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Dans ce tome 4, nous entendons la voix de Kenji. Un homme qui a su prendre le bon chemin, celui qui était semé de wasurenagusa, ces fleurs qui portent en elles un secret. Un homme serein et courageux, capable d'écouter son coeur, malgré les convenances de la société japonaise corsetée par des rituels ancestraux. Un personnage admirable, qui semble ne pas faire de bruit et donner tout ce qu'il possède pour rendre Mariko et son fils heureux.
Wasurenagusa, un symbole pour ne pas oublier les gens qui nous disent des choses gentilles, que l'on soit issu d'une famille douteuse ou pas, et pour enlever du poids aux secrets.
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Au soir de sa vie, Kenji Takahashi se souvient des personnes qui ont traversé sa vie. Ses parents, d'abord, dont il était le fils unique, et qui l'ont élevé dans l'optique de faire de lui le digne héritier de leur illustre famille. Sa nourrice ensuite, Sono, douce, attachante, qui a illuminé son enfance un temps de sa présence avant d'être éloignée par sa mère car jugée ''d'origine douteuse''. Puis Sakoto sa première femme accusée à tort d'être stérile donc incapable de perpétuer la lignée. Et enfin Mariko et son fils né hors mariage, Yukio. Pour eux, ils bravent l'intransigeance parentale et rompt avec ses parents qui jugent la jeune femme indigne de leur fils. Déshérite mais enfin père de famille, Kenji va suivre le cours d'une vie illuminée par l'amour, assombrie par la guerre; un long fleuve pas toujours tranquille et qui lui réservera encore une surprise de taille quand lui sera dévoilé le lourd secret que lui cachaient ses parents.

Quatrième tome de la pentalogie d'Aki Shimazaki et quatrième voix. Ici Kenji Takahashi passe de personnage secondaire à héros principal. Cet homme discret, hésitant, raconte ici son parcours fait de hauts et de bas, le poids des traditions qui a pesé sur lui jusqu'à ce qu'il réussisse à s'en détacher pour suivre la voie du bonheur. Pondéré, obéissant, il va être transformé par son amour interdit pour une femme ''douteuse'' et sa paternité d'adoption. le fil conducteur du récit est le Myosotis, wasurenagusa en japonais, une fleur qui signifie ''Ne m'oubliez pas'' comme le symbole des personnes qui nous sont chères et qui laissent leur empreinte malgré le temps ou les séparations.
Encore une fois, l'écriture poétique de l'auteure fait mouche. En peu de mots, peu de pages, elle sait décrire la délicatesse, la douceur mais aussi la passion et le tumulte des sentiments humains. Chaque volume est un moment magique, une parenthèse enchantée et enchanteresse. Peu à peu, les secrets, les non-dits, les hypocrisies sont mis à jour, les pièces du puzzle s'assemblent et font apparaître le tableau d'ensemble de cette formidable saga, toute en beauté et en tristesse. Une oeuvre douce-amère qui se termine avec le cinquième tome, Hotaru. Les lucioles vont succéder aux myosotis...A suivre.
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Kenji se souvient, la difficulté à s'affranchir de l'emprise de sa mère, des obligations imposées au riche héritier de la famille Takahashi, de la tradition qui suggère de répudier son épouse après trois ans si elle n'a pas donné d'enfant.

Seul réconfort, sa vieille nurse Sono.

C'est dans l'orphelinat d'un prêtre catholique qu'il a ensuite rencontré Mariko, l'amour de sa vie et son fils Yukio. Heureux, il s'émerveille devant le travail d'un couple d'hirondelles.

Les cinq livres de cette pentalogie concernent les mêmes personnes aux mêmes époques et peuvent se lire dans n'importe quel ordre. C'est amusant d'imaginer comment serait appréhendée l'histoire dans un ordre différent.
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J'hésite entre le tome 3 et ce tome 4 comme tome préféré. le tome 3 m'a fait découvrir beaucoup de choses sur les Coréens au Japon, mais ce tome-ci, waouh.... il est émouvant, touchant, tout doux... Je crois que mon côté fleur bleue ressort de temps en temps ! Touchée au coeur direct !
.
Je ne m'attendais à ce personnage comme héros de ce tome (je pensais à l'autre homme et dans ce cas le tome aurait cynique, abrupt, dur). C'est un très beau personnage que celui qui est décrit.
Pour le coup son secret à lui, je ne m'y attendais pas du tout ! le côté cynique arrive aussi dans ce tome.... comme quoi !
Après 4 tomes lus aussi rapidement, je crois que je peux dire officiellement que j'aime cette série.... et ce d'autant plus que j'ai lu le dernier (que je n'ai pas encore chroniqué).
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Encore une fois, la tétralogie le poids des secrets d'Aki Shimazaki porte bien son nom. Dans ce quatrième tome, on suit Kenji Takahashi, on découvre son (petit) secret et surtout sa vision particulière et intéressante sur les secrets des autres protagonistes.

Kenji est l'héritier d'une longue lignée aristocratique mais il est surtout un homme doux et simple qui veut vivre sa vie selon son coeur. Pour cela, il va devoir se rebeller contre sa famille qui rejette les femmes 'aux origines douteuses', nounou ou petite amie tout autant.

Si le livre m'a semblé bien moins poétique et le secret bien moins bouleversant que les précédents, j'ai apprécié Kenji, ce personnage tranquille, généreux et doux. Il n'a pas de grandes ambitions, certes, mais il a un grand coeur et donne son amour sans conditions ni faux-semblants. Aussi bizarre que cela puisse paraitre pour un personnage de fiction, j'espère qu'il a été heureux dans sa vie...

Challenge Multi-Défis 2024 - item 22 Un tome d'une série hors premier opus
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Tome 4 commencé sans lire le 4eme de couverture un choix voulu depuis la fin du tome 2.
Je ne m'attendais pas à que ce soit le mari de Mariko qui devienne le sujet de l'histoire et pourtant c'est logique, il gravite autour des personnages principaux depuis 3 romans.
Il permet à l'auteure d'explorer la tradition familiale japonaise, elle nous livre une critique réaliste et acerbe de celle-ci. le poids de cette tradition est écrasant, étouffant et a peu de limite.
On a l'impression de vivre à un autre siecle, il n'est pas évident pour un européen de s'imaginer vivre une telle situation.
Le poids de la famille dans l'organisation d'un mariage et le choix d'une belle fille sont sans comparaison, la pression sur la belle fille pour perpétuer la filiation (si au bout de 3 ans elle n'est pas enceinte elle doit quitter sa belle famille... on marche sur la tête ). La place et le rôle de la femme dans la société japonaise sont hélas fort limités.
J'ai bien aimé aussi le " fais ce que je dis mais pas ce que je fais" des parents de Kenji que l'on avait déjà exploré avec le père de Yukiko dans les 2 premiers romans. Sous couvert d'un bon mariage, d'un enfant bien élevé et d'une bonne situation, il se permet de vivre une double vie sans se soucier des conséquences sur sa maîtresse et son fils illégitime. Ouf, les apparences sont sauves.
Le personnage de Kenji est attachant, écrasé par sa famille et dévoué par faiblesse. La fuite, grâce à son travail, loin de ses parents est son seul salut, puis sa rencontre avec Mariko fera ressortir ce qu'il y a de meilleur en lui en tant que père et mari. Hélas si sa naïveté est touchante, elle le rend aussi un peu aveugle.
La présentation de Mariko à ses parents est un passage terrible, d'une méchanceté rare par les quelques mots prononcés par la mère de Kenji.
Je retarde la lecture du dernier tome car tous ces personnages et leurs histoires vont me manquer
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Héritier d'une famille illustre, le poids des ancêtres pèse sur la destinée de Kenji Takahashi.
Il faut perpétuer la lignée...
Ses parents, sa mère plus particulièrement, tiennent à ce qu'il fasse un mariage digne de son rang et lui choisissent sa première épouse.
C'est un mariage qui lui convient pourtant mais, trois ans plus tard, il n'y a toujours aucun espoir de grossesse.

"Mariée à un héritier, la femme qui ne peut faire d'enfant en trois ans doit quitter la famille".

Ce n'est pas la volonté de Kenji mais son épouse, harcelée par sa belle-mère et déçue par le manque de caractère de son mari, demande le divorce.
C'est alors qu'il se rend compte qu'il est stérile et, craignant que ses parents veuillent rapidement le remarier, il choisit de les quitter et s'installe seul dans un appartement proche du laboratoire où il travaille.
Il rencontre Mariko en effectuant de petits travaux à l'orphelinat et en tombre tout de suite amoureux.
Voulant les présenter, elle et son fils, à ses parents, il se heurte à l'oppostion catégorique de sa mère et à son manque de respect.

"Vous êtes d'origine douteuse, n'est-ce pas ?".

Profondément blessé par leur réaction, il passe outre leur approbation et épouse Mariko qui le rendra heureux pendant plus de 46 ans.

Kenji garde pourtant en lui le remord de ne pas avoir rempli son rôle d'héritier.
C'est en retrouvant la trace de sa nurse, Sono, la seule qui ait adouci son enfance, qu'il découvre la vérité sur ses origines.

Même lecture-plaisir avec le fil rouge des camélias, des palourdes et des hirondelles, auquel vient s'ajouter le bleu délicat des myosotis.
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Aki Shimazaki nous étonne et nous émeut toujours et encore… Dans chaque volume un symbole différent, une fleur, une hirondelle, un coquillage … ces éléments sont comme des fils reliant les récits entre eux, et sont évocateurs des traits de caractère de ses personnages. Ces « bouquets floraux » rendent l'histoire poétique et subtile. Shimazaki dans une écriture douce et pudique nous révèle ici les secrets de Kenji Takahashi …
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Et un tome de plus ! Tout aussi plaisant.

On poursuit l'aventure avec Kenji, le mari de Mariko, qui lui aussi porte un fardeau douloureux.

Kenji est un homme bien, c'est un beau personnage. Il est bienveillant et attentionné envers son entourage. Il entoure Mariko et Yuko d'un amour sincère et le cadre serein qu'il leur offre n'a pas de prix pour Mariko.

Ce n'est pourtant pas facile non plus pour Kenji. La pression familiale est énorme en tant qu'héritier. Au Japon (ici dans la première moitié du 20eme siècle), on n'est pas libre de choisir avec qui on veut se marier. C'est la famille qui décide, l'épouse doit justifier ses origines familiales, et il faut engendrer un héritier. Faut-il suivre avec soumission l'avis parental ou s'y opposer au risque de rompre toute relation ?

L'auteure aborde avec justesse et finesse les thèmes délicats de la stérilité et de l'adoption. Si ce sont des situations qui devraient plutôt inspirer la compassion, je découvre dans cet opus qu'au Japon, la stérilité était plutôt vécue comme une véritable honte, l'humiliation d'éteindre une lignée, de ne pouvoir offrir une descendance à l'héritage familial. de même, vont être qualifiées de « douteuses » les origines d'un enfant adopté ou ayant grandi dans un orphelinat, un dénigrement affiché violent qui peut malheureusement entraver ou empêcher un projet de vie.

Le couple formé par Mariko et Kenji est touchant. Ils sont un pilier l'un pour l'autre pour ne pas basculer dans la dépression, mais au contraire avancer sereinement avec des moments de bonheur malgré les intransigeantes coutumes et traditions ancestrales japonaises.
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Kenji Takahashi est un homme âgé, plein de sérénité.
Il retrace à son tour ses souvenirs, sa vie, dans le Japon des années 30. Fils unique et héritier d'une illustre famille, il divorce, poussé par ses parents, après 3 années de mariage sans aucune grossesse de sa femme. Il découvrira peu après qu'il est stérile. Sous la pression de ses parents toujours, il doit se remarier. Contrairement à ce que souhaite ses parents, il décide de demander sa main à Mariko, mère célibataire dont les origines sont jugées douteuses.
Avant le poids des secrets, ce sont ici le poids des traditions et des obligations qui sont omniprésentes. Kenji Takahashi tente de s'y soumettre au mieux, jusqu'à atteindre la limite de cette acceptation aveugle.
Aki Shimazaki distille son intrigue de manière fluide, à la juste dose. Cela m'a permis de me douter en partie du secret final juste avant sa révélation complète. J'ai surtout eu plaisir à me retrouver dans le Japon d'avant guerre et dans cette culture qui m'intrigue tant. J'apprécie cette idée de pentalogie et donc la découverte du vécu et du regard sur ces différents personnages liés entre eux par divers histoires et secrets.
Après le premier tome, j'ai du passé ici au quatrième tome, (les deuxième et troisième tomes étant déjà empruntés). Cela n'a pas gêné ma lecture. En revanche, il s'est passé quelques semaines depuis la lecture du premier tome et il m'a fallu un peu de temps pour me remettre les personnages en tête et me rappeler clairement qui était Kenji Takahashi, discret dans les précédents tomes. Je viens de me procurer les tomes deux et trois, pour ne pas reproduire cette légère gêne et ainsi m'imprégner de ces courts romans plus rapidement.
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