire et de son sort.
Lien : https://lesmarquespagedunecr..

dès les premières pages je n'ai pas accroché, je ne veux pas subir une lecture alors je préfère abandonner