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Ayant terminé le cycle de L'ombre du chardon par le début avec Azami, je n'ignorais pas le dénouement de l'histoire. Ce qui chez Aki Shimazaki est sans importance tellement priment sur tout le reste, à la fois la façon simple et sophistiquée dont l'histoire est racontée, et son ambiance sensuelle et poétique vraiment singulière.

Tout semble bien aller chez eux, ils sont en bonne santé, mariés depuis huit ans et parents de deux jeunes enfants. Pourtant cela fait presque trois ans que Atsuko et Mitsuo ne font plus l'amour, qu'ils vivent sexless. Une situation qui n'est pas exceptionnelle au Japon où après avoir conçu des enfants des épouses se refusent à leurs maris, et ferment les yeux sur leur fréquentation des maisons de plaisir. Une pratique que Mitsuo, qui aime toujours sa femme, a en toute bonne conscience jusqu'à ce qu'il tombe éperdument amoureux de Mitsuko, une ancienne camarade de classe devenue entraîneuse sous le nom d'Azami — fleur de chardon... irrésistible.

« Ce soir encore, ton oreiller est baigné de larmes.
À qui rêves-tu ? Viens, viens vers moi. Je m'appelle Azami.
Je suis la fleur qui berce la nuit.
Pleure, pleure dans mes bras. L'aube est loin. »

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Ouvrir un roman d'Aki Shimazaki, c'est sentir ce souffle de la passion orientale se lever sur ma nuque. C'est se laisser porter par une berceuse mélancolique pour une histoire courte aux sentiments intenses. Au toucher délicat que j'apporte à tourner chaque page, ses mots se transforment en une caresse gémissante de plaisir. Mon esprit vogue vers des rivages de sensualité. Une grue en origami m'accompagne tout au long de cette lecture. Une grue faite par Aki elle-même. Je l'imagine douce et sereine, pendant cet instant de concentration, faire des animaux en origami me fascine. Dans cet oiseau de papier, il y a toute la grâce de l'auteure et de sa poésie.

« Elle baisse la tête. Je vois sa nuque blanche et les quelques mèches de cheveux tombant dessus. La rondeur de sa poitrine ressort sous sa tunique. Je saisie ses bras. le parfum du savon. Soudain, mon corps frissonne. Je brûle de désir. Elle lève les yeux vers moi. Avant qu'elle ne prononce un mot, je couvre ses lèvres des miennes. »

Tes lèvres contre un silence. Dès que j'ai plongé mon regard dans les premières pages de ce roman, c'est comme si celui-ci plongeait dans le décolleté de Mitsuko. A travers son kimono légèrement ouvert qui laissait entrevoir la pointe de ses seins, je restais hypnotisé par la page, mon esprit s'évadait vers ce monde de sensualité. Frissons de plaisir. le silence accentue cette sensation.

« Dès qu'elle ferme la porte, j'embrasse son visage et sa nuque. Je touche son corps sous sa tunique. Elle ne porte rien dessous. Comme un fou, je caresse ses fesses, son dos, ses seins. Elle guide ma main vers les parties sensibles.
Toujours debout, elle me laisse entrer en elle. En la pénétrant, je pleure presque tant la sensation est exquise. Elle gémit en étouffant sa voix. »

A chaque court chapitre, je gémis de plaisir, besoin de refermer le livre. Actes Sud et sa couverture entre rose et violet. Actes sud et cette abeille butinant une fleur. Acte premier, celui d'ouvrir tes cuisses et de butiner ta fleur. J'aime prendre mon temps, dans ces moments-là, le temps est la seule chose qui me reste et qui défile par moment trop vite, par moment trop lentement. Je respire ton parfum, - une fleur ? chardon ou jasmin -, m'hydrate de ton pollen. Je peux reprendre ma sain(t)e lecture.

« Mitsuko regarde vers le plafond. Sa longue tunique en coton est relevée haut. Allongé sur le côté, je glisse ma main sur ses jambes soyeuses. Elle ferme les yeux.
Ce soir aussi, dès que je suis entré ici, je l'ai embrassée, comme un fou, sur le visage et la nuque. J'ai caressé ses jambes et ses fesses. Elle ne portait rien sous sa tunique. Mon corps brûlait. »

Mon corps brûlait de désir à chaque phrase, couchée là sur le papier, comme un papillon qui virevolte sous mes yeux ou une sirène qui s'allonge sur un banc de sable. Je ferme les yeux, je la vois. Elle, brune aux longues jambes. Rien dessous. Je n'en peux plus de cette attente. Se lever alors au milieu de la nuit, sombre et fraîche, blue moon, pour replonger dans ce bonheur éphémère, cet instantané de jouissance littéraire dans une lande couverte de fleurs de chardon, - ça me change de mes plaines poussiéreuses. le silence est toujours présent, une musique qui m'enveloppe, des mots qui me caressent, une sève qui coule. Azami.
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Une très belle couverture pourpre m'a d'abord attirée comme l'abeille de la photo l'a été par le chardon, l'azami en japonais. Puis, 130 pages dévorées en apnée se sont achevées quand, captivée, je voulais évidemment connaître la suite. Madame Shimazaki, je vous en veux terriblement. Je vous découvre et vous me laissez frustrée, vous avez manifestement la manie des cycles. Est-il vraiment nécessaire de découper une oeuvre en petits opus, si ce n'est pour des considérations d'ordre financières, pour multiplier les ventes ?

Mais laissons de côté ma contrariété passagère et revenons au roman. J'apprends que vous écrivez directement en français, nul souci de traduction donc ni d'incompréhension culturelle, d'autant que vous avez eu l'excellente idée de joindre un glossaire des termes japonais utilisés à la fin de l'ouvrage. J'apprécie d'apprendre quelques particularités de votre culture.

J'avoue que votre écriture simple, précise, m'a un peu déconcertée au début, j'ai crains l'histoire banale vite expédiée. Mais rapidement l'écheveau de coïncidences troublantes qui se tissent doucement entre vos personnages parvient à créer une ambiance, un suspense auquel je reconnais m'être laissée franchement prendre. Là réside pour moi tout l'intérêt de cette histoire entre trentenaires de Nagoya et ses environs.
Que deviendront Mitsuo Kawano, rédacteur, et sa femme Atsuko, qui forme un couple sexless depuis la naissance de leur fils de quatre ans ? Un couple peut-il survivre à l'absence de contacts charnels ?
Les retrouvailles fortuites de Mitsuo avec d'anciens camarades de classe primaire, Gorô, président de l'entreprise familiale, gentil mais peut-être pas aussi désintéressé qu'il y paraît, et surtout la belle et envoûtante Mitsuko, devenue entraîneuse et serveuse de bar, premier amour de Mitsuo, forment la trame de ce premier titre.

Je salue votre talent, votre imagination et la finesse de votre analyse des sentiments amoureux. Ces retrouvailles sont adroitement menées, les menus détails insignifiants en apparence s'emboîtent progressivement, enfin et surtout, troubles et désirs rythment le récit.

J'espère juste qu'il ne faudra pas attendre trop longtemps...la suite.
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Mitsuo a une vie professionnelle et familiale équilibrée et réussie, mais une vie de couple sexless depuis la naissance de son deuxième enfant.
Un soir, sortant du travail, il rencontre Gorô, un ancien camarade d'école, qui l'emmène boire un verre dans un bar luxueux. Là il reconnaît Mitsuko, une entraîneuse, qui fut son premier amour d'enfance.
L'équilibre de sa vie va en être bouleversé...

Premier tome de la pentalogie, mais troisième que je lis. J'y ai donc retrouvé avec plaisir Mitsuko, héroïne de Hôzuki (le tome 2) et Gorô, le personnage principal du tome 3 (Suisen) qui ne joue ici qu'un rôle secondaire. Ne pas avoir lu les romans dans l'ordre ne m'a pas gêné.
Ce sont tous les trois de très courts romans, presque de longues nouvelles. Azami se lit avec intensité ; on a envie de tourner les pages et d'aller au bout sans pose.
Dans l'intention, il me semble que Azami est plus proche de Suisen que de Hôzuki. Ils décrivent des univers emplis de certitudes, que des rencontres hasardeuses vont faire voler en éclat. Les fins diffèrent néanmoins, laissant subsister un espoir dans Azami.
La plume de Aki Shimazaki est toujours aussi fine, claire et précise. J'ai trouvé qu'ici elle prenait un ton un peu trop froid, impersonnel, détaché. le texte traduit assez peu les sentiments des personnages et c'est au lecteur de prendre du recul pour les imaginer. le résultat est un texte qui ressemble à celui d'un reporter, factuel mais sans empathie. Mais c'est aussi ce qui en fait l'originalité !
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Cinq bouquins pour un roman. Cinq situations, cinq sorts. Cinq individus distincts pour un propos toujours fascinant.
Ici « Azami », mot japonais signifiant « chardon ».
.
Nagoya, Japon, aujourd'hui.
Dans « Azami », nous suivons Mitsuo, col blanc japonais travaillant non stop dans un journal, voir dans un bar, Mitsuko, son grand amour d'antan, aujourd'hui... call girl ! Un bar…. Plutôt un « pink-salon » (nom japonais) où sont fournis alcools plus plaisirs ! Hasard sympa ? Ou pas ?
Puis, l'inconnu, tu, saisissant, autour d' « Azami », surnom choisi par Mitsuko pour son « travail ».
.
Un roman doux, touchant, parfois un brin trop plat dans la narration…. Mais à la fin, captivant !
Un roman qui m'a plu. Hop ! « Hozuki », roman suivant, j'y vais….
.
Aki Shimazaki naquit puis grandit au Japon, vit aujourd'hui au Canada. du japonais au français. Soyons fair play : ahurissant non ?

Challenge multidéfis 2024 : item mystère, écrire une critique sans la lettre E ! Arghhhhh
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C'est le premier volume de la pentalogie "L'ombre du chardon" et le titre de ce tome 1 : "Azami" qui veut dire chardon. C'est un roman intimiste, sensuel et apaisant par certains côtés. Mitsuo Kawano est un jeune trentenaire, rédacteur dans un journal, marié avec deux enfants. Il semble heureux. Un jour, il rencontre Goro Kida, un ancien camarade de classe devenu un grand chef d'entreprise. Ce dernier l'invite dans un club très select et y rencontre une autre camarade de classe, Mitsuko, son ancienne amoureuse.
Ce premier volume est consacré au personnage de Mitsuo. Chaque volume est dédié à un personnage de cette pentalogie.
C'est un roman agréable à lire, très sensuel, intimiste. On s'y plonge avec une grande volupté.
De ce pas, je vais commencer le deuxième volume intitulé "Hozuki" et qui est consacré à Mitsuko.
Je ne peux que vous le conseiller.
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Voici une petite friandise littéraire, ah! La littérature japonaise ! Une pause idéale .
C'est un roman court et attachant qui conte l'état d'esprit d'un jeune trentenaire : Mistsuo Kawano , rédacteur dans une revue d'information générale , bien dans son couple, sans surprise, une épouse passionnée d'agriculture biologique , souvent partie à la campagne avec leurs deux enfants , sans problème apparemment.........
Mistsuo croise la belle Mitsuko , devenue entraîneuse dans un bar lors d'une virée, aprés son travail , en l'absence de sa femme. Elle fut son premier grand amour d'enfance .......
Cette rencontre fortuite bouleversera sa vie , ravivera ses souvenirs et ses rêves et l'obligera à se remettre en question .
Cette conteuse envoûtante nous emmène au Japon , entre "modernité et tradition," comme nombre d'auteurs japonais savent si bien mêler la tradition et la vie parfois dissolue . Cela ne choque en rien le lecteur tellement la prose est pétrie de finesse, de douceur, de délicatesse.
Sa plume subtile et intimiste scrute et disséque avec élégance et bienveillance , pudeur et précision , l'intimité amoureuse et sexuelle des individus. Elle touche au coeur .
L'écriture est fluide , simple, les phrases au présent apportent de la simplicité et de la légèreté au récit .
Son style est aussi léger , unique , pointu et piquant semblable à l'Azami, la fleur de Chardon ........
La première de couverture est très belle .
Cet opus fait partie d'un cycle romanesque qui compte trois autres ouvrages que je vais m'empresser de découvrir !
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On se glisse avec délice
Dans les pentalogies fleuries
D'Aki Shimazaki...

Après "Le poids des secrets", me voici plongée dans le premier tome de " L'ombre du chardon", " Azami" justement, cette jolie fleur sauvage de chardon...

C'est le nom secret que Mitsuo avait donné à une camarade de classe, Mitsuko, lorsqu'il avait onze ans. Il était amoureux de cette fillette" belle mais d'un abord difficile", d'où l'idée du chardon...Et il la retrouve par hasard vingt quatre ans plus tard.A un moment de sa vie difficile, son couple étant sexless, pourtant il aime sa femme...

La magie de l'écriture de l'auteure, directement en Français, est toujours là, de même que le mystère prenant de ses personnages. La société japonaise actuelle est analysée subtilement: les difficultés de communication conjugale, la solitude urbaine des corps et des coeurs, le travail trop prenant.

Il n'est pas besoin d'en dire plus, les livres de l'auteure nous communiquent leur parfum de nostalgie, leur introspection tout en délicatesse, dans un style épuré, doux et sensible.Je vais poursuivre avec grand plaisir cette balade champêtre en cueillant le physalis...


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Mitsuo, jeune trentenaire croise par hasard Gorô Kida, un ancien camarade de classe devenu le président d'une importante compagnie de spiritueux... Il se rend avec lui dans un club très sélect, où il croise une autre ancienne
amie d'école, Mitsuko, devenue entraîneuse...

Cette amie d'école qu'il surnommait "Azami"...fut son premier amour !

Leur retrouvailles furent passionnées, sincères...mais éphémères, chacun ayant aussi évolué différemment. Il n'empêchera que Mitsuko / Azami restera le 1er et grand amour de Mitsuo...La nostalgie, l'évocation de leurs souvenirs communs de lycéens....leur sensibilité réciproque...

Ce récit sera sous le symbole de l'Azami... reflétant sû rement la complexité , le mystère et le caractère sauvage de Mitsuko...
""L'Azami ".
Je trouve cette fleur unique, avec sa forme particulière et sa couleur violette . On n'en offre pas en cadeau à cause des épines pointues sur les feuilles .
Une fleur d'un abord difficile "..........

"Mitsuko était arrivée en dernière année. Très différente des autres, elle
m'intriguait beaucoup. Elle me semblait solitaire. Il y avait en elle
quelque chose qui l'approche de quiconque" (p. 24)

Un très beau et très émouvant moment de lecture, avec toujours,le bonheur de la plume subtile, sensible de Aki Shimazaki....qui envoûte et nous tient en haleine !!
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SEXLESS :

Mot castrateur dont je ne connaissais ni l'existence ni la signification voici quelques jours.

Syndrome japonais délicatement abordé avec justesse et intelligence dans ce court roman de Shimazaki-san.

Abstinence ou absence totale de désir ou d'activité sexuelle au sein d'un couple, manifesté par une grande aversion de toute relation tactile avec l'autre. L'envie n'existe plus. Les origines sont physiques et/ou psychologiques : impuissance du mari, insatisfaction des conjoints, frigidité, les femmes s'ennuient de leur mari, développement d'un certain dégoût pour l'acte sexuel. La cause du phénomène est vécue de manière volontaire mais souvent subie par une seule des deux personnes qui est en état de manque, sa libido restant intacte. Mais il arrive aussi que ce soit par les deux. Malgré l'affection qui subsiste, une dépression conjugale s'installe. Dès que l'on ne pratique plus l'acte sexuel, il est très difficile de redevenir actif à cause du manque de volonté des intéressés. C'est dans cette atmosphère de frustration et de solitude assumées que les relations sexuelles du couple s'effacent au profit de l'autosatisfaction : vidéo pornographique, sex-toys, sex-shops, masturbateurs high-tech, bar de rencontre. (Agoravox Mars 2007)

Mitsuo et Atsuko sont un couple sexless. La trentaine, carrières prometteuses, deux enfants, ils ne manquent de rien mise à part de cet épanouissement sexuel qui cimente le couple. Atsuo devient mère plutôt que femme tandis que Mitsuo étouffe sa libido au plus profond de lui.

« Je me demande souvent s'il nous serait possible de raviver notre sexualité, comme au début de notre mariage. Toutefois, nous sommes si accoutumés à notre vie actuelle, surtout à la chambre à part, que j'ai peur d'aborder le sujet avec ma femme. Je n'arrive pas à croire que huit ans ont déjà passé depuis notre union. Atsuko vient d'avoir trente-quatre ans et moi, j'en aurai bientôt trente-six. Nous sommes encore trop jeunes pour être sexless. Je n'imaginais pas une telle chose. »

Néanmoins, Mitsuo reste un homme normal, ses désirs le consume, le besoin est toujours là et se fait ressentir. Alors après son boulot, de temps en temps, pour combler ce manque, il fréquente les pink-salon et les vidéo-box. Son épouse tolère ce fait, se tait et ferme les yeux.

Dans ces lieux d'érotisme, aucun contact, c'est simple, commode et rapide. Mais il est las de ces services «sexe solitaire» qui lui procurent de plus en plus un sentiment de vide et de profonde tristesse.

« Il y a des hommes qui vont au vidéo-box ou au pink-salon pour seulement se soulager. C'est pitoyable ! »

C'est par le plus pur des hasards qu'un jour il croise un ancien camarade, Gorô, marié, deux enfants, couple sexless et trois maîtresses. Un soir Gorô insiste et l'invite dans un club très sélect, c'est donc sans arrière pensée que Mitsuo le rejoint. Dans ce lieu de fantasme il reconnait la belle et mystérieuse Mitsuko, son amie de classe, élève mutique mais exemplaire avec qui il découvrira les premiers émois et prémices de l'amour.

Pour ne pas l'offenser, il cache sont identité. Désormais, son souvenir ne le quitte plus, les images défilent et ravivent en lui des désirs trop longtemps étouffés. Pourquoi est-elle devenue entraîneuse au doux nom d'Azami, alors qu'un bel avenir lui était promis ? Mitsuo veut comprendre et la revoir. Il refait un point sur sa vie, ses espoirs, ses incertitudes. Entre doute et désarroi, plaisirs refoulés et passion ardente, flash-back et présent, la vie ressurgit et les démons de minuit aussi.

Pourquoi ce syndrome toucherait davantage les nippons ? La réflexion ne serait elle pas plutôt, pourquoi les japonais en parlent plus librement que nous autres les occidentaux ? Peut-être parce qu'ici on ne le dit pas...

Je susurre à ton oreille :
« Ce soir encore, ton oreiller est baigné de larmes.
A qui rêves-tu ?
Viens, viens vers moi. Je m'appelle Azami. Je suis la fleur qui berce la nuit. »

Azami, la perle rare de Shimazaki.

Quand fleur de chardon rime avec passion et vie, viens, viens je suis ton Azami


Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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