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Wasurenagusa : myosotis en japonais, ne m'oubliez pas. La mémoire est encore très présente et importante dans ce quatrième volet de la pentalogie le poids des secrets. Cette fois-ci, Aki Shimazaki s'intéresse à celle de Kenji Takahashi. S'il est issu d'une famille riche et très attachée aux convenances, il a réussi à s'en extraire pour vivre son amour avec Mariko et son fils Yukio. Nous avions fait la connaissance de ces personnages dans les précédents volets. J'ai trouvé Kenji tellement touchant avec ses poids (la place que ses parents s'octroient dans sa vie) et ses forces (s'affranchir d'eux pour vivre à sa guise). Il puise son énergie dans deux femmes : Sono, sa nurse et Mariko, sa femme.
Il est encore question de tradition et de secret de famille qui joue un rôle décisif dans la vie des personnes liées, sans le savoir, à ces secrets. le dernier volet à suivre.
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Comme dans tous les « cycles » de Aki Shimazaki, on retrouve dans chaque volume de la pentalogie l'histoire de personnages ici juste rencontrés. le premier volume, Tsubaki, s'attachait à Yukiko, amie d'enfance de Yukio, personnage principal du second roman, Hamaguri. le troisième livre était consacré à la mère de Yukio, Mariko, et celui-ci nous raconte, en miroir, l'histoire de son mari, Kenji.

Ce roman du cycle « le poids des secrets », indépendant des autres et pouvant être lu seul, nous raconte l'histoire de Kenji, héritier d'une noble famille, et de sa rencontre avec Mariko, une jeune femme très éloignée de l'épouse idéale dont rêvent ses parents. Nous sommes, dans une première partie, dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. Kenji nous raconte ses difficultés avec sa première femme, liées au fait qu'il ne parvienne pas à avoir un enfant, ou plutôt un héritier, comme le désire sa famille. Il tombe ensuite, après une séparation aux allures de répudiation, sous le charme de Mariko, rencontrée dans une église, et se propose de l'épouser, contrevenant en cela pour la première fois à la volonté de ses parents. Mariko, en effet, a déjà un enfant, Yukio, dont le père est inconnu, et la jeune femme ne peut se prévaloir d'une noble ascendance, car sa mère a disparu lors du tremblent de terre du Kanto, en 1923, et elle n'a jamais connu son père. Elle ne peut donc constituer un parti recommandable pour Kenji. Ce dernier devra lutter contre la volonté de ses parents, et les fuira pour s'installer à Nagasaki, où il retrouvera un de ses collègues de travail. Malheureusement, il devra quitter le Japon pour la Mandchourie, et ne rentrera que bien après la fin de la guerre, pour retrouver sa famille.
Au deux tiers du roman, la seconde partie nous ramène vers l'époque actuelle. Kenji, âgé, vivant paisiblement avec Mariko, rencontre de vieux amis. L'un d'eux, un ancien camarade d'enfance, bouleversera sa vie alors qu'il se croyait parvenu, au bénéfice de l'âge, à une certaine stabilité des sentiments, renforcée par de nombreuses certitudes.

Aki Shimazaki met en lumière le carcan étouffant du conformisme et de la tradition, cette dernière n'hésitant pas, pour être respectée, à ce que soit brisée la vie des êtres. Kenji aura le premier le courage de prendre ses distances avec cette voie toute tracée, ce destin auquel il ne semblait pas pouvoir échapper. du moins c'est ce dont il sera persuadé…

Ce roman de 120 pages se lit rapidement, tant son écriture est nette, et l'histoire prenante.

Bien qu'elle soit née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal et écrit en français, ce qui nous permet de la lire sans traduction, une exception pour la littérature japonaise à laquelle elle appartient sans conteste.

Le livre lui-même (édition poche) est réalisé « à l'économie » (comme toujours dans la collection Babel), en format poche, sur un papier très fin. Un glossaire en fin d'ouvrage précise le sens d'une vingtaine de termes japonais utilisés dans le texte.

L'éditeur, Actes Sud, propose uniquement la version poche Babel à 7,10 €. Il n'existe pas de version ebook, ce qui n'est pas plus mal vu qu'Actes Sud les propose à un tarif bien trop proche du papier, ce qui démontre leur volonté de ne pas commercialiser de versions ebook.
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J'ai lu ce quatrième tome de la pentalogie le poids des secrets un peu à distance des trois premiers, ce qui a rendu la lecture un peu plus ardue, car je devais faire un effort pour resituer certains personnages secondaires. J'aurais mieux fait de tout lire d'une traite, je pense. Il n'empêche que je suis toujours aussi charmée par l'écriture de Aki Shimazaki et par l'atmosphère sereine qui émane de ses romans. Dans celui-ci, c'est au tour du père adoptif de Yukio de raconter son histoire et de découvrir les secrets de son passé. Une très belle lecture.
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Ce tome 4 continue à nous faire découvrir le passé d un des personnages le mystérieux secret familial va bientôt être révélé.
Les traditions, les coutumes Japonaises ne font pas bon ménage avec la vie moderne
Il est beaucoup question d heritage de transmission.
Quatrième tome aussi agréable à lire
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Quatrième mini livre de la pentalogie "Le poids des secrets" (qui peuvent être lus indépendamment les uns des autres). Chaque tome présente la vie d'un membre de la famille et l'impact d'un secret de famille sur sa vie. Encore une fois les notions de filiations sont au coeur du roman.
Ce sont des livres dont l'écriture est tout en simplicité, douce, facile à lire, légère et avec beaucoup de retenue et de délicatesse.

J'ai trouvé à ce tome-ci une saveur particulière, plus douce, qui tient sûrement à la personnalité du personnage. Dans les autres tomes c'est un personnage presque immatériel: on en parle, on sait qu'il est là, que c'est quelqu'un de bien, de soutenant, mais on ne le voit pas agir, parler, être réellement présent, un peu comme un fantôme qui passe dans la vie des autres. Que le livre se centre sur lui m'a étonnée, car il n'a pas de lien de sang avec les autres, il est là, mais à part, à côté de.

Je crois que c'est mon tome préféré, même s'ils sont tous bons.

Le mot Wasurenagusa traverse ce tome comme un écho, complété par sa version russe niezabudoka, le myosotis, dont le nom veut dire "ne m'oubliez pas". Et inlassablement, se répercute l'écho "ne m'oubliez pas", "ne m'oubliez pas", "ne m'oubliez pas". Mais comment oublier ou ne pas oublier quelque chose qu'on a jamais su?
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Me voici arrivée au tome 4, toujours une lecture agréable par cette plume aérienne, fluide, c'est un vrai bonheur.
Un nouveau secret est dévoilé sur le mari de Mariko, et ma foi, c'est bien là ce qui pouvait nous surprendre, faire tant d'histoire pour une histoire de naissance, c'est toujours le cordonnier le plus mal chaussée.
J'ai bien aimé ce personnage, discret, généreux, humble et plein de bonté, remonter son histoire fut touchant, rien ne lui a été épargné, et connaitre la vérité sur sa nurse Sono, a été aussi un "coup" oui et non.
Voilà ce quatrième volet qui s'achève, et le dernier qui se profile.
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Ce court roman nous permet de jeter un coup d'oeil sur le Japon du début du XXe siècle, sur l'impact sur la population des traditions culturelles et sociales, des catastrophes naturelles (les séismes) ou non (les guerres et les bombes atomiques) qui créent des souffrances à l'échelle du pays. On entre dans cet univers et il nous devient si familier qu'on ne saurait juger des attitudes et des non-dits ancrés dans ces traditions qui créent, eux, des situations psychologiquement dommageables à l'échelle individuelle. Tout est traité, comme à l'habitude par cette auteure, en finesse et seulement esquissé, comme pour faire écho à cette société japonaise où l'apparence cache souvent des drames intérieurs.
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wasurenagusa: myosotis. le ton est donné encore dès la couverture pour ce quatrième volet de la pentalogie " le poids des secrets". Petit à petit, au fil de le lecture, les langues se délient et les secrets s'envolent, mais la poésie reste présente à chaque page, et ceci sur fond d'histoire du Japon, au XXème siècle.
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Après un mariage raté et sans enfants, Kenji Takahashi découvre qu'il est stérile. Fuyant la pression familiale traditionaliste, Kenji décide de retourner voir Sono, sa nourrice, exilée en Mandchourie et s'occupant d'enfants orphelins. Là-bas, Kenji rencontre Mariko, une belle femme qui a déjà un fils de 5 ans. Il tombe très vite amoureux d'elle et décide de l'épouser contre l'avis de ses parents.
Un tome qui aborde le poids des traditions et la filiation avec une écriture toujours aussi précise et émouvante. La fleur de myosotis, signifiant "ne m'oublie pas", va servir de toile de fond, en reliant plusieurs personnages entre eux.
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Voici le quatrième volet de la série « Le poids des secrets », secret toujours plus lourd au fil des épisodes. Cette fois, nous nous intéressons à la vie du mari de l'héroïne du volet précédent. Cet homme a dû quitter sa première femme, sur l'insistance de ses parents, parce qu'elle ne lui « donnait » pas d'enfant. Il leur a obéi alors qu'il aimait sa femme. Celle-ci a refait sa vie avec un autre homme … et a eu un enfant avec lui !
Puis il croise la route de sa seconde femme et décide de l'aimer malgré le refus de ses parents de l'accepter. Elle n'est pas assez bien pour eux.
Tout ceci peut sembler désuet et inimaginable mais l'avis des parents, de l'entourage, reste très pregnant encore. Au fil des tomes, on s'attache de plus en plus aux personnages, les secondaires devenant les principaux. Cette façon de raconter l'histoire devient très intéressante car cela montre comment des vies s'inbriquent les unes aux autres. le secret de l'un peut être délivré à l'autre, mais il va conduire tel personnage à commettre telle action qui aura des conséquences importantes pour la suite ...
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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