La Fille du professeur

Cette BD m'a été conseillée par mon chéri : une référence à un passage sur l'ébriété après bu du thé (je m'enivre presque aussi vite). J'ai été assez surprise par la tournure prise par l'histoire : une momie, Imhotep IV aime passionnément Miss Liliane, la fille du professeur Bowell. Evidemment, rien n'est simple, surtout quand un meurtre inopiné contrarie les plans d'Imhotep IV et Liliane.
Très amusant cette bande dessinée, les différentes initiatives du père d'Imhotep sont carrément délirantes ! Une fois, surprise par cette facilité à se défaire de ce qui caractérise Imhotep (les bandelettes), une autre fois, indécise d'un dénouement que je ne suis pas sûre d'interpréter correctement... On ne s'ennuie pas une seconde ! Je connais Sfar (Le chat du rabbin. Ici, les dessins sont assez différents mais j'aime les tons de cette BD. Par contre, d'Emmanuel Guibert, je n'ai rien lu je note cependant La guerre d'Alan.

La verve et l'imagination gentiment loufoque de Sfar conjuguée au trait magnifique de Guibert font de cette BD un petit délice.
Nous sommes entraînés dans les aventures gothiques et rocambolesques de Imhotep IV, momie trois fois millénaire, et l'élue de son (scarabée de) coeur : Liliane, la fille de l'éminent professeur Bowell.
Alors qu'ils espèrent filer le parfait amour, notre momie, toujours parfaitement enrubannée, est rattrapée par son passé pourtant bien lointain.
De rebondissements cocasses en réparties bien senties, nous ne nous posons pas une minute et l'histoire défile à toute vitesse, nous emportant en mer, dans les bas-fonds de Londres, dans un tribunal et même dans les salons de Buckingham Palace.
Sautant de phylactères en phylactères, on aurait presque envie, une fois l'histoire finie, de la reprendre depuis le début pour profiter, une fois de plus, des magnifiques dessins de Guibert réalisés avec sa fameuse technique à l'eau-encre qui donne ce cachet éthéré spécifique.
La fin m'a, toutefois, un peu laissée sur ma faim...

"La fille du professeur" est une belle idylle entre, eh bien, la fille d'un professeur - logique -, de son petit nom Liliane, et Imhotep IV, momie bien vivante.

Joann Sfar et Emmanuel Guibert nous offre une histoire pleine de charme, d'originalité, d'audace et bien sûr d'amour. C'est beau.
Petit crush sur les dessins de Joann Sfar qui m'ont subjuguée. Contrairement à ceux du "Chat du Rabbin", ils sont subtils et ravissants.

La fille du professeur est une bonne bande dessinée, je l'ai beaucoup appréciée. Je suis malheureusement déçu de la fin , j'aurais bien aimé qu'il y ait une suite. le thème est une histoire d'amour entre une femme et une momie, malgré les 30 siècles de différences ils s'aiment. Mais cette momie qui appartient à son père doit être placé dans un musée. Elles vont se battre pour rester ensemble. Les dessins sont plutôt flous et pas très nets. Les couleurs sont sombres sauf quelques unes d'entre elles. Les expressions des personnages sont assez difficiles à cerner. Je n'ai pas vraiment eu d'émotions, c'est une histoire triste, mais qui se finit bien. C'est un amour impossible aux yeux des autres personnes , mais pour eux cela semble évident. Je n'ai rencontré aucune difficulté pour lire cette BD, elle est très simple à lire ainsi qu'à comprendre. Les écritures sont assez grosses, et lisibles. Je suis facilement entrée dans l'histoire, elle n'est pas longue à lire une fois que l'on est rentré dedans. Je ne me doutais pas du tout de la fin de l'histoire, je pensais à une autre fin. J'ai vraiment était déçue de cette fin là. Toute personne serait susceptible d'aimer cette BD.
Océane F.

La fille du professeur est une bande dessinée divertissante qui se déroule au pas de charge. J'entends par là que le rythme est haletant quitte à montrer un certain zapping des scènes. Au moins on ne s'ennuie pas mais on n'a pas vraiment le temps non plus de s'installer. Les atouts de cette bande dessinée sont les illustrations et les personnages principaux : un homme bandé très princier et une jeune femme -fille d'un scientifique (archéologique) d'où le titre - au caractère bien trempé. Mais comme dans toute histoire de couple inhabituel, la famille souvent s'en mêle et c'est un peu le cas ici !
Voilà, il y a une forme d'humour, de l'action, de l'imprévu et beaucoup de retournements de situation. Comme je l'ai précisé en introduction, le rythme narratif est tonique et nous allons voir que nos deux tourtereaux n'ont pas fini de se rapprocher et de se quitter.
Les images sont rondes, légèrement floutées, très sympas et donnent une atmosphère conviviale, de l'ordre du rêve (et je dirais même du mythe).
Les dialogues sont percutants et réussis, incarnent aussi bien la parole de chaque protagoniste. Chaque temps de scénario a sa couleur : le changement chromatique opère donc une nouvelle étape dans l'histoire : c'est visuellement réussi et agréable. On ne perd pas de temps à se demander où on en est puisque l'oeil le sait.
Quoi dire de plus ? La fille du professeur est une histoire attachante avec des moments un peu parfois grotesques mais c'est aussi ce qui en fait son charme !
Lien : https://jemelivre.blogspot.c..

Un grand moment de plaisir que cet album.

Mon premier Emmanuel Guibert et je dois dire que j'ai pris une grande claque dans la gueule (depuis j'en redemande). Quelle beauté et quelle légéreté dans les dessins ! Tant d'expression et de relief dans les visages avec juste quelques nuances de couleurs... Sublime.

L'histoire de Sfar, quant à elle, ne reste pas en marge. Une aventure romanesque abracadabrante, rythmée et fluide. Un humour "so british" omniprésent, tour à tour dans les dialogues, les situations ou l'exubérance des personnages. J'ai presque senti, par instants, un agréable petit arrière goût de "Monty python".

Bref, que du bonheur !

Imhotep et Liliane sont un couple d'amoureux dans le Londres de l'époque victorienne. Seulement, Imhotep IV est une momie qui a vécu sur les bords du Nil il y a quelques 30 siècles de cela et Liliane est la fille du professeur Bowell, célèbre égyptologue du British Museum. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que leur histoire d'amour n'est pas simple.

Imhotep est un personnage haut en couleur et pour le moins impétueux qui n'hésite pas à provoquer le commun des mortels après avoir avalé une simple tasse de thé. Il a pour bonne excuse de ne rien avoir eu dans l'estomac depuis plus de 30 siècles, et ce breuvage inoffensif le rend euphorique. Et lorsqu'il annonce au professeur Bowell qu'il veut épouser la belle Liliane, ce n'est pas pour réjouir le vénérable archéologue qui ne le voit pas sous cet oeil.
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