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Citations sur Trois filles d'Ève (104)

Elle essaya un moment de ne pas gaspiller son argent pour des ouvrages occidentaux, mais sa résolution faiblit vite. Un bon livre était un bon livre, c’est tout ce qui comptait. En outre, même si sa vie en dépendait, elle ne pouvait pas se faire aux réactions hostiles à la lecture. Dans divers coins du monde, on est ce qu’on dit et ce qu’on fait, mais aussi ce qu'on lit ; en Turquie, comme dans tous les pays hantés par les problèmes d’identite, on se définit, d’abord, par ce qu’on rejette. Apparemment, plus les gens s’en prenaient à un auteur, moins ils avaient lu ses livres.
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Ecoute-moi, Souriceau, il y a deux sortes d'hommes : les casseurs et les réparateurs. On tombe amoureuses des premiers, mais on épouse les seconds.
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Ça signifie que nous allons mettre les choses en pagaille, estomper les lignes. Mettre ensemble les idées irréconciliables et les gens incompatibles. Imaginez, un islamophobe s’amourache d’une musulmane... ou un antisemite devient ami intime d’un juif... et ainsi de suite, jusqu’à ce que nous prenions les catégories pour ce qu’elles sont : des fruits de notre imagination. Les visages que nous voyons dans le miroir ne sont pas vraiment les nôtres, mais de simples reflets. Nous ne pouvons découvrir notre être véritable qu’à travers le visage de l’autre.
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Je suis perpétuellement dans les limbes. Peut-être que je veux trop de choses à la fois mais aucune avec la passion nécessaire.
(page 117)
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Quant à Peri, elle puisait son réconfort dans la littérature. Nouvelles, romans, poèmes, pièces de théâtre...elle dévorait tout ce qu'elle trouvait dans la maigre bibliothèque de l'école. Quand elle n'avait plus rien à se mettre sous la dent, elle lisait les encyclopédies. (...)
Les livres vous libéraient, ils débordaient de vie. Elle préférait habiter la terre des histoires que la terre maternelle. (p. 97)
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… rappelez-vous : « La plus haute activité dont soit capable l’être humain, c’est d’apprendre pour comprendre, car comprendre c’est être libre."
- Spinoza

(Flammarion, p.272)
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Protège-moi, aime-moi, soutiens-moi, il s'agit toujours de moi... Et ils appellent cela de la piété ; moi j'appelle cela de l'égoïsme déguisé.
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Les croyants préfèrent les réponses aux questions, la clarté à l'incertitude. Les athées de même, à peu de chose près.
C'est drôle, quant il s'agit de Dieu, dont nous ne savons à peu près rien, très peu d'entre nous osent franchement dire : " Je ne sais pas."

(page 192)
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Il y a dans l'amour quelque chose qui ressemble à la foi. C'est une sorte de confiance aveugle, n'est ce pas ? L'euphorie la plus douce. La magie d'établir une relation avec un être au-delà de notre moi familier,limité.
Mais si on se laisse emporter par l'amour il devient une sorte de dogme une fixation. La douceur se change en amertume. Nous souffrons entre les mains des dieux que nous avons nous mêmes crées.
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A force d'observer la transformation de son frère, Peri finirait par comprendre que rien ne gonfle autant l'ego qu'une cause nourrie par l'illusion du pur altruisme.
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